Stop à la répression du mouvement étudiant de soutien à la Palestine de l’ULB

La Plateforme Charleroi-Palestine dénonce la répression et les tentatives d’intimidation contre le mouvement étudiant de soutien à la Palestine de l’ULB.

 

Stop à la répression du mouvement étudiant de soutien à la Palestine de l'ULB

 

Communiqué, 4 septembre 2022

Après plusieurs semaines d’occupation et une expulsion violente le 25 juin dernier, l’Université populaire de Bruxelles continue à exister, à se mobiliser et à préparer une rentrée universitaire sous le signe de la solidarité avec la Palestine, comme elle l’a affirmé dans un communiqué de 29 août.

Si la solidarité s’organise, la répression, elle aussi, est en marche: le 30 août, une trentaine de personnes reçoivent un courrier qui les convoquent à une audition pour être entendu·es sur des faits pouvant entraîner une privation de liberté.  Les faits mentionnés sont divers, certains ont trait à des événements survenus sur le campus pendant la durée de l’occupation.  Toutes les personnes convoquées se voient toutefois appelées à être entendu·es sur un fait commun: l’appartenance à un groupe prônant la ségrégation ou la discrimination raciale!

La Plateforme Charleroi-Palestine condamne fermement cette tentative honteuse de faire taire les voix pro-palestiniennes, d’intimider des personnes dont la police soupçonne qu’elles ont pris part au mouvement et de punir la mobilisation exceptionnelle qui a eu lieu depuis le printemps dernier.

Cette procédure policière s’inscrit dans la continuité de la répression du mouvement pro-palestinien en Belgique.

Ici, ce sont les moyens d’une enquête policière qui sont utilisés pour intimider, avec les conséquences qu’elles entraînent: crainte d’un procès, frais financiers afférents à être informé·e et si besoin défendu·e par un·e avocat·e.

La Plateforme Charleroi-Palestine réaffirme sa pleine et entière solidarité avec l’Université populaire de Bruxelles et toutes les personnes visées par cette procédure de la honte.

La solidarité n’est pas un crime ! Vive l’intifada étudiante !

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