La CPI entend-elle aider Israël à s’en tirer dans l’assassinat de Shireen Abu Akleh ?

Lors d’une conférence organisée à La Haye ce lundi (23 mai 2022), Raji Sourani, le directeur du Centre palestinien pour les droits humains (PCHR), a déclaré que l’enquête de la CPI sur la Palestine n’avait pas avancé d’« un millimètre » depuis que l’avocat britannique Karim Khan avait entamé son mandat de procureur principal en juin dernier.

19 mai 2022. Un mémorial improvisé sur le site du camp de réfugiés de Jénine où Shireen Abu Akleh, la journaliste d’Al Jazeera, a été abattue alors qu’elle couvrait un raid militaire israélien. (Photo : Ahmed Ibrahim APA images)

19 mai 2022. Un mémorial improvisé sur le site du camp de réfugiés de Jénine où Shireen Abu Akleh, la journaliste d’Al Jazeera, a été abattue alors qu’elle couvrait un raid militaire israélien. (Photo : Ahmed Ibrahim APA images)

Maureen Clare Murphy, 27 mai 2022

Si Israël pensait que l’effervescence internationale à propos de l’apparent assassinat ciblé de l’emblématique journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh allait se calmer en quelques semaines tout au plus, il se trompait grandement.

On peut comprendre toutefois pourquoi Israël faisait un tel calcul.

Il s’en est tiré dans les affaires d’assassinats intentionnels de journalistes, infirmiers et autres personnes handicapées palestiniennes. Ces crimes n’auront finalement eu que peu de retombées autres que des demandes de responsabilisation de la part d’enquêteurs des droits humains qui sont restés carrément ignorés des complices internationaux d’Israël.

À de multiples reprises, Israël a attaqué les Palestiniens à l’intérieur même de Gaza où, nulle part sur le territoire souffrant d’un blocus économique et d’un cadenassage total depuis 2007, il n’existe de sécurité contre les bombes israéliennes.

Tout cela vient en sus de l’entreprise on ne peut plus illégale de peuplement par Israël de la Cisjordanie et des hauteurs du Golan et de sa pacification brutale de toutes les formes de résistance qu’il suscite. Ajoutons-y les fréquentes violations meurtrières par Israël de la souveraineté du Liban et de la Syrie ainsi que ses assassinats internationaux et sn exportation dans le monde entier de ses armes et autres technologies de répression.

Shireen Abu Akleh travaillait pour Al Jazeera, financé par le Qatar, et avait la citoyenneté américaine, ce qui a fait de son assassinat une question internationale qui ne sera pas aisément rangée dans un placard.

En effet, sa mort choquante s’est avérée marquer un tournant de diverses façons.

Elle a dénoncé les mensonges israéliens même après sa mort et, pour reprendre les termes de Mohammed El-Kurd, elle « a libéré Jérusalem », même si ce n’est que brièvement, quand le peuple palestinien s’est uni dans l’indignation et a déferlé dans les rues pour témoigner de son respect – un rassemblement massif qu’on n’avait plus vu depuis des années, depuis qu’Israël réprime violemment la vie publique palestinienne dans la ville.

Et Shireen Abu Akleh peut encore dénoncer la complicité du gouvernement américain en consolidant encore l’impunité israélienne, même si des responsables de l’administration Biden, dont certains la connaissaient personnellement, ont prétendu réclamer des comptes à propos de son assassinat.

Abattue délibérément

L’Autorité palestinienne a annoncé jeudi 26 mai les résultats de son enquête sur la mort de Shireen Abu Akleh en disant que les forces israéliennes avaient l’avaient délibérément abattue alors qu’elle tentait de s’abriter de leurs tirs.

L’enquête de l’AP s’est « appuyée sur des interviews de témoins, une inspection des lieux et un rapport de médecin légiste », a expliqué aux médias Akram al-Khatib, le ministre de la Justice de l’AP.

L’enquête a déterminé que Shireen Abu Akleh avait été frappée par une balle perforante de 5,56 mm (.22) à vélocité élevée, tire par une carabine semi-automatique Ruger Mini-14, de fabrication américaine.

La journaliste portait un casque et une veste ornée du mot « presse » bien visible au moment où elle a été touchée à l’arrière de la tête.

L’armée israélienne a fait obstacle à son enquête sur la mort de Shireen Abu Akleh en prétendant qu’elle avait besoin de la balle qui l’avait tuée pour des tests balistiques et elle a blâmé l’AP pour avoir refusé de lui remettre cette balle.

Israël n’a toutefois pas révélé les coordonnées GPS de tous ses soldats présents dans le camp de réfugiés de Jénine au moment de la mort de Shireen Abu Akleh. Pas plus qu’il n’a publié la totalité des prises de vue des caméras corporelles des soldats apparemment en opération à ce même moment.

Un porte-parole de l’armée israélienne a refusé de dire quand l’armée allait diffuser les prises de vue additionnelles du matin de la mort de Shireen Abu Akleh ou qu’elle allait décrire ce que montrent ces images, a rapporté jeudi l’agence de presse AP.

La reconstitution des événements par l’AP, publiée cette semaine, suggère que ce sont des tirs israéliens qui ont tué la journaliste.

Des témoins interviewés par l’agence de presse « ont insisté sur le fait qu’il n’y avait pas d’activistes dans la zone située entre les journalistes et l’armée », ce qui contredisait les allégations israéliennes disant qu’il y avait eu un échange de coups de feu à ce moment-là.

Jeudi, Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense, a rejeté les conclusions de l’Autorité palestinienne, disant que toute allégation selon laquelle l’armée israélienne

« cible intentionnellement des journalistes ou des personnes non impliquées [dans le terrorisme] constitue un mensonge manifeste et grossier ».

Aviv Kochavi, le chef de l’armée israélienne, a répété le même genre de déclaration vendredi en disant :

« Aucun soldat des FDI n’a tiré délibérément sur une journaliste. Nous avons enquêté à ce propos. C’est la conclusion et il n’y en a pas d’autre. »

Kochavi n’a pas insisté pour nier qu’un soldat israélien l’avait abattue. Mais il a impliqué de la mort de Shireen Abu Akleh était une erreur opérationnelle dans une zone de combat, bien qu’à ce moment, il n’y ait pas eu d’échange de coups de feu entre les soldats israéliens et les combattants palestiniens, comme en ont témoigné des personnes présentes et des survivants et comme on a pu le voir sur les images des vidéos montrant les derniers instants de la journaliste.

Le président israélien Isaac Herzog a rejeté une autre enquête effectuée par CNN en disant qu’il s’agissait de « faits truqués », et l’armée israélienne, de son côté, a déclaré que « l’allégation prétendant que le tir avait été intentionnel était totalement dénuée de fondement ».

La conclusion de l’enquête médicolégale de CNN était plus péremptoire que celle de l’AP, qui se contentait de suggérer que la journaliste avait été délibérément visée.


Viser les journalistes

Malgré les allégations des hauts responsables militaires et politiques d’Israël selon lesquelles l’armée ne vise pas les journalistes, une commission d’enquête indépendante de l’ONU a découvert que c’était précisément ce qu’avaient fait les soldats israéliens au cours des protestations de la Grande Marche du retour, à Gaza.

« Les forces israéliennes ont intentionnellement abattu des enfants handicapés et elles ont intentionnellement abattu des journalistes en sachant parfaitement qu’il s’agissait d’enfants, de handicapés et de journalistes »,

a déclaré en 2019 Sara Hossain, l’une des trois enquêteuses désignées par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Plus de 215 Palestiniens ont été tués au cours de ces protestations, qui avaient débuté fin mars 2018 et avaient été suspendues en décembre 2019.

Fin 2020, seul un soldat israélien a été condamné pour avoir utilisé des balles réelles contre des manifestants non armés lors de la Grande Marche du Retour.

Les assassinats et mutilations des manifestants de Gaza par Israël constituent un des principaux points d’attention de l’enquête de la Cour pénale internationale lancée en mars de l’an dernier.

L’Autorité palestinienne a requis que le tribunal de La Haye enquête également sur l’assassinat de Shireen Abu Akleh.

Jeudi, une coalition de 34 organisations en faveur de la liberté de la presse et des droits humains a réclamé une enquête immédiate et indépendance sur l’homicide de Shireen Abu Akleh.

Ne disposant pas d’une « enquête indépendante et impartiale par le gouvernement d’Israël », la coalition demande à la CPI de déterminer « si cet incident équivaut à un crime de guerre ».

Peu avant la mort de Shireen Abu Akleh, la CPI a reçu une plainte séparée qui prétendait concerner des crimes de guerre perpétrés contre des journalistes par les forces d’occupation israéliennes.

La plainte porte sur le « ciblage systématique » de quatre travailleurs médiatiques palestiniens qui ont été « tués ou mutilés par des tireurs embusqués israéliens alors qu’ils couvraient des manifestations à Gaza », prétend la Fédération internationale des journalistes.

L’homicide de Shireen Abu Akleh avait été ajouté à cette plainte, a-t-on annoncé vendredi.

L’administration Biden déclare qu’elle ne soutient aucunement l’enquête de la CPI sur l’homicide de Shireen Abu Akleh.

Tout en insistant en disant qu’il attend « une entière responsabilisation des gens responsables de sa mort », Washington s’en est remis au protocole d’auto-investigation de l’armée américaine.

Le porte-parole du département d’État, Ned Price, a cité l’enquête israélienne sur l’exécution en pleine rue d’Iyad Hallaq, un Palestinien souffrant d’un handicap et d’autisme, comme un exemple de la capacité d’Israël à enquêter sur soi-même.

Toutefois, la famille d’Iyad Hallaq qualifie cette même enquête israélienne d’opération de camouflage.

Le jeune homme était censé enregistrer chaque jour sur son téléphone son trajet aller et retour à l’école pour adultes handicapés, mais son téléphone avait été rendu à ses parents avec tout son contenu effacé.

Dans le même temps, Israël prétend que toutes les 10 caméras installées dans la zone ne fonctionnaient pas, d’une manière ou d’une autre, au moment où Iyad Hallaq avait été abattu et tué par la police et ce, alors que son professeur, présent, l’avait suppliée d’arrêter.

Israël s’empresse de publier des images montrant ses forces armées en train d’exécuter des Palestiniens quand il pense que cela soutient sa version des événements, comme il l’a fait immédiatement après l’homicide de Shireen Abu Akleh.

Un montage vidéo publié par Israël peu après la mort de Shireen Abu Akleh suggérait qu’elle avait été tuée par une balle tirée par des combattants de la résistance.

La vidéo d’Israël a été rapidement démentie par l’organisation israélienne des droits humains, B’Tselem.

Une enquête de terrain menée par cette organisation a estimé qu’il aurait été physiquement impossible pour la moindre balle tirée par des combattants de la vidéo diffusée par Israël de toucher Shireen Abu Akleh.

Israël a également publié des clips grossièrement montés avec des prises de vue émanant de caméras de soldats ce matin-là :

Si Israël s’appuie sur la totalité des prises de vue non publiées des caméras, la chose est tout sauf certaine, parce que cela prouverait la culpabilité de ses propres soldats.

Israël n’a jamais publié les prises de vue de la mort par balle en 2016 du jeune Mahmoud Shaalan, 16 ans, citoyen américain, à un check-point de Cisjordanie où l’on peut pourtant présumer que de nombreuses caméras de vidéo étaient présentes.

Le département d’État, plutôt que d’insister pour qu’Israël ouvre une enquête complète et transparente, a omis de faire allusion à l’homicide de Mahmoud Shaalan dans son rapport annuel sur les droits humains.

Contrairement au cas de Shaalan, la Maison-Blanche a été mise sous pression par le Congrès afin de lancer une enquête américaine sur l’homicide de Shireen Abu Akleh.

Des dizaines de représentants américains ont signé une lettre demandant au FBI d’enquêter sur sa mort.

Un autre Palestinien à la citoyenneté américaine, Omar Assad, 78 ans, est mort au début de l’année d’une crise cardiaque provoquée par le stress alors qu’il faisait l’objet d’une arrestation arbitraire et qu’il était physiquement malmené par des soldats israéliens, qui avaient ensuite abandonné son corps quand ils s’étaient rendu compte que l’homme ne respirait plus.

Au début, Israël a menti à propos des circonstances de la mort d’Omar Assad, prétendant qu’il avait été relâché alors qu’il était vivant.

Une enquête « interne » sommaire s’était soldée par de légères actions disciplinaires contre trois officiers impliqués dans l’affaire.

Selon toute vraisemblance, une petite tape sur les doigts des sous-officiers suffisait, aux yeux du département d’État américain, bien qu’il ait prétendu espérer « une enquête criminelle fouillée et une responsabilisation totale ».

L’une des filles d’Omar Assad a déclaré dans une tribune publiée par The Washington Post que « la réponse du département d’État jusqu’à présent a été grossièrement inappropriée ».

Comme dans le cas d’Omar Assad, il s’avère que le département d’État, à l’instar d’Israël, est content de voir que l’homicide de Shireen Abu Akleh est en train de disparaître des écrans radar.

Vendredi, un responsable de l’administration Biden a déclaré aux médias israéliens que les EU n’allaient pas ouvrir une enquête et il a ajouté qu’il espérait que l’Autorité palestinienne partagerait les preuves dont elle dispose avec Israël en lui remettant la balle qui avait tué la journaliste.

La mort de deux citoyens américains au cours d’opérations militaires en Cisjordanie cette année n’a pas suffi à ébranler « le soutien bardé de fer de Washington à Israël », comme l’a réaffirmé le conseiller de Biden à la sécurité nationale, Jake Sullivan, la semaine dernière, au cours d’une réunion avec le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz.

Ce soutien s’exprime sous forme de 3,8 milliards de USD d’aide militaire à Israël chaque année. En 2022, Israël a reçu un supplément d’un milliard de USD d’aide afin de consolider son système de défense antimissile Iron Dome (dôme de fer), suite à l’offensive de mai dernier contre Gaza.

Mais le fait que l’homicide de Shireen Abu Akleh bénéficie d’une attention internationale soutenue pourrait s’avérer de plus en plus perturbant pour la marche habituelle des affaires entre Washington et Tel- Aviv.

Mis sur le gril à propos des apparents deux poids et deux mesures dans le soutien de l’enquête de la CPI en Ukraine, mais pas en Palestine, Ned Price, le porte-parole du département d’État, l’a répété :

« Nous restons engagés, et ç’a été le cas pour les diverses administrations américaines successives, en faveur d’une solution à deux États. »

Al Jazeera, employeur de Shireen Abu Akleh depuis 25 ans, a annoncé jeudi que son équipe juridique allait soumettre « le dossier de l’assassinat de la journaliste à la Cour pénale internationale de La Haye ».

La chaîne d’information a déclaré qu’elle y inclurait également

« les bombardements israéliens et la destruction totale du bureau d’Al Jazeera à Gaza en 2021, ainsi que les incitations et attaques continues dont font l’objet ses journalistes opérant dans les territoires palestiniens occupés ».

Cette semaine, trois organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme ont introduit une soumission séparée au tribunal de La Haye à propos de l’attaque israélienne contre Gaza, en mai 2021.

Environ 240 Palestiniens avaient été tués et près de 2 000 autres blessés durent cette offensive écrasante de 11 jours.

Paralysie à la CPI

Lors d’une conférence organisée à La Haye ce lundi (23 mai 2022), Raji Sourani, le directeur du Centre palestinien pour les droits humains (PCHR), a déclaré que l’enquête de la CPI sur la Palestine n’avait pas avancé d’« un millimètre » depuis que l’avocat britannique Karim Khan avait entamé son mandat de procureur principal en juin dernier.

L’enquête sur la Palestine avait été ouverte par la prédécesseuse de Karim Khan, Fatou Bensouda, après une investigation préliminaire qui avait été tirée en longueur et malgré une opposition farouche d’Israël et des EU.

Pendant ce temps, a déclaré Raji Sourani, Karim Khan sollicite personnellement des donations d’États parties en faveur de la cour, privée de ressources, afin de soutenir son enquête en Ukraine, qui avait été lancée après le début de l’invasion russe, plus tôt cette année.

Karim Khan s’est rendu en visite en Ukraine a deux reprises mais n’a fait aucune déclaration publique sur la Palestine, même après que des organisations palestiniennes en faveur des droits de l’homme et représentant des victimes devant le tribunal avaient été cataloguées de terroristes par Israël en octobre dernier.

Du fait que le nouveau procureur principal semble surtout désireux de protéger, sinon de favoriser les intérêts de Washington et de ses alliés, la crédibilité déjà en charpie de la CPI a peut-être atteint définitivement son point le plus bas.

Après des années d’intenses pressions de Washington sur le tribunal et de mesures de représailles contre Fatou Bensouda, Karim Khan a cessé de s’en prendre aux EU dans son enquête sur les crimes de guerre en Afghanistan.

Et, curieusement, il a été prévu que Kevin Jon Heller, le conseiller spécial de Karim Khan sur le discours international en matière de lois pénales, délivre une conférence sur « la responsabilité dans le crime d’agression » en ce qui concerne la Russie et l’Ukraine. Cette conférence, il la donnera dans une université israélienne construite en partie sur des terres palestiniennes occupées et qui sert de moteur académique de la colonisation de la Palestine.

Vu que sa réputation est en jeu, la CPI a besoin de la Palestine tout autant que la Palestine a besoin de la CPI, a déclaré Shawan Jabarin, la directeur d’Al-Haq, lors d’une conférence organisée à La Haye lundi 23 mai.

Mais le tribunal a besoin de sentir la pression publique, pour avancer dans son enquête sur la Palestine, a déclaré la professeur Susan Akran, de l’Université de Boston. En même temps, elle a insisté sur le fait que les poursuites de la CPI « sont nécessaires mais non suffisantes » pour mettre un terme à l’impunité en Palestine, étant donné la portée limitée du tribunal – sur les plans temporel et géographique ainsi que dans les termes de son cadre juridique.

« La Palestine est le test final de la crédibilité de l’ICC », a déclaré Triestino Mariniello, un représentant juridique des victimes de Gaza, au cours du même événement.

« La Palestine, l’Afghanistan et l’Irak ont vraiment été le genre de cas pour lesquels le tribunal a été instauré », a ajouté Mariniello.

Mais quant à savoir si les victimes de la seule superpuissance de la planète et de son allié pourront accéder à la justice, cela reste une question ouverte.

La mort de Shireen Abu Akleh montre bien le mépris d’Israël à l’égard des vies palestiniennes, la façon dont il blanchit sa responsabilité dans les morts de Palestiniens et dont ses puissants alliés le protègent de toute responsabilisation.

Et la mort violente et prématurée d’une journaliste qui a un nom archiconnu dans toute la Palestine et le monde arabe pourrait également s’avérer un test final pour la crédibilité d’un tribunal censé constituer le dernier recours dans le monde.

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Publié le 27 mai 2022 sur The Electronic Intifada
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

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