Les revoilà : les pommes de terre d’Israël dans nos magasins
Vu ce mercredi 15 avril à Colruyt : les pommes de terre Nicola, emballées sous l’étiquette « Boni », de Colruyt, comme les années précédentes.
Ces pommes de terre israéliennes sont cultivées dans le désert du Néguev où Israël chasse les Bédouins palestiniens de leurs terres, démolit leurs maisons et leurs récoltes.
Les communes palestiniennes du Néguev sont systématiquement discriminés quant à l’approvisionnement en eau.
La culture dans le désert nécessite une irrigation intensive : plus de 100 litres d’eau pour produire 1 kg de pommes de terre !
Le Néguev se trouve juste à côté de la Bande de Gaza, où près de 2 millions de personnes souffrent d’un manque chronique d’eau potable : les nappes phréatiques sont gravement polluées (50 % de l’eau est impropre à la consommation humaine), et Israël interdit la mise en service d’une usine d’épuration d’eau, financée pour 100 millions de dollars par l’aide internationale.
En vente aussi ailleurs ?
Probablement. Voici ce que nous avions constaté l’année passée.
Tous les grands magasins dans notre région (Delhaize, Colruyt, Carrefour, Intermarché, Aldi, Lidl) ont vendu des pommes de terre « primeur » durant les mois d’avril, de mai et de juin.
Et les méthodes pour vendre la marchandise, n’étaient pas toujours des plus élégantes.
Vu le 6 juin 2019 à Intermarché, Gilly :
Sur l’affiche, on annonce que le produit vient de Belgique ou du Maroc. Quand on examine le sac, on constate qu’il vient d’Israël.
Vu le 8 juin 2019 à Makro, Lodelinsart :
Un grand panneau annonce une promo « étoile » pour des pommes de terre d’Espagne.
En réalité dans le bac, il n’y a que des pommes de terre d’Israël !
Soyons donc vigilants !
Répondons positivement à l’appel palestinien à la campagne BDS « Boycott, Désinvestissement et Sanctions » (lancée en juillet 2005 par 170 organisations représentatives de la société palestinienne).