Les opérations conjointes des organisations de la résistance palestinienne

Cette semaine, dans l’émission en direct de The Electronic Intifada, j’ai discuté des opérations conjointes des nombreuses organisations de résistance qui défendent Gaza et j’ai décortiqué certaines des vidéos de combat publiées récemment par chaque organisation.

Capture d'écran de la vidéo d'EI sur les opérations conjointes de la résistance palestinienne

Capture d’écran de la vidéo d’EI sur les opérations conjointes de la résistance palestinienne

 

Jon Elmer, 26 février 2024

Les organisations combattantes utilisent une salle d’opérations conjointe qui rassemble toutes les factions de la résistance du spectre politique en un commandement unifié sous les Brigades Qassam, l’aile militaire du Hamas, qui est de loin la plus importante et la plus avancées des forces opérant à Gaza.

 

La salle d’opérations conjointe comprend les Brigades de la résistance nationale du Front démocratique pour la libération de la Palestine, les Brigades Abu Ali Mustafa du Front populaire pour la libération de la Palestine, les Brigades Al Quds du Djihad islamique, les Brigades Nasser Saladin des Comités de la résistance populaire, les Brigades des Martyrs d’al Aqsa associées au Fatah, les Brigades Mujahideen et les Brigades Qassam.

J’ai analysé les vidéos publiées la semaine dernière par tous ces groupes, qui comprennent la salle d’opérations conjointes à laquelle on peut ajouter les Brigades du Djihad Jibril du FPLP-GC, ainsi que les Brigades Ansar.

 

Les factions de la résistance palestinienne ont coopéré sous diverses formes depuis qu’Israël a retiré ses colonies et ses installations militaires de l’intérieur de la bande de Gaza en 2005. Mais cette forme actuelle remonte à 2018.

En juin, dans une intervention pour Al Jazeera Arabic, Ayman Nofal – un membre du haut commandement des Brigades Qassam qui a été tué au cours des premières semaines de la guerre – a décrit l’idée et l’intention derrière la salle d’opérations conjointe comme un développement important dans l’évolution de la lutte armée contre l’occupation militaire israélienne.

 

« Le besoin est apparu à l’époque de la Grande Marche du Retour [en 2018] de créer un organe de coordination entre les factions afin de convenir des règles et mécanismes de confrontation et de gérer militairement le combat avec l’ennemi »,

avait expliqué Nofal.

« Il y a un état de communication et de coordination permanentes entre les composantes de la Salle conjointe, en des temps normaux comme en des temps d’urgence et de guerre. Le travail de la résistance est continu, et pas seulement dans les moments de confrontation et de guerre directe »,

avait dit Nofal à Al Jazeera.

Par moments, les organisations s’entraînent ensemble et, comme leurs vidéos le montrent, combattent ensemble aussi.

Vous pouvez regarder mon extrait sur les diverses organisations de résistance dans la vidéo en bas de l’article.

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Les Yéménites ont détruit un drone américain Reaper

 

J’ai également couvert la résistance au Yémen, puisque les forces d’Ansar Allah et les Forces armées yéménites ont abattu un drone américain MQ-9 Reaper au-dessus de Hodeidah, dans le cadre de la bataille de la mer Rouge, sur le front sud d’Israël.

 

Le MQ-9 Reaper est ce que les Américains ont de mieux comme drone de surveillance et d’attaque.

Le Pentagone a confirmé la perte du drone. Il s’agit du deuxième drone Reaper descendu par les forces armées yéménites depuis novembre.

Le blocus efficace par le Yémen du trafic maritime vers Israël via la mer Rouge, en solidarité avec les Palestiniens, s’est traduit par une présence navale accrue des États-Unis dans la région et de fréquents échanges de tirs.

 

 

Via ses articles, Jon Elmer est un contributeur de The Electronic Intifada. Il a beaucoup écrit depuis la Cisjordanie et la bande de Gaza.

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Publié le 26 février sur The Electronic Intifada
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

 

 

 

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