Bruxelles : Un rassemblement combatif pour la libération des prisonniers palestiniens

Plusieurs organisations avaient lancé un appel pour un rassemblement ce samedi à Bruxelles, dans le cadre de la Journée internationale des Prisonniers palestiniens, qui a lieu chaque année le 17 avril.

Rassemblement à Bruxelles pour les prisonniers palestiniens

Photo : Samidoun Bruxelles


Samidoun Bruxelles
avait mobilisé pour l’événement et ceci a certainement très largement contribué à sa réussite : des centaines de personnes étaient présentes, parmi lesquelles beaucoup de jeunes et beaucoup de femmes.

Une nouvelle dynamique a été créée. « Résistance, résistance », criaient de jeunes femmes. « From the river to the sea, Palestine will be free » scandaient les participants à de nombreuses reprises. Ou encore : « Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah ». L’appel à la libération de Georges Abdallah était d’ailleurs largement repris sur les calicots et les fanions.

Une douzaine de membres et sympathisants de notre Plate-forme s’étaient rassemblés autour de nos calicots, dont celui pour la libération d’Ahmad Sa’adat  et pour la libération de tous les prisonniers palestiniens. Plusieurs manifestants portaient les affiches pour la libération de Walid Daqqah et la libération des femmes palestiniennes, que nous avions distribuées.

Walid Daqqah est l’un des prisonniers palestiniens les plus anciens, largement connu pour ses écrits et son travail culturel derrière les barreaux. Il est actuellement détenu au centre médical de Barzilai, toujours en tant que prisonnier, après des retards répétés dans le traitement de son cancer et d’un accident vasculaire cérébral qui a entraîné une pneumonie.

 

Rassemblement à Bruxelles pour les prisonniers palestiniens. Photo : Nadine Rosa-Rosso

Photo : Nadine Rosa-Rosso

 

Rassemblement à Bruxelles pour les prisonniers palestiniens. Photo : Samidoun Bruxelles

Photo : Samidoun Bruxelles

 

Rassemblement à Bruxelles pour les prisonniers palestiniens. Photo : Charleroi pour la Palestinez

Photo : Charleroi pour la Palestine

 

Rassemblement à Bruxelles pour les prisonniers palestiniens. Photo : Bruxelles Panthères

Photo : Bruxelles Panthères

 

Cette photo a été reprise sur la page FB, lancée par la famille de Walid Daqqah. Nos mobilisations sont un soutien immédiat pour les familles des prisonniers. 

Si vous avez un compte Instagram, visionnez ici des reportages filmés du rassemblement, qui témoignent de la combattivité des présents, en particulier des jeunes :

https://www.instagram.com/p/CrHLNONI1QF/

https://www.instagram.com/p/CrEC7kLoTWV/

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Selon un article publié sur Al-Mayadeen ce 17 avril :

-Israël détient dans ses prisons près de 4 900 Palestiniens, dont 31 femmes ainsi que 160 enfants palestiniens de moins de 18 ans.
Plus d’un millier de Palestiniens, dont deux femmes et six enfants, sont en détention administrative. (*)

Quelque 400 prisonniers palestiniens ont passé plus de 20 années consécutives dans les geôles de l’occupation israélienne, alors que des douzaines d’autres sont des prisonniers qui ont été ré-arrêtés et dont les peines cumulées dépassent 20 ans.

554 prisonniers palestiniens ont été condamnés à la prison à vie, et 23 purgent des sentences à long terme et ont été arrêtés par l’occupation israélienne avant la signature des accords d’Oslo, en 1993.

-Depuis la Nakba (catastrophe), en 1948, on estime que l’occupation israélienne a arrêté plus d’un million de Palestiniens et des centaines de prisonniers palestiniens sont morts sous la torture et en raison de négligence médicale, dans les prisons de l’occupation.

-L’administration carcérale de l’occupation israélienne soumet systématiquement les prisonniers palestiniens à la torture, au harcèlement et à la répression. (**)

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(*) La détention administrative est une mesure arbitraire utilisée par l’occupation israélienne contre les Palestiniens et via laquelle les prisonniers sont détenus dans les prisons israéliennes sans qu’il y ait de charges contre eux. Leur détention peut être renouvelée indéfiniment par mesure de précaution.
Généralement, dans la totalité des cas, il n’y a pas de preuves permettant d’incriminer les prisonniers, pas plus que leur cas n’est soumis à leurs avocats. Les arrestations sont approuvées par des juges militaires qui reçoivent une ordonnance signée par un commandant de l’occupation militaire en Cisjordanie occupée et accompagnée d’éléments de renseignements secrets sur chaque prisonnier.

(**) Dans une déclaration commune lors de la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, les organisations des droits humains Addameer et Al-Haq ont dit que la pratique de la torture et de traitements cruels par l’occupation israélienne contre les prisonniers palestiniens faisait partie de son régime colonial de peuplement et d’apartheid.

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Traduction des extraits de l’article : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

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