L’occupation agresse les familles des combattants de la liberté au moment où elles attendent le deuxième échange de prisonniers

Au moment où le peuple palestinien et les familles des prisonniers se préparent à la deuxième phase du premier stade de Toufan al-Ahrar (Déluge des Gens libres), l’échange de prisonniers entre la Résistance et l’occupation sioniste, non seulement l’occupation poursuit son offensive contre Jénine, mais elle cible spécifiquement aussi les familles des prisonniers libérés.

Samidoun, 24 janvier 2025

Comme il tentait de franchir le passage de Karameh vers la Jordanie afin de se rendre en Égypte et de pouvoir y accueillir son frère Jawad Jawarish, Abdullah Jawarish — un prisonnier libéré lui aussi – a été lui-même enlevé par l’occupation.

Les forces d’occupation ont envahi la maison de Zakaria Zubeidi, le héros du Tunnel de la Liberté, qui sera relâché au cours de l’échange, elles ont menotté sa femme, son fils et sa fille, leur ont bandé les yeux et ont saccagé la maison pendant des heures.

Ceci vient après les agressions contre les femmes prisonnières libérées dans la première phase de Toufan al-Ahrar, samedi 19 janvier : Les forces d’occupation avaient envahi les maisons de Rula Hassanein, la journaliste palestinienne qui avait été privée de sa fille en bas âge, Elia, et de Jenin Amr, l’étudiante palestinienne de l’Université de Hébron, après qu’elles avaient largement diffusé dans les médias des interviews mettant en lumière les conditions de détention et expériences des prisonnières.

En dépit de ces intrusions et attaques, 200 combattants palestiniens pour la liberté seront libérés demain grâce à la Résistance et aux sacrifices et à la détermination du peuple palestinien à Gaza et des forces de la résistance dans toute la région.

Vendredi 24 janvier, Abu Obeida, le porte-parole militaire des Brigades Izz el-Din al-Qassam du Hamas, le Mouvement palestinien de la Résistance islamique, ont désigné les quatre soldates sionistes qui seront échangées par la résistance lors de cette phase de l’accord.

Elles seront échangées contre 200 prisonniers palestiniens, dont 120 condamnés à vie et 80 à de longues peines. La liste présentée par l’occupation n’a pas encore été rendue publique par les organisations des prisonniers palestiniens et le Bureau médiatique des Prisonniers ; dès qu’elle le sera, nous la traduirons et la publierons.

Alors qu’il existe une liste – publiée par l’occupation – de plus de 700 Palestiniens devant être inclus dans l’échange, cette liste n’a pas encore été approuvée par la Résistance et elle ne sera pas officielle tant qu’elle n’aura pas été publiée par le Bureau médiatique des Prisonniers.

Parmi les prisonniers palestiniens devant être relâchés figurent des combattants pour la liberté purgeant de longues peines et qui ont joué un rôle majeur dans la Résistance palestinienne. Parmi ceux qui seront relâchés, certains seront déportés en dehors de la Palestine. Le Bureau médiatique des Prisonniers a déclaré :

« Il y a deux formes de déportation : la déportation pour une période indéfinie et la déportation temporaire conditionnelle, pendant un petit nombre d’années. Au prisonnier condamné à une lourde peine et dont la déportation a été prévue, sera proposé le choix, ce qui veut dire que la question lui sera soumise et qu’il prendra la décision lui-même de participer ou pas.»

Le Bureau médiatique des Prisonniers a déclaré que

« la République arabe d’Égypte est un lieu de réception des prisonniers dont la libération est prévue. (…) Le lieu final de déportation doit encore être discuté et consulté. Plusieurs options sont sur la table et le lieu de déportation sera annoncé après que les arrangements auront eu lieu. »

La Société des Prisonniers palestiniens et la Commission des Affaires des Prisonniers ont dit que, selon les informations en provenance du Comité international de la Croix-Rouge, elles commenceront à examiner les prisonniers libérés dès 5 heures du matin à la prison et que la libération aurait lieu entre 10 et 11 heures du matin le samedi 25 janvier.

Une fois de plus, comme tout au long de l’histoire des échanges de prisonniers, il est apparu clairement que c’est la Résistance qui apporte la libération aux prisonniers, à la terre et au peuple de Palestine, une Résistance qui s’étend depuis le cœur de Gaza, traverse la Palestine et opère au Yémen, au Liban, en Irak et en Iran pour enfin gagner les gens du monde entier.

Nous invitons instamment tout le monde sur terre à rejoindre le peuple palestinien de Gaza et de partout ailleurs, à célébrer les réalisations de la Résistance et l’humiliation subie par l’occupant, et à célébrer et accueillir chaque prisonnier libéré comme un héros authentique de notre mouvement mondial, lors des événements publics, par des affiches et via l’éducation du public, par des actions et des événements dénonçant partout le sionisme et l’impérialisme.

Nous invitons instamment tous les partisans de la Palestine et des communautés palestiniennes et arabes à recevoir et à honorer les prisonniers virtuellement et symboliquement – et à s’engager à poursuivre le mouvement jusqu’à ce qu’ils soient tous libres et jusqu’à la libération de toute la Palestine, du fleuve à la mer.

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