Cessez de jeter la résistance armée palestinienne aux lions
L’écrivaine antisioniste juive, Amanda Gelender, nous parle de la lutte palestinienne pour la liberté et de la résistance armée tout en invoquant les esprits des ancêtres juifs qui, eux aussi, avaient résisté au fascisme par tous les moyens nécessaires.

The 4th Dimension (La 4e dimension) par l’artiste du réalisme magique islamique, Safia Latif
Amanda Gelender (*), 24 septembre 2024
Alors que le sanglant holocauste colonial orchestré par les EU et Israël se poursuit sans temps mort, il est profondément décevant et carrément révoltant de voir le nombre d’« antisionistes » juifs qui refusent toujours de soutenir ouvertement et sans réserve la résistance armée palestinienne.
Les combattants de la liberté palestiniens, qui étouffent sous l’occupation coloniale sioniste, risquent leur vie quotidiennement pour défendre leur peuple et leur patrie de l’anéantissement complet. En plein siège, ils se confectionnent des armes de fortune et affrontent une puissance militaire nucléaire au beau milieu des amas de ruines que sont devenus leurs quartiers bombardés.
Il ne s’agit pas que d’un holocauste, mais aussi d’une lutte anticoloniale pour la liberté. Vous n’avez pas le droit, en tant qu’« antisionistes » juifs, d’assainir et de désamorcer la lutte en jetant la résistance aux lions afin d’apaiser les sensibilités libérales de vos membres, donateurs, familles et abonnés d’une façon qui convient à vos débats philosophiques, vos ego fragiles, votre sentiment de culpabilité et votre confort de même qu’à l’obscur néant de vos propres vanités.
Bien que les militaires israéliens arborent l’étoile de David sur leurs chars et leurs uniformes, il ne fait pas l’ombre d’un doute que, dans ce cas, ce sont les Palestiniens qui incarnent David face à Goliath de toutes les façons imaginables.
Les combattants de la résistance palestinienne évoquent l’esprit et les leçons des luttes anticoloniales en Algérie, à Haïti, au Kenya et au Vietnam. Ils invoquent la rébellion de Nat Turner et l’Intifada du ghetto de Varsovie. Ils sont des défenseurs indigènes de la terre à travers l’espace et le temps et « ils n’entreront pas sans violence dans cette bonne nuit » (allusion à un vers du poète gallois Dylan Thomas, NdT).
Aujourd’hui, toujours et à jamais, nous respecterons leurs sacrifices, de même que nous devons leur être reconnaissants de nous avoir appris comment ils ont tranché le nœud étouffant du contrôle colonial autour de leurs cous, pour rajeunir et nettoyer ce monde austère et froid à l’aide du sang chaud qui ne cesse de couler dans leurs veines et les incite à riposter.
Vous êtes nombreux à payer directement les bombes de 900 kilos qui anéantissent les tentes palestiniennes, décapitent des enfants palestiniens au nom de la « sécurité juive ». Esquiver, tergiverser, présenter deux visages, ignorer ou condamner directement les personnes qui défendent leurs familles contre la « solution finale » israélienne constitue une trahison sans scrupule que nous devons rejeter d’emblée.
« Pendant que nous jouons notre rôle en affrontant l’infatigable machine de mort coloniale américano-israélienne depuis l’intérieur du ventre de la bête, les combattants de la résistance sur les lignes de front en Palestine méritent notre solidarité totale, puisqu’ils arrachent les chaînes imposées par plus d’un siècle d’asservissement colonial quotidien. »
Le professeur et analyste Abdaljawad Omar nous enseigne comment la résistance anticoloniale palestinienne peut faire s’épanouir l’horizon révolutionnaire. Comment la résistance en Palestine est née de la réalité mentale sur le terrain avec le binôme de la résistance armée et non armée imposé de l’extérieur. Il met l’accent sur la façon dont la résistance palestinienne s’est souvent construite en cultivant des amitiés et peut fonctionner comme un acte d’espoir vers un avenir libéré ou en récupérant la façon dont on meurt sous un système colonial qui vous tue déjà, vous, vos amis et les êtres qui vous sont chers.
Peu après la courageuse opération stratégique du Déluge d’Al-Aqsa, le 7 octobre 2023, au cours de laquelle Israël a tué des dizaines de ses propres gens, de nombreuses personnes et organisations « antisionistes » juives éminentes ont eu l’audace sans scrupule de condamner la résistance.
Elles ont rallié tout un chœur de voix qui diffusaient la propagande sioniste à la fois sur le Hamas et sur les événements du Déluge d’Al-Aqsa, dont le but militaire était un échange de « prisonniers » en vue de libérer les otages palestiniens des chambres de torture et goulags sionistes. Ces condamnations, diffamations et distorsions initiales constituaient une trahison qui a contribué à fournir une couverture protectrice à Israël afin qu’il puisse entamer son offensive génocidaire accélérée contre Gaza – une offensive au cours de laquelle les EU et Israël ont probablement massacré plus de 335 000 personnes en moins d’un an.
Alors qu’Israël est particulièrement compétent dans la destruction, la torture sadique et l’assassinat de masse, armé qu’il est des jouets de mort impérialistes les plus chers du monde, il est en même temps une force combattante inepte sur le plan militaire, puisqu’il se fait battre à Gaza par les Brigades Al-Qassam du Hamas et par la coalition des forces de résistance sur le terrain.
Les combattants palestiniens qui subissent un siège brutal livrent un combat étonnant contre l’envahisseur ennemi et ils sont toujours aussi forts après plus de 350 jours de combat dans des conditions de famine et d’incessants bombardements.
Il n’est pas question ici de romantiser la résistance ou de minimiser la situation terrible consistant à être un combattant sous une occupation et un siège militaires impitoyables. Il s’agit plutôt d’honorer les martyrs, leurs familles et les générations de sacrifices consentis à la poursuite d’un plus ou moins proche avenir libéré qu’ils pourront connaître – ou ne pas connaître – de leur vivant.
« Je suis reconnaissant, honoré et humble en même temps d’être un étudiant de la lutte de libération palestinienne. »
« Les combattants de la résistance palestinienne invoquent l’esprit de nos ancêtres juifs qui ont résisté au fascisme par tous les moyens nécessaires et disponibles. »
Au contraire des sionistes qui cherchent un faux sentiment de « sécurité juive » sous l’aile du colonialisme, de l’impérialisme et du suprémacisme blanc, nous, les antisionistes juifs, nous nous alignons sur les peuples opprimés de la majorité mondiale. Nous ne choisissons pas le camp des colonisateurs pour la simple raison qu’ils sont juifs. Fondamentalement, nous ne sommes en aucun cas intéressés à préserver l’avenir des colons. Nous choisissons plutôt de soutenir les peuples colonisés dans leurs luttes pour la liberté, en reconnaissant que
« le colonialisme ne lâche son emprise qu’une fois qu’il se retrouve avec un couteau sous la gorge » (Fanon).
Les principes de l’anti-sionisme sont définis par les Palestiniens en Palestine (le Thawabet, par exemple) — et non par les antisionistes juifs. Comme Leila Shomali, Lara Kilani et d’autres membres du Good Shepherd Collective (Collectif du Bon Berger) nous l’enseignent souvent, et c’est très important, l’anti-sionisme est quelque chose de matériel.
Ce n’est pas une « critique » d’Israël, de la coexistence, du maintien d’un État libéral, de la « paix » ou du fait de décharger les racines pourries de la colonisation sioniste de peuplement sur de simples branches comme Netanyahou, l’AIPAC ou les colons de Cisjordanie. L’anti-sionisme concerne le fait que les autochtones veulent récupérer les terres qu’on leur a volées.
La chose exige de lutter contre les structures coloniales de peuplement illégitimes et fascistes présentes et la libération de la Palestine est indissociablement liée à la libération de l’île de la Tortue (l’Amérique du Nord, NdT), comme le disent le Dr Mohamed Abdou et la Dre Linda Quiquivix.
L’anti-sionisme nécessite d’être lucide et d’avoir des principes à propos de ce qu’il faut aux peuples colonisés pour revendiquer et extraire leur souveraineté de l’emprise de l’empire colonial américain qui sert de modèle à l’entité israélienne. Ce sont les peuples autochtones qui se construisent des avenirs libérés sur la totalité de leurs terres ancestrales, sans le moindre contrôle colonial.
La possibilité de ces futurs décolonisés ne pourra naître que par la voie sanglante de la lutte armée. C’est le colonisateur qui fixe la norme de violence et la réponse à cette violence réside dans l’autodéfense. La résistance armée est une tactique dans le cadre d’un mouvement plus large et qui s’appuie sur les conditions matérielles de la soumission. S’il ne s’agissait que de demander gentiment aux puissances coloniales que se matérialise la restitution des terres, le monde aurait l’air bien différent de ce qu’il est actuellement. Il est impossible de contourner cette réalité violente et la diabolisation et la distorsion de la résistance palestinienne par les soi-disant « antisionistes » juifs (les sionistes libéraux) sont à la fois nocives et anhistoriques.
La décolonisation est un acte intrinsèquement violent (Fanon) et la résistance décoloniale armée n’est pas un exercice mental pour ceux d’entre nous qui vivent confortablement en Europe et en Amérique – c’est une affaire de vie et de mort sous une occupation militaire barbare. En tant que morts vivants, les Palestiniens ont articulé ces concepts durant des décennies et des décennies de lutte.
Les combattants de la liberté en Palestine font bien plus pour la libération de la Palestine que ce que vous-mêmes pourriez faire en un millier d’existences : Faites preuve d’un peu de respect et sachez apprécier de dire « assez » quand nos ancêtres ont dit « jamais plus ».
La Palestine n’est pas votre cause caritative, c’est une lutte anticoloniale pour la liberté.
Le refus de reconnaître et d’apprécier le rôle de la résistance armée est une forme de « sauveurisme » (complexe du sauveur) et de lâcheté morale de la part des « antisionistes » juifs. Vous vous sentez fondamentalement plus à l’aise en exhibant des cadavres palestiniens mutilés et assassinés que vous ne l’êtes à soutenir des Palestiniens qui prennent les armes pour résister à leurs génocidaires. Vous les déshumanisez via vos propos et via votre silence. Vous dépouillez les Palestiniens de leur volonté d’action révolutionnaire en réservant votre solidarité aux Palestiniens perçus en Europe et en Amérique comme de « parfaites victimes » passives (c’est-à-dire, qui ne ripostent pas).
La propagande euro-américaine sur la résistance est implacable et reflète la profonde menace que cette résistance pose pour les puissances existantes. Alors que vous n’êtes pas au courant des histoires des combattants de la résistance issus de tous horizons sous occupation, vous devez certainement connaître les mensonges sionistes qui les concernent. Viols massifs, bébés décapités, boucliers humains... ce sont toutes inventions – complètement démystifiées – censées forger un consentement tacite et une dissonance cognitive envers le génocide colonial.
Comme le dit Ali Abunimah dans sa démystification journalistique complète du bobard israélien sur les viols massifs,
« l’idée que les indigènes, les gens de couleur, les noirs et les hommes asservis sont des prédateurs sexuels à l’égard des femmes blanches ou des femmes de colons, est aussi vieille que le colonialisme. Ce mensonge est utilisé depuis des siècles comme justification pour assassiner, lyncher, exterminer et contrôler les colonisés ».
L’insidieuse et raciste propagande islamophobe sioniste à propos de la résistance continue d’alimenter la campagne de propagande des EU et d’Israël ou leur campagne « civilisatrice » de meurtres coloniaux dans toute la Palestine occupée.
« Les combattants de la résistance ne devraient pas perdre leur temps sur cette terre à repousser les envahisseurs. Ils devraient être à même de vivre et de continuer à assumer leurs passions en paix. Mais la violence débarque sur le seuil des peuples colonisés et, en tant que réponse, la résistance se mue en une nécessité morale et éthique. »
Les Palestiniens sont confrontés à la pleine puissance de l’empire américain : la plus grande organisation terroriste au monde, elle-même colonie illégitime de peuplement construite sur les génocides en cours contre les noirs et les autochtones.
Comme le disait James Baldwin :
« On traite quelqu’un de terroriste uniquement parce qu’il n’a pas le pouvoir de l’État derrière lui – en effet, il n’a pas d’État, et c’est la raison pour laquelle il est un terroriste. L’État, au fond, et quand les choses vont mal, gouverne au moyen d’une terreur rendue légale. »
Même si le droit de mener la lutte armée contre son occupant est inscrit dans les lois internationales, l’écosystème « antisioniste » sioniste libéral traite le sujet de la résistance armée comme un sujet tabou.
La structure des ONG, des Démocrates et des cycles (néo-libéraux) de collecte de fonds protège le plaidoyer « antisioniste » juif euro-américain traditionnel, le garde électoralement acceptable, photogénique et acceptable également pour les donateurs, les conseils de direction et leur base généralement libérale blanche / progressiste. Ces gens versent de l’argent, du temps et des ressources dans des campagnes en faveur de politiciens « progressistes » sionistes libéraux qui calomnient les organisateurs palestiniens de la base, défendent l’impérialisme américain au niveau mondial et maintiennent la structure coloniale de peuplement qui continue de tuer non seulement des Palestiniens mais tant d’autres personnes « chez eux » et « à l’étranger ». La politique électorale est un gaspillage complet et total de ressources : La décolonisation est opérée actuellement par la résistance sur le champ de bataille, et non dans les urnes américaines.
En Palestine, nous voyons la face sans fard du sionisme et du colonialisme de peuplement américain et israélien : pourri jusqu’au trognon, irréformable et fasciste au plus profond de lui-même. En adoucissant, émoussant et déformant les racines des injustices en Palestine, les sionistes libéraux jouant aux antisionistes réifient le statu quo colonial de peuplement et détournent l’énergie révolutionnaire en « gains » symboliques, lesquels sonnent très bien dans un courriel de collecte de fonds de fin d’année.
Comme l’écrit Nada Chehade :
« Certains veulent la liberté sans les combattants pour la liberté. Une révolution sans révolutionnaires. Le changement sans sacrifier la moindre des choses. Ils sont faibles et constituent un danger pour la libération. »
Ne sapez pas l’important travail de la résistance par un bilatéralisme mou, de fausses équivalences, des réactions scandalisées, des calomnies et des condamnations.
Souvent, les sionistes libéraux décentrent la restitution des terres, soutiennent les colons et normalisent l’entité sioniste par un langage du genre « un avenir pour les Israéliens et les Palestiniens ».
Ils ont été très rapides à condamner la courageuse opération militaire Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre et ils répètent servilement l’infecte propagande à propos de la résistance armée. En agissant de la sorte, les sionistes libéraux imposent, sans en avoir le droit, des limites à la solidarité conditionnelle.
Nous n’accepterions pas ce dénigrement et cette oblitération de la résistance légitime de nos ancêtres au fascisme et nous ne l’acceptons pas non plus quand il s’agit de la Palestine. Ce comportement de la part des « antisionistes » juifs est lâche et se situe à des années-lumière de l’énergie de la solidarité sans complexe, anti-transactionnelle et anti-utilitariste émanant du Sud mondial, dans des endroits comme le Yémen, par exemple, où la solidarité indéfectible avec la Palestine est intense, spirituelle, matérielle et inconditionnelle.
Il y a un holocauste en Palestine et, au moment où les chambres malaxent et brûlent de la chair, la plupart des juifs s’identifient à des nazis Blut und Boden (du sang et du sol). Nous assistons à l’écriture de l’histoire juive en temps réel, avec des rivières de sang palestinien. Le nom « Sde Teiman » ne tardera pas à sonner de la même façon qu’Auschwitz.
En un peu plus d’un siècle à peine, l’idéologie fasciste du sionisme a presque entièrement usurpé et avalé le judaïsme dans sa totalité. Cela nécessite déjà un niveau d’habilitation astronomique chez les « antisionistes » juifs pour oser expliquer avec condescendance aux gens qui sont marqués à l’étoile de David et violés systématiquement dans les camps de torture sponsorisés par les EU ce qu’ils doivent faire pour être libres.
Les opinions antisionistes juives concernant les structures idéologiques de la gouvernance palestinienne ne sont ni souhaitées ni nécessaires. Nous avons du travail plus qu’à suffisance dans le démantèlement du sionisme et son remplacement par des alternatives au sein de nos propres communautés pour encore peser sur la façon dont les gens placés sous les bottes fascistes du prétendu « État juif » choisiront de s’organiser, de gouverner ou de résister.
« Les antisionistes juifs ont l’urgente responsabilité d’éradiquer le sionisme au sein de la communauté juive et de revendiquer et reconstruire un judaïsme libéré des cendres du sionisme – une avancée qui ne sera possible que grâce à la résistance palestinienne qui, en libérant son propre peuple, libérera en même temps le judaïsme du sionisme.
« C’est un don que la plupart des juifs ne comprennent pas encore ni n’apprécient. Bien au contraire. Mais il y a là une terrible dette, infinie et impossible à rembourser. Éradiquer l’idéologie fasciste du sionisme et ses racines coloniales de peuplement est la seule voie vers l’avant. »
Il n’y a pas de retour en arrière possible vers les choses telles qu’elles étaient avant le 7 octobre 2023. Vers la « paix » que recherche un sioniste libéral : un sniper muet ; un cri inaudible ; un génocide plus lent ; des fosses communes et un cycle de nouvelles fraîches. Nous sommes reconnaissants aux défenseurs de la terre qui risquent leur vie pour élargir l’horizon révolutionnaire et inaugurer ce moment critique de renversement, de démasquage et de possibilité libératrice. La dernière chose que veulent les puissances impérialistes et coloniales, c’est que les peuples colonisés se sentent capables de se charger de leur propre avenir et de réclamer leurs terres. Et c’est ce qu’ils doivent faire. Et ils le font. La Palestine existe.
La résistance palestinienne restera à jamais une épine dans le flanc de ses ennemis libéraux et conservateurs suprémacistes blancs et ce défi m’émeut absolument. C’est la vie qui insiste en sa propre faveur en se catapultant des pièges de mort vers tout ce qui représente la vie. Au milieu de la dépravation implacable de cet holocauste, la résistance est le seul antidote au désespoir. Ne jamais capituler, ne jamais mettre un genou à terre, se battre contre vents et marées, jusqu’à la victoire.
La résistance n’a nul besoin d’être validée par la loi, ni par vous ni par moi. Appelez-les des terroristes. Appelez-les comme vous voulez. Nous ne céderons pas d’un pouce de notre position. Nous n’attendrons pas que l’histoire innocente les résistants palestiniens pour leur proclamer notre soutien : Nous les honorons aujourd’hui et avec fierté, dans la vie et dans le martyre, alors que les chambres à gaz brûlent toujours, l’air parcourt toujours leurs poumons au moment où cela compte vraiment.
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(*) Écrivaine antisioniste juive de Californie, elle vit aux Pays-Bas et fait partie depuis 2006 du mouvement pour une Palestine libre.
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Publié le 24 septembre 2024 sur The Connexions
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine