Fayez Taneeb : il n’y a pas qu’une solution au conflit…

Fayez Taneeb, agriculteur palestinien de la région de Tulkarem, dont les Israéliens ont confisqué la majeure partie des terres agricoles pour ériger leur mur de l’apartheid, et qui doit en outre subir les multiples conséquences de l’installation sur des terres confisquées d’usines chimiques israéliennes extrêmement polluantes, témoignera samedi devant le Tribunal Russell pour la Palestine, qui tiendra sa seconde session à Londres.

Jeudi, il était l’hôte de la Plate-forme Charleroi-Palestine et de Génération Palestine à Charleroi. Après avoir le matin rencontré des étudiants de l’Institut Provincial Supérieur des Sciences sociales, et ensuite eu un échange avec des militants du Mouvement Ouvrier Chrétien, il a pris la parole le soir devant un public enthousiaste et admiratif au Théâtre de L’Eden.

Nous vous livrons ici un bref extrait de ses propos, qui entrent en résonance avec un article de Haaretz qui, au même moment, proclame que « les implantations [terme utilisé en Israël pour désigner les colonies juives en Cisjordanie] détruisent le sionisme« . Pour l’auteur de cet article (qui n’est pas le premier du genre), Ari Shavit, si Israël s’obstine à ne pas vouloir définir ses frontières, comme il le fait depuis ses origines dans le but évident de toujours les repousser plus loin, il n’y aura en fin de compte pas d’État juif du tout… (évidemment ce qu’il envisage comme une menace sonne à d’autres oreilles comme une promesse !)

Fayez Taneeb, du point de vue qui est légitimement le sien, ne dit pas autre chose. Il y a trois solutions…

 

Voir aussi son témoignage devant le Tribunal Russell sur la Palestine, le 20 novembre à Londres

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