Fred Hampton, l’internationalisme et la Palestine

L’avocat Jeffrey Haas, discute de son travail dans la dénonciation de l’assassinat par la police et le FBI du dirigeant Black Panther Fred Hampton et de son engagement dans le soutien de la libération palestinienne.

Fred Hampton, dirigeant Black Panther, Dirksen Federal Building, 1969. (Photo : Paul Sequeira)

Fred Hampton, dirigeant Black Panther, Dirksen Federal Building, 1969. (Photo : Paul Sequeira))

Par Sandra Tamari, 24 février 2021

Sandra Tamari, du Projet Adalah pour la justice (AJP), s’est entretenue en vidéoconférence avec l’avocat Jeffrey Haas (*), membre du bureau de consultance de l’AJP, avocat de la famille de Fred Hampton et auteur du livre  The Assassination of Fred Hampton : How the FBI and the Chicago Police Murdered a Black Panther (L’assassinat de Fred Hampton : Comment le FBI et la police de Chicago ont assassiné un Black Panther)

AJP. Que s’est-il passé le jour du raid ? Comment êtes-vous devenu l’avocat de la famille de Fred Hampton et des autres survivants du raid policier qui s’était traduit par l’assassinat de Hampton ? Vous avez parlé de ces événements dans votre livre L’assassinat de Fred Hampton. Pourriez-vous nous donner un aperçu de ce que vous avez fait et de la façon dont vous avez été impliqué dans cette affaire ? 

JH. La nuit où le Dr Martin Luther King a été tué, il y a eu des émeutes à Chicago. Je me suis rendu au poste de police pour défendre certains des jeunes gens [en prison] parce qu’ils [les flics] ramassaient au hasard les gens dans la rue alors qu’ils ne faisaient rien d’autre que regarder. Dennis Cunningham était là, un autre avocat venu comme volontaire cette nuit-là, et nous sommes devenus le noyau de la formation du People’s Law Office (PLO) un an plus tard. Je travaillais à la Legal Aid (Aide juridique) et la plupart des fondateurs du PLO y travaillaient également. Fred Hampton est venu auprès de Dennis et a dit :

« Nous avions besoin de gens pour nous représenter. Les Panthers se font arrêter parce qu’ils vendent des journaux, parce qu’ils se rendent à des manifestations, enfin, chaque fois qu’ils descendent dans la rue. Nous avons besoin d’un bureau juridique pour représenter le mouvement, parce que nous sommes harcelés en permanence par la police. »

C’est ainsi que nous avons lancé le People’s Law Office en 1969, nous étions six, dans ce qui avait été le « Fless Homemade Sausage Shop » (un atelier de charcuterie artisanale). Nous avons gardé l’enseigne pendant toute la première année. C’étaient des débuts très humbles, mais nous avions beaucoup de travail à défendre les différentes parties du mouvement, et ce, dès le premier jour où nous avons ouvert. 

J’ai rencontré Fred Hampton à l’avant-veille du 4 décembre [1969], le jour du raid. Je suis allé au bureau du Panther afin d’obtenir les infos destinées à la préparation des documents qui leur permettraient d’acheter leur bureau à Madison Street. La police de Chicago avait attaqué le bureau à deux reprises et le FBI une autre fois. La police l’avait incendié une fois et les flics avaient uriné sur les céréales destinées au Breakfast Program (Programme du petit déjeuner pour les enfants défavorisés), et ils s’étaient en outre emparés de la liste des donateurs. Les gens chargés de l’application des lois avaient laissé le bureau en ruine. Ils [les Panthers] avaient été expulsés et, de ce fait, ils voulaient rester à Madison Street. J’ai quitté le bureau des Panthers le 2 décembre après avoir rencontré Fred et lui avoir répété sa devise pour dire au revoir, « Le pouvoir au peuple », et je prévoyais de revenir deux jours plus tard, une fois les documents dûment complétés.  

Le matin du 4 décembre, à 6 heures, mon partenaire juridique est venu frapper à ma porte de derrière. Je me suis levé pour aller ouvrir. Skip était déjà en costume cravate et il m’a dit : « Les flics ont fait un raid contre la crèche des Panthers. Le secrétaire est mort. » Il a poursuivi :

« Ç’a été un raid matinal. Tout ce que je sais, c’est que Fred a été tué et que d’autres se sont fait tirer dessus. Je vais à la morgue avec Bobby Rush afin d’identifier le corps. »

J’étais abasourdi par la nouvelle et j’ai marmonné : « Que puis-je faire ? » Skip a dit qu’il y avait des survivants du raid au bureau de police local, au 18e district. « Pourquoi n’irais-tu pas les interviewer ? » Alors que Skip et d’autres membres de notre bureau se rendaient à l’appartement où le raid avait eu lieu (et sur lequel on n’avait pas apposé les scellés), je me suis rendu au bureau de police de Wood Street. 

Tout d’abord, on m’a interdit de rendre visite aux survivants du raid, suite à l’ordre de [l’attorney du comté de Cook, Edward] Hanrahan, à qui les participants au raid étaient rattachés – c’était un procureur très ambitieux et héritier apparent de Richard Daley [à l’époque, maire de Chicago]. Il a expliqué que personne ne pouvait les voir. Mais j’ai appelé quelqu’un que je connaissais au bureau et je leur ai lu un statut disant que c’était illégal d’empêcher un avocat essayant de voir quelqu’un qui était détenu en garde à vue. Ils m’ont laissé entrer de mauvaise grâce et j’ai pu voir Deborah Johnson [la partenaire de Fred]. Ils l’ont laissée entrer dans la pièce. Elle était toujours en chemise de nuit et elle était très visiblement enceinte, tout en pleurs et tremblante et elle me regardait d’un air interrogateur, de sorte que je me suis présenté. J’ai demandé ce qui s’était passé et elle m’a dit :

« Les policiers ont frappé à la porte et ils sont entrés en ouvrant le feu. Au bout d’un instant, ils m’ont sortie de la chambre à coucher à l’arrière, parce que j’étais couchée sur Fred, pour tenter de le protéger. Quand ils m’ont sortie, il n’y avait toujours pas de sang sur le lit. J’ai entendu deux agents entrer [un peu après] et l’un d’eux a dit : ‘Je ne suis pas sûr qu’il puisse le faire, il est toujours vivant ?’ Puis j’ai entendu deux coups de feu et l’autre a dit : ‘Ça va, il est mort, maintenant.’ »

Plus tard, quand nous avons fait l’autopsie, nous avons découvert qu’il y avait eu deux balles parallèles tirées de très près dans la tête de Fred Hampton. Ainsi donc, c’est ce qu’elle m’a dit et les autres survivants m’ont dit eux aussi ce qu’ils avaient vu du raid, et cela complétait l’histoire de la fille. Et c’est ainsi que ça a débouché sur un procès long de treize ans pour imputer cet homicide à la police de Chicago qui, en fait, avait appuyé sur la détente, mais aussi au FBI.  

Couverture livre : The Assassination of Fred Hampton : How the FBI and the Chicago Police Murdered a Black Panther, édition remise à jour, par Jeffrey Haas.

Couverture du livre : The Assassination of Fred Hampton : How the FBI and the Chicago Police Murdered a Black Panther, édition remise à jour, par Jeffrey Haas.

AJP. Comment ce procès a-t-il commencé ? 

JH. Eh bien, tout de suite, naturellement, nous avons commencé par Hanrahan et les participants au raid. Hanrahan avait des motivations suffisantes du fait qu’il était candidat à la mairie. Il avait déclaré que les membres des gangs à Chicago n’étaient « rien d’autre que des animaux » et il disait des Panthers que c’était un gang. Nous savons que la police dépendant de Hanrahan avait effectué le raid d’avant l’aube contre l’appartement de Hampton. Ils voulaient s’y rendre lourdement armés afin de l’exécuter. Ce qu’ils finirent par admettre, et ce que notre examen de l’appartement et des preuves physiques montra, c’est que les policiers en civil étaient entrés avec une mitraillette, des fusils, une carabine de calibre .30 et des armes de poing. Ils tirèrent plus de 90 coups, tuant Mark Clark, puis exécutant Fred Hampton, et blessant encore quatre autres Panthers dans l’appartement.

Immédiatement après le raid, Hanrahan tint une conférence de presse et déclara que les Panthers avaient dressé une embuscade à ses agents, mais les preuves physiques révélèrent que 90 coups de feu avaient été tirés par la police et que le seul coup de feu d’un Panther était un tir réflexe de Mark Clark dans le plafond après qu’il avait été mortellement blessé.  

AJP. Une des choses qui me semble curieuse, du fait que nous assistons aujourd’hui à une résurgence d’énergie socialiste dans le pays et à des mouvements qui affrontent le capitalismes, c’est que Fred Hampton et les Black Panthers à Chicago faisaient du travail réellement révolutionnaire, en formant la Rainbow Coalition (la Coalition de l’Arc-en-Ciel), en organisant des choses qui allaient au-delà des limites en vue de constituer des alliances avec les blancs pauvres des Appalaches et les Portoricains de la ville. Cette mise sur pied d’une coalition au-delà des barrières raciales en vue d’établir une conscience de classe, me semble-t-il, devait être perçue comme une menace réelle, par le gouvernement américain. Pendant le temps que vous avez travaillé sur l’affaire, qu’avez-vous appris des motivations du gouvernement américain pour liquider les Black Panthers et abattre Fred Hampton ? 

JH. En 1970, nous avons intenté un procès de droits civiques contre Hanrahan et la police de Chicago et, deux ans plus tard, nous y avons ajouté le FBI quand nous avons appris son rôle dans le lancement de la conspiration qui a débouché sur ce raid. En 1972, les opposants à la guerre de Vietnam se sont emparés de documents dans un bureau du FBI et ceux-ci menèrent à la découverte du programme COINTELPRO (un programme de contre-intelligence du gouvernement fédéral), qui ciblait le mouvement tout entier, mais en particulier le mouvement noir. Hoover déclara que le parti du Black Panther était « la pire menace contre la sécurité interne des États-Unis ». Hoover fit parvenir une directive à tous les agents du FBI dans les villes où il y avait des sections des Panthers à « mettre sens dessus dessous, à détruire et à neutraliser » par tous les moyens nécessaires, il fallait paralyser le Programme des petits déjeuners pour enfants et empêcher la venue d’un « messie » susceptible d’unifier et d’électriser les masses noires.

Le jeune et très inspirateur Fred Hampton, à Chicago, correspondait certainement à cette description. Il avait la faculté de parler et d’organiser les mères bénéficiant de l’aide sociale, les étudiants des universités, les blancs des Appalaches, à Uptown (la ville haute) qui, à l’instar des Panthers, connaissaient des conditions de logement lamentables et se faisaient brutaliser par la police, ainsi que la Puerto Rican Young Lords Organization (Organisation des jeunes seigneurs portoricains). Il en sortit finalement la Coalition Arc-en-Ciel, qui agrandit l’impact de Fred Hampton et des Panthers. Ils découvraient des similarités dans bon nombre de ces communautés, mais n’acceptèrent en aucune façon le suprémacisme blanc. En tant que dirigeants des Young Patriots (Jeunes Patriotes), les groupes des Appalachiens blancs dirent que leur tâche consistait à faire en sorte que les blancs soient solidaires avec les personnes vivant dans des conditions d’oppression similaires, et de ne pas regarder les blancs en haut de l’échelle ni de rivaliser avec eux. Les Panthers organisaient une coalition de la classe ouvrière qui soutenait le Black Power (Pouvoir noir). Les Panthers s’opposaient totalement à la guerre du Vietnam et soutenaient les luttes de libération anticoloniale dans le monde entier. Ils se percevaient comme faisant partie de ce que Fred appelait la « lutte prolétarienne internationale ».

AJP. Vous organisez autour de la Palestine, dans le Nouveau-Mexique. Comment vous êtes-vous trouvé impliqué en tant qu’organisateur de la solidarité avec la Palestine ?

JH. Ce fut un développement naturel, du fait que les Panthers parlaient des droits humains et de l’égalité des droits et, ainsi donc, quand vous êtes ouvert à cela, vous n’avez vraiment pas l’intention d’accepter l’injustice où que ce soit. J’ai grandi dans une congrégation juive réformiste à Atlanta, qui n’était pas particulièrement sioniste, mais nous avions entendu tous les mythes disant : « Si nous donnons de l’argent, nous planterons des arbres afin de faire fleurir le désert », et non pas pour cacher ce qui avait été fait aux villages palestiniens. Comme beaucoup d’autres et moi-même avons repris les luttes de libération des habitants de l’Amérique centrale qui se battaient pour leur libération, la question de la Palestine est apparue directement quand nous avons appris ce qui se passait au Guatemala. La junte corrompue tuait et enfermait des masses d’autochtones dans des camps d’internement qui recevaient une aide directe de l’État d’Israël. Pourquoi Israël faisait-il le sale boulot des États-Unis ? Pourquoi Israël continua-t-il à soutenir jusqu’au bout le gouvernement d’apartheid en Afrique du Sud ? Il fut bientôt évident qu’Israël même était un État d’apartheid et qu’il n’avait pas seulement choisi le camp d’autres oppresseurs coloniaux autoritaires, mais qu’il avait également tenté d’en tirer un bénéfice financier en vendant à d’autres puissances colonialistes et impérialistes toute cette technologie de surveillance et en armement qu’il utilisait pour réprimer le peuple palestinien.

Avec les premières agressions contre Gaza, en 2014, j’ai contribué à organiser un groupe appelé Another Jewish Voice (Une autre voix juive) à Santa Fe. Il y eut également Another Jewish Voice à Albuquerque et nous avons fusionné. Nous continuons à faire du travail d’organisation et à soulever des questions, à protester en tant qu’habitants de Santa Fe pour la justice en Palestine (Santa Feans For Justice in Palestine). Nous exposons sur un mur on ne peut plus public nombre d’œuvres d’art explicites dépeignant les atrocités commises sur la jeunesse palestinienne voici un an et nous avons secoué un tas de consciences (…) et non sans surprise, nous avons reçu quelques ripostes de la part des sionistes. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la Nation rouge, du fait que ces personnes font souvent ressortir la connexion entre les luttes des Américains autochtones et les luttes des Palestiniens contre le colonialisme. Un grand nombre de techniques, d’appareils et d’engins militaires qu’Israël utilise contre les Palestiniens ont été expliqués et fournis aux institutions américaines chargées de l’application de la loi, qui s’en servent contre le mouvement noir, par exemple à Ferguson, ou contre le mouvement des Protecteurs de l’eau (Water Protectors) dirigé par les autochtones à Standing Rock. 

AJP. L’histoire de Fred Hampton a été réintroduite dans l’imagination populaire avec le film “Judas and the Black Messiah” (Judas et le Messie noir). Pouvez-vous nous dire si vous estimez que le film a atteint son but et ce que vous auriez peut-être souhaité qu’il eût un peu mieux développé ?

JH.   Eh bien, évidemment, puisque j’ai écrit un livre sur le sujet, j’en connais un rayon, mais je ne pense pas qu’on puisse complètement blâmer un film de deux heures de n’avoir pas inclus des choses dont vous-même pensez qu’elles sont très importantes, parce que ces gens ne peuvent choisir tout et qu’ils perdraient en efficacité s’ils le faisaient. Ils ont raison pour un tas d’aspects de Fred Hampton : le puissant orateur qu’il fut, sa façon d’organiser la Rainbow Coalition et précisément l’impact puissant qu’il a eu sur la communauté noire et bien au-delà aussi.

Je crois aussi qu’ils ont eu raison en montrant à quel point le FBI avait été malfaisant. Cela a été très personnalisé dans le film, ce qui l’a rendu très dramatique. J’espère que les gens auront compris que c’était le FBI et non [l’informateur Bill] O’Neal, qui a tué Fred Hampton, bien qu’O’Neal ait été l’un des rouages utilisés.  

Je pense que le film n’a pas édulcoré le message de Fred sur la nécessité d’un socialisme international ni le fait qu’il combattait au profit d’un changement révolutionnaire.

Je n’aurais pas nécessairement fait un film de cette histoire, mais il est important de faire remarquer que nous en sommes venus à connaître assez bien la mère de Fred et sa famille. Tous ont eu un impact sur Fred. Il aurait été magnifique d’inclure dans le film Iberia Hampton, la mère de Fred, qui fit venir la famille de Haynesville, en Louisiane, et qui apporta tellement de choses dans ce voyage. Elle-même était une solide organisatrice syndicale. Comment se fait-il que Fred soit devenu Fred ? Cela aurait été vraiment bien de voir certaines des histoires de son enfance et la façon dont il avait évolué. Il avait dirigé un boycott parce que les filles noires n’étaient pas considérées comme dignes d’être reines de la fête de son école. Et, quand il avait dix ans, il avait lancé un programme de petit déjeuner pour les enfants du quartier.

AJP. C’est une si belle évocation de ce que nous tous sommes la résultante de générations venues avant nous, et il semble que sa mère ait eu un énorme impact sur lui. Il a été dit que votre lire pourrait lui aussi être porté à l’écran et que ce serait un film d’un genre très différent du fait que vous ne vous focalisez pas sur l’informateur, mais plutôt sur le mouvement et sur l’homme lui-même. Est-ce toujours prévu ?

JH. C’est une possibilité. Là, maintenant, je pense que nous pourrions faire un podcast pour interviewer d’autres personnes de l’époque, en parlant certainement un peu plus de cette tentative et en essayant de projeter vers l’avant ce que cela signifie pour les mouvements aujourd’hui. Je pense à autre chose : Ce qui m’a certainement influencé, c’est la coalition entre les groupes que j’ai soutenus – la coalition entre Black Lives Matter, les Water Protectors et la solidarité avec les Palestiniens – et le fait que chacun de ces groupes comprend l’interconnexion et la nature anticoloniale de ces luttes.

Je pense que ces mouvements sont certainement connectés et si vous concluez que ce sont de larges mouvements internationalistes, il est inévitable de ressentir de la solidarité envers les Palestiniens.

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Cet article fait partie de la série « Redefining Liberation » (Redéfinir la libération) de Mondoweiss réalisée par le Projet Adalah pour la justice (AJP), lequel projet vise à dépasser la définition étriquée de la lutte nationale et à adopter les stratégies de la libération s’appuyant sur le riche héritage palestinien de lutte commune et de solidarité transnationale. Avec de fortes connexions à l’organisation radicale telle qu’elle a lieu dans sa patrie palestinienne, la vision de transformation de l’AJP est enracinée dans la compréhension de ce que l’orientation de race, de genre et de sexe et la notion de classe interagissent afin de créer les conditions de notre réalité actuelle. L’AJP est une organisation palestinienne qui œuvre à transformer le discours public et la politique américaine concernant la Palestine par le biais de l’éducation du public, de la mise sur pied de coalitions et de la promotion dans tous les domaines de l’activité politique, depuis les masses jusqu’à Capitol Hill.


Publié le 24 février 2021 sur Mondoweiss
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

Jeffrey Haas

Jeffrey Haas

(*) Jeffrey Haas est l’un des fondateurs du People’s Law Office (Bureau juridique populaire – PLO) de Chicago (1969-2003) et il est l’auteur de The Assassination of Fred Hampton : How the FBI and the Chicago Police Murdered a Black Panther (L’assassinat de Fred Hampton : Comment le FBI et la police de Chicago ont assassiné un Black Panther). Jeffrey Haas est également membre du bureau de consultance de l’AJP et il est de plus actif au sein du bureau du Water Protectors Legal Collective (Collectif juridique des protecteurs de l’eau). 

Trouvez ici un autre article, de la série « Redefining Liberation » (Redéfinir la libération) publié sur ce site :

L’organisation des travailleurs en Palestine et le combat pour la libération

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