Mobilisations contre le racisme et les violences policières

De Charleroi à Seneffe, en passant par La Louvière, des membres de la Plateforme Charleroi-Palestine se sont mobilisés contre le racisme et les violences policières et pour soutenir les prisonnières palestiniennes.

 

Le 21 mars, journée de lutte contre le racisme, la Plateforme Charleroi-Palestine a animé un stand dans le cadre d’un Festival de la Diversité, et a attiré l’attention sur le sort des prisonnier.e.s palestinien.ne.s, victimes du régime raciste de colonialisme de peuplement israélien.

Au stand, de nombreuses personnes ont pu exprimer leur soutien à la résistance des prisonniers palestiniennes en leur écrivant une carte ou une lettre.

 

Le 21 mars, journée de lutte contre le racisme, la Plateforme Charleroi-Palestine a attiré l'attention sur le sort des prisonnier.e.s palestininien.ne.s

 

Le 21 mars, journée de lutte contre le racisme, la Plateforme Charleroi-Palestine a attiré l'attention sur le sort des prisonnier.e.s palestininien.ne.s

Le 21 mars, journée de lutte contre le racisme, la Plateforme Charleroi-Palestine a attiré l'attention sur le sort des prisonnier.e.s palestininien.ne.s

 

Dans un flyer, la Plateforme expliquait que le racisme est à l’origine des crimes génocidaires.

Nous avons toutes et tous en tête la propagande nazie décrivant les juifs comme “sous-humains”, les colonialistes traitant les peuples indigènes de “sauvages”, de “barbares” », et au Rwanda, la Radio Télévision Libre des Mille Collines qui incitait à la haine contre les Tutsis, les comparant à des « cafards à exterminer ». Tout cela illustre comment la déshumanisation a préparé le terrain aux atrocités.

Récemment, le ministre israélien Yoav Gallant annonçait au troisième jour du génocide à Gaza, qu’Israël « imposerait un siège total à Gaza. Ni électricité, ni nourriture, ni eau, ni carburant – tout est fermé. », ajoutant « Nous combattons des bêtes humaines et nous agissons en conséquence » en parlant des 2,3 millions de Palestiniens de Gaza, dont une moitié d’enfants. Cela rappelle ces épisodes sombres de notre histoire.

Dans son flyer, la Plateforme soulignait également le devoir de soutenir la résistance 

Les juifs, les Congolais, les Algériens, les Rwandais, les Africains du Sud et bien d’autres peuples s’opposaient, résistaient à l’oppresseur, aux génocidaires. Aujourd’hui, les Palestiniens s’opposent également à leur oppresseur. Il est de notre devoir de les soutenir afin que l’on puisse vraiment dire un jour « Plus jamais ça ! »

 

 

Le 21 mars, journée de lutte contre le racisme, la Plateforme Charleroi-Palestine a attiré l'attention sur le sort des prisonnier.e.s palestininien.ne.s

 

Le même jour à La Louvière, des membres étaient présents dans une Marche contre le racisme réclamant la libération de Georges Abdallah, le plus ancien prisonnier de l’Europe, résistant de la cause palestinienne, contre le racisme, le colonialisme et l’impérialisme.

 

Mobilisation contre les violences policières

Samedi 23 mars, une mobilisation “Justice pour Imad” a eu lieu à Seneffe. Ce père de famille de 42 ans était abattu, il y a un an, par la police au terme d’une course-poursuite qui s’était terminée dans le quartier du Clos des Lilas.

Des membres de la Plateforme Charleroi-Palestine et de Bruxelles Dévie étaient présents en soutien à la famille.

 

Il y a un an, Samidoun Bruxelles avait exprimé son indignation suite à ce nouvel homicide commis par la police belge.

En tant que Palestiniens et amis de la Palestine, nous exprimons notre solidarité avec toutes les communautés aux prises avec la violence, la brutalité et les homicides perpétrés par la police. De même que l’impérialisme, dont l’impérialisme belge, est depuis longtemps un partenaire du sionisme en Palestine, nous percevons le racisme d’État et la répression policière ici comme une fonction également de l’État impérialiste et de sa militarisation contre nos communautés. Nous réclamons la justice, la responsabilisation et voulons en même temps que soit mis un terme à cette terreur policière raciste et coloniale.

 

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