L’Union des femmes palestiniennes exige la libération de la députée Khalida Jarrar
Le 25 octobre, l’Union générale des femmes palestiniennes (leur syndicat), d’autres institutions féminines ainsi que des centres de défense des droits ont demandé à la communauté internationale d’exercer des pressions sur Israël pour que soit libérée la députée palestinienne Khalida Jarrar, rapporte Quds Net.
Selon le site d’information, la déclaration demandait également la libération de toutes les prisonnières palestiniennes, qui subissent des conditions très pénibles dans les prisons israéliennes. Parmi ces femmes, Israa Jaabis, qui avait été brûlée à 65 pour 100 sur le corps et le visage et à qui on a dû amputer huit doigts suite à l’explosion d’une bonbonne de gaz à proximité d’un check-point israélien, en 2015.
Dans la déclaration, l’Union générale des femmes palestiniennes demandait également à Israël de mettre fin à sa politique de ciblages systématique des dirigeant(e)s palestinien(ne)s, ainsi qu’à son recours à la détention administrative, grâce à laquelle il emprisonne des Palestinien(ne)s sans accusation ni procès.
Le syndicat a mis en garde contre le fait que Jarrar et d’autres détenu(e)s souffrent d’un mauvais état de santé et qu’on les empêche de recevoir les traitements appropriés.
Jarrar est une importante dirigeante du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). Elle a déjà été emprisonnée à plusieurs reprises – et chaque fois sous le régime de la détention administrative – par l’occupation israélienne.
Publié le 26 octobre 2020 sur Middle East Monitor
Traduction : Jean-Marie Flémal
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