Agissons pour les Palestiniennes détenues dans les geôles israéliennes !
En Palestine, depuis un siècle les femmes palestiniennes combattent le colonialisme, l’impérialisme et toutes formes d’oppression. Pour cela, des milliers d’entre elles sont arrêtées par l’armée israélienne et emprisonnées dans des conditions inhumaines. Rien que depuis 1967, plus de dix mille Palestiniennes ont été emprisonnées par les autorités israéliennes. À ce jour, trente d’entre elles sont toujours incarcérées, sur un total d’environ 4 650 prisonniers politiques palestiniens. Parmi elles : Khitam Saafin.
Khitam Saafin a 58 ans, elle est mariée et elle est mère de trois enfants. Elle est connue pour son engagement en faveur de l’égalité des femmes et pour ses activités de travailleuse sociale. Elle est présidente de l’Union des comités des femmes palestiniennes (UPCW) depuis 2010, elle est membre du secrétariat général de l’Union générale des femmes palestiniennes et membre de la Coalition régionale des défenseurs des droits humains des femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
En février dernier, Khitam Sa’afin a été condamnée à 16 mois d’emprisonnement par un tribunal militaire israélien. Elle a été condamnée pour affiliation au FPLP et pour avoir été la présidente de la désormais illégale UPWC.
Le harcèlement contre cette défendeuse de l’égalité des femmes sera décrit dans un nouveau livre, SUMUD, Paroles de résistance des prisonnières palestiniennes, qui sortira très bientôt aux éditions Antidonte : son arrestation en 2017 et sa détention administrative de trois mois, sa nouvelle arrestation en novembre 2020 et les évolutions actuelles.
Dans une première partie du livre, les profils et les témoignages d’autres détenues ou anciennes détenues seront présentés :
Khalida Jarrar (féministe, avocate et membre du comité palestinien qui a adhéré au Statut de Rome de la Cour pénale internationale), Dareen Tatour (poétesse de Nazareth, détenue pour avoir publié le poème « Résiste-leur, ô mon peuple, résiste-leur »), Rima Tannous et Therese Halasa (engagées dans le mouvement pour la libération de la Palestine dans les années 1970, elles avaient participé à un détournement d’un avion de la Sabena) , Israa Jaabis (victime d’un grave accident, souffrant de brûlures qui nécessitent des opérations urgentes, laissée sans soins dans la prison par l’autorité occupante).
La deuxième partie présentera un extrait du livre de Nahla Abdo – qui a elle-même connu la détention politique – dans lequel elle donne la parole à d’anciennes détenues politiques et livre une analyse pointue de l’occupation, de la colonisation et de l’incarcération.
Le livre parlera également de la lutte des Palestiniennes détenues en décembre 2021 contre leurs conditions de détention et proposera des pistes d’actions.
Il est plus qu’important que les organisations féministes prennent fait et cause pour les prisonnières palestiniennes : organisez des ateliers d’écritures aux détenues palestiniennes (comme la Plate-forme Charleroi-Palestine et le mouvement Vie Féminine le prévoient au courant de ce mois de mars), organisez des actions, publiez leurs témoignages, diffusez le livre Sumud, Paroles de résistance des prisonnières palestiniennes.
Vous pouvez commander le livre dès maintenant auprès de la maison d’édition Antidote ou à la Plateforme Charleroi-Palestine en versant 13 € (10 € + 3 € pour les frais d’envoi) sur le compte BE10 5230 8104 6104. N’oubliez pas de mentionner : livre Sumud II et votre adresse postale (uniquement en Belgique).
En tant qu’association, vous pouvez également prendre des livres en dépôt, au prix libraire (- 30 %) à partir de 10 exemplaires. Ecrivez-nous à charleroi.palestine@gmail.com.