Que réserve à la Palestine la vague de gauche latino-américaine ?

Du Brésil au Chili, les Palestiniens ont de bonnes raisons de s’enthousiasmer autour de ces victoires de la gauche. Mais les nombreux défis des nouveaux gouvernements pourraient tempérer leurs espoirs.

Luiz Inácio Lula da Silva lors d’un rassemblement de campagne électorale à São Paulo, au Brésil, le 1er octobre 2022.

Luiz Inácio Lula da Silva lors d’un rassemblement de campagne électorale à São Paulo, au Brésil, le 1er octobre 2022. (Photo : Oliver Kornblihtt / Mídia NINJA / CC BY-NC 2.0)

 

Hussein Sameh, 16 janvier 2023

La semaine dernière, c’est avec horreur que le monde a vu, lors de ce que beaucoup ont qualifié de tentative de coup d’État fasciste, des partisans du président d’extrême droite sortant, Jair Bolsonaro, attaquer et occuper le congrès national, le palais présidentiel et la cour suprême, dans la capitale Brasilia.

L’attaque a eu lieu quelques jours après que Luiz Inácio da Silva (populairement surnommé « Lula ») a prêté serment comme président du Brésil – retournant ainsi au pouvoir après l’avoir occupé précédemment de 2003 à 2011 – suite à la défaite de Bolsonaro aux élections d’octobre 2022.

Il s’avère que la tentative de coup d’État a été définitivement déjouée : des centaines d’insurgés ont été arrêtés et Lula a promis d’appliquer la pleine force de la loi, et contre ceux qui ont été physiquement impliqués dans l’affaire, et contre ceux qui pourraient avoir financé le coup.

Malgré ces événements choquants qui ont eu lieu à Brasilia, il s’avère que Lula a assuré sa transition démocratique – une transition qui arrive dans le sillage d’une flopée de victoires électorales des partis et dirigeants de gauche en Amérique latine, de Gabriel Boric au Chili à Gustavo Petro en Colombie.

Avec d’autres gains de la gauche en Bolivie, en Argentine et au Honduras, ainsi qu’avec les gouvernements socialistes du Venezuela et de Cuba, les Palestiniens et leurs alliés ont augmenté leur espoir en ce que ce bloc de gauche nouvellement constitué – désormais avec l’État le plus puissant de la région comme figure de proue – pourrait être en mesure de réaliser vis-à-vis de la Palestine.

En considérant le dernier mandat de Lula et la position réactionnaire de Bolsonaro à l’égard de la Palestine, cet espoir n’est pas tout à fait infondé.

Néanmoins, l’excitation palestinienne quant au retour de Lula devrait être tempérée par la réalité de sa position actuelle vis-à-vis de leur cause ainsi que par les contraintes plus importantes auxquelles il est confronté en tant que président de retour.

Il conviendrait de tempérer tout autant ses attentes de la part des autres gouvernements de gauche de l’Amérique latine, même si ces derniers pourraient eux aussi proposer d’importants signaux et enseignements en faveur de la Palestine.

 

Les années Bolsonaro

Au cours des quatre années de son mandat, Bolsonaro a fait d’Israël une partie intégrante de ses plates-formes de politique tant étrangère qu’intérieure, reflétant ainsi la politique des autres dirigeants d’extrême droite ou autoritaristes, de la Hongrie à l’Inde.

Sur la scène internationale, Bolsonaro s’est engagé à suivre les traces de l’administration Trump en transférant l’ambassade du Brésil à Jérusalem (une promesse qu’il n’a finalement pas tenue), et il a ouvert une nouvelle mission commerciale dans la ville ; il a soutenu les efforts israéliens en vue de bloquer l’enquête de la Cour pénale internationale sur les crimes de guerre en Palestine ; et il a rallié les rangs des États-Unis en s’opposant aux résolutions de l’ONU condamnant Israël (Sur le point de s’en aller, et en guise de cadeau d’adieu, Bolsonaro s’est abstenu, lors d’un vote de l’Assemblée générale, de soumettre l’occupation israélienne à la Cour pénale de justice).

Ces positions pro-israéliennes s’étendent à d’autres membres de sa famille. Lors d’une visite présidentielle en Israël, on a vu les fils de Bolsonaro enfiler des t-shirts FDI ; l’un d’eux – Flavio, alors membre de l’Assemblée législative de Rio de Janeiro et allié politique du président – a honteusement tweeté, en réponse au Hamas qui condamnait la visite, qu’il « voulait qu’ils explosent ».

Au niveau intérieur, la passion de Bolsonaro pour Israël a beaucoup à voir avec le fait qu’il courtise le vaste et influent électorat chrétien évangéliste pour lequel – tout à fait à l’instar des États-Unis – Israël nourrit un respect sacré parce qu’il croit à l’enlèvement (ou ravissement, c’est-à-dire la montée au ciel après la mort, NdT) de l’Église. Sa femme Michelle, une évangéliste dévote, a été photographiée portant un t-shirt orné d’un drapeau israélien alors qu’elle déposait son bulletin de vote lors des élections, en octobre dernier, et c’est une allusion clairement tendancieuse à ce qui précède. De même, bien qu’il soit lui-même catholique, Bolsonaro a choisi d’être baptisé dans le Jourdain, lors de sa visite dans la région.

Au-delà du messianisme, Israël est salué comme un État modèle pour les aspirations ethno-nationalistes de Bolsonaro : C’est un bastion du militarisme, un pays raciste, avec une politique théocratique qui s’aligne très confortablement sur l’idée réactionnaire du « cidadão de bem » (le bon citoyen). Il n’est pas étonnant que les drapeaux israéliens soient devenus communément présents lors des manifestations d’extrême droite – y compris parmi les participants à la tentative de coup d’État de la semaine dernière à Brasilia.

Bien au contraire, Lula a sans relâche fait mention de son soutien à la cause palestinienne, dans le préambule des élections d’octobre, il a rencontré des membres de la communauté palestinienne du Brésil en vue de réaffirmer son engagement.

Le parti de Lula, le « Partido dos Trabalhadores », ou PT, soutient fermement la Palestine lui aussi ; pendant le gouvernement de Dilma Rousseff, la protégée politique de Lula et sa successeure, on n’oubliera pas qu’elle a refusé d’accepter la nomination de l’ambassadeur d’Israël Dani Dayan en raison de ses liens avec le mouvement des colons.

Au cours de son précédent mandat, Lula s’est lui-même chargé de la diplomatie brésilienne sur le plan de la géopolitique moyen-orientale, y compris en contribuant à mettre sur pied l’accord nucléaire avec l’Iran. On s’attend à ce qu’il poursuive une politique proactive similaire dans la région en cherchant à rompre l’isolationnisme relatif des années Bolsonaro.

Malgré tout cela, il est important de reconnaître, tout d’abord, que le Lula de 2023 n’est pas le Lula de 2003. Bien qu’il soit originaire d’une tradition radicale de l’organisation syndicale à l’époque de la dictature militaire du Brésil, la politique de Lula s’est substantiellement adoucie, déjà même avant sa première victoire présidentielle en 2002.

Il ne faut pas croire pour autant qu’il ne pourra plus de nouveau donner aux Brésiliens l’occasion de rêver à un futur meilleur ou qu’il réduira les nombreuses réalisations de ses mandats antérieurs qui eurent un impact substantiel sur l’existence des plus marginalisés des Brésiliens.

Mais Lula a sensiblement glissé vers le centre, au point que son précédent adversaire politique, Geraldo Alckmin, de la droite traditionnelle, est aujourd’hui son vice-président.

Lula va également devoir faire face à un énorme défi, durant son mandat, avec les candidats d’extrême droite qui représentent souvent l’électorat chrétien évangéliste fortement présent désormais dans les deux chambres, après les récentes élections.

De plus, bien que Lula constitue sans nul doute une amélioration majeure comparé à Bolsonaro, les Palestiniens doivent se rappeler que Lula a également approuvé un accord libre-échangiste entre Israël et Mercosur (la principale organisation commerciale de l’Amérique du Sud) en 2010, et que le commerce entre Israël et le Brésil est demeuré quasiment constant.

Que ce soit sous Lula ou Rousseff, le « business as usual » semble avoir prévalu dans les tractations entre les deux États. Ceci inclut des liens militaires et de nombreux contrats sécuritaires : selon des données émanant du SIPRI (Institut international de recherche sur la paix, installé à Stockholm), entre 2009 et 2018, Israël a fourni au Brésil 6,6 pour 100 de ses principales armes conventionnelles.

 

Défis domestiques, limites extérieures

Sur le plan régional, 2022 a également assisté à l’investiture du nouveau président du Chili, Gabriel Boric, un ancien dirigeant des protestations estudiantines, et à celle du premier président de gauche de la Bolivie, Gustavo Petro, un ancien chef de la guérilla.

Boric a longtemps fait état en public de sa politique propalestinienne et, l’an dernier, il a reporté son acceptation des lettres de créance du nouvel ambassadeur d’Israël au Chili, Gil Artzyeli, en réponse à l’assassinat par les forces israéliennes d’Odai Trad Salah, 17 ans, à Kufr Dan, une ville de Cisjordanie.

Petro et sa vice-présidente Francia Márquez se sont très peu exprimés sur la Palestine même, mais la plate-forme progressiste qu’ils ont continué de diriger et leurs démarches géopolitiques vis-à-vis de Cuba et du Venezuela constituent des signes positifs de la façon dont la Colombie pourrait s’aligner au niveau mondial.

Par conséquent, à des degrés variables, la majorité des États d’Amérique latine sont actuellement dirigés par des gouvernements de centre-gauche ou de gauche. Mais, exactement comme Lula au Brésil, chacun est aux prises avec ses défis spécifiques propres, y compris des confrontations avec une extrême droite résurgente et réactionnaire.

Récemment, au Chili, Boric a perdu un référendum portant sur une nouvelle constitution censée remplacer celle datant de la dictature militaire d’Augusto Pinochet.

En Argentine, la vice-présidente Cristina Fernández de Kirchner (qui a survécu il y a peu à une tentative d’assassinat) a été condamnée à six ans de prison sur des accusations de fraude à l’époque où elle était présidente, de 2007 à 2015.

Au Pérou, pendant ce temps, bien qu’il ait battu Keiko Fujimori, fille de l’ancien dictateur Alberto Fujimori, lors des élections présidentielles de 2021, Pedro Castillo a déjà été privé de son pouvoir et emprisonné, ce qui a amené l’État à commanditer des meurtres de participants à des manifestations de masse émanant de la base paysanne et indigène proche de Castillo. Et, cette semaine-ci, la vice-présidente colombienne Francia Márquez a elle-même échappé à une tentative d’assassinat.

En sus des expériences récentes en Bolivie et au Brésil avec les anciens présidents, respectivement Evo Morales et Dilma Rousseff, et les longs efforts des EU en vue de déstabiliser le Venezuela et Cuba via des sanctions, la menace reste très présente pour les gouvernements de gauche envisageant de poursuivre l’un ou l’autre agenda radical, même modeste, menaçant les élites économiques locales ou les intérêts américains, qui sont très souvent les mêmes, quoique pas toujours.

Ce qui unit en fin de compte ces différents États, toutefois, c’est leur opposition aux héritages du colonialisme de peuplement.

Malgré les agendas progressistes des divers gouvernements, tous ont besoin de faire face à leurs contradictions inhérentes d’États bâtis sur la destruction de civilisations indigènes et sur le dos du travail africain et indigène soumis à l’esclavage.

Dans une économie mondiale capitaliste, cela exacerbe les tensions ressenties par bon nombre de ces gouvernements sur le plan de la sauvegarde et du respect des terres indigènes, des communautés marginalisées, de l’environnement et du prétendu « développement », qu’il s’agisse des Mapuche au Chili ou des peuples indigènes de l’Amazone.

Confrontée à la menace existentielle du changement climatique, aux retombées de la pandémie de la COVID-19, à l’inégalité et à la pauvreté rampantes et aux racisme systémique, il ne devrait pas être surprenant que la Palestine ait tant de mal à devenir une des premières priorités pour l’Amérique latine.

En effet, dans le cas du Brésil, Lula peut même estimer peu sage de provoquer le droit des chrétiens évangélistes sur la politique étrangère concernant Israël et la Palestine, quand il a tant de choses à réaliser sur le plan intérieur.

Finalement, et ce n’est pas le moins important, un défi crucial qui attend ces gouvernements latino-américains de gauche vis-à-vis de la Palestine réside dans l’incapacité et l’absence d’imagination permanentes de la direction palestinienne officielle, représentée par une Organisation de libération de la Palestine (OLP) incapable et par son corps pseudo-gouvernemental, l’Autorité palestinienne (AP).

Suite à la « marée rose » d’entre 2009 et 2011, une période qui a vu un changement de cap vers la gauche dans les Amériques, il y a eu toute une série de reconnaissances de l’État de Palestine en ligne avec la poussée diplomatique de l’OLP aux Nations unies. Mais bien que cela ait été important, symboliquement, le discours de l’OLP doit encore se distancier substantiellement d’un cadre d’Oslo de plus en plus défunt, dans le même temps que l’AP n’a fait que s’enraciner plus encore comme une sous-traitante de l’occupation israélienne.

La faiblesse de l’OLP a été particulièrement débilitante, pour la mobilisation internationale. Le statut reconnu de l’organisation comme « unique représentante » du peuple palestinien n’est pas qu’un titre officiel pour des corps internationaux comme l’ONU ; au contraire, elle garde un poids politique et populaire dans une grande partie de l’Amérique latine et de l’hémisphère Sud en raison du soutien et de la solidarité historiques de l’OLP envers les mouvements révolutionnaires et anti-impérialistes de la région, et on peut retrouver cet héritage dans bon nombre des actuels gouvernements de gauche.

Ce statut, toutefois, fait qu’il est plus malaisé aujourd’hui, pour la vague de gouvernements latino-américains progressistes, d’adopter des positions allant plus loin que la vision insipide de l’officielle direction palestinienne.

C’est très bien illustré par les déclarations de Lula sur la Palestine qui s’inscrivent solidement dans le cadre de la solution caduque à deux États, et dans la déclaration de Boric lors de son discours à l’ONU en septembre dernier qui reflétait effectivement la ligne à deux États de l’OLP.

Il reste bien des choses que ces États latino-américains pourraient faire mais, tant que l’OLP sabotera, cooptera et tempérera les initiatives de la société civile comme Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), et qu’elle poursuivra des négociations en faveur d’un projet d’État et vouées d’avance à l’échec, il ne restera que relativement peu de base ou d’incitatif pour que des gouvernements latino-américains s’enhardissent au-delà de leurs positions actuelles, particulièrement lorsqu’en retour, les Palestiniens n’ont que peu de chose à proposer sur le plan matériel.

 

De l’inspiration en vue de s’organiser politiquement

Néanmoins, il existe en Amérique latine des raisons réelles de se montrer optimiste en faveur de la Palestine.

Dans la quasi-totalité de la région, il y a une absence relative de politique hostile et de restriction d’espace contre l’activisme palestinien telle que nous l’avons vue appliquée en Amérique du Nord et en Europe.

En fait, en 2021, le Congrès chilien a élaboré une législation visant à interdire les marchandises et services en provenance des colonies israéliennes dans les territoires occupés.

Cuba et le Venezuela, dans l’intervalle, continuent de n’entretenir aucun lien avec Israël, après avoir durci leurs relations avec l’État, respectivement en 1973 et en 2009.

En outre, les nouveaux gouvernements progressistes sont très vraisemblablement plus réceptifs à l’égard des demandes populaires émanant des mouvements de masse palestiniens et, comparés à leurs prédécesseurs de droite, ils peuvent être plus susceptibles d’être influencés, d’accepter des négociations et de ramener en arrière leur politique à l’égard d’Israël.

Par-dessus tout, les Palestiniens et leurs alliés peuvent tirer de la force des mouvements et campagnes qui ont accompagné et poussé ces gouvernements au pouvoir.

Les syndicats et les mouvements sociaux au Brésil, à l’instar du « Movimento Sem Terra » (Mouvement des gens sans terre) et du « Movimento dos Trabalhadores Sem-Teto » (Mouvement des travailleurs sans toit), ont placé leur soutien derrière la candidature de Lula et sont redescendus dans les rues cette semaine afin de défendre son gouvernement élu. Et, après des centaines d’années de colonialisme de peuplement et quatre années d’offensives violentes contre leurs terres par le gouvernement Bolsonaro, les peuples indigènes de l’Amazone continuent de résister et de revendiquer leur souveraineté.

Au Chili, Boric a été élu au nom des revendications mapuche envers l’autodétermination et de ses propres années de travail d’organisation estudiantine et de protestation sociale remontant à 2011.

De même, en Colombie, le gouvernement Petro-Márquez a été propulsé vers la victoire suite à une année de soulèvement contre les réformes du président néolibéral Iván Duque, et grâce aussi à des décennies de travail d’organisation afro-colombienne et indigène contre l’extractivisme et la violence de l’État.

Le travail d’organisation féministe a également explosé dans la région avec le mouvement « Ni una menos » (Pas une de moins), culminant en 2020 avec la légalisation de l’avortement en Argentine.

Et, en Haïti, les protestataires n’ont cessé de réclamer la démocratie et de meilleures conditions de vie plutôt que la poursuite de l’intervention américaine.

Avec ces mouvements et d’autres encore, antifascistes, abolitionnistes et favorables aux droits LGBTQ+, l’Amérique latine montre au monde entier le pouvoir du peuple organisé.

Et, en agissant de la sorte, elle fournit aux Palestiniens et à leurs alliés d’abondantes opportunités de mettre sur pied des luttes véritablement internationalistes et collectives.

On a assisté à un exemple édifiant de la chose en 2021, quand des connexions de solidarité ont été forgées entre les communautés palestiniennes et colombiennes de la diaspora en Europe et en Amérique du Nord, au cours de l’Infifada de l’Unité et au point culminant du soulèvement colombien.

Marchant ensemble dans les rues, ces communautés ont mis en évidence les liens entre leurs luttes contre le militarisme, le colonialisme de peuplement et le terrorisme de l’État.

De façon tout aussi importante, les gains de la gauche en Amérique latine devraient non seulement fournir de l’inspiration aux Palestiniens et à leurs alliés afin de mobiliser le pouvoir populaire en vue de gains matériels, mais devraient également servir de modèle à l’avenir pour le soutien et l’activisme de masse en faveur de la Palestine.

Si un gouvernement palestinien progressiste devait être victorieux et conserver le pouvoir face aux énormes défis locaux et internationaux, il va lui falloir s’appuyer sur des mouvements sociaux comme ceux-ci afin de consolider sa force et sa popularité. Et c’est précisément là que les Palestiniens doivent investir leur solidarité.

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Hussein Sameh est un Anglo-Palestinien qui vit à Londres. Ses recherches et ses écrits se sont concentrés sur la politique étrangère entre l’Amérique latine et la Palestine, ainsi que sur le régime israélien. Il a contribué à des sites comme Al-Shabaka, Al Jazeera English, +972 Magazine et Mondoweiss.

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Publié le 16 janvier 2023 sur +972 Magazine
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

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