“Les Héros” (6) sur Al Mayadeen : Leurs histoires telles qu’ils nous les ont envoyées

Al-Mayadeen, 5 octobre 2022. Dans le sixième épisode des Héros, Al Mayadeen nous révèle les détails des messages originaux envoyés par les prisonniers et nous relayons les messages que des combattants de la liberté arabes et internationaux ont adressés aux héros de l’opération Tunnel de la Liberté.

Les Héros, sixième épisode : Leurs histoires telles qu’ils nous les ont envoyées (Al Mayadeen)

Al Mayadeen n’a peut-être pas tout révélé afin de protéger les prisonniers des mesures de rétorsion de l’occupation. Cependant, les prisonniers ont confié à Al Mayadeen de nombreux détails sur l’opération Tunnel de la Liberté qui, jusqu’à présent, étaient restés secrets, et pour respecter leur volonté de voir leur histoire racontée, nous vous racontons leurs histoires telles que nous les avons reçues.

Dans les cinq épisodes précédents du documentaire Le Héros, Al Mayadeen a révélé de nombreux détails sur l’opération Tunnel de la Liberté, de la conception de l’idée à son exécution, et enfin, à son succès. Al Mayadeen vous présente l’histoire complète telle que les prisonniers eux-mêmes et les 5 autres captifs qui les ont aidés nous l’ont racontée, et nous vous faisons ainsi découvrir toute leur histoire.

Dans ce sixième et dernier épisode, Al Mayadeen présente les messages reçus des prisonniers Mohammad Al-Aridah, Zakaria Al-Zubaidi, Yaqoub Qadri et Ayham Kamamji, au cours desquels ils ont révélé d’autres aspects et détails de l’histoire, tout en partageant également certains commentaires de personnalités arabes et internationales influentes sur cette opération.

Al-Zubaidi partage une nouvelle version de l’histoire

Lorsque j’ai vu les montagnes de Gilboa et que derrière moi se trouvait la prison lugubre, la joie m’a submergé. J’avais envie de courir dans ce grand espace de liberté. Après avoir traversé le champ de coton, j’ai vu un avion se diriger vers la prison, j’ai informé les autres (prisonniers) que nous étions pris. Alors que nous essayions de continuer, Yaqoub a trébuché et est tombé et nous a demandé de le laisser et de continuer notre chemin. J’ai refusé et l’ai porté sur mon épaule.

Nous sommes arrivés au village prévu, mais à notre grande déception, notre ami n’y était pas. Nous avons donc décidé de nous répartir en groupes et de nous séparer.  

Mohammad et moi étions ensemble lorsque une unité d’inspection israélienne s’est approchée de notre position, alors nous nous sommes cachés sous un chêne où j’ai remarqué un nid de serpents entouré de peau de serpent, et j’ai dit à Mohammad que là nous serions en sécurité.

Nous avons décidé de nous diriger vers le village de Tamra. J’ai couru dans les champs de coton pour explorer le chemin, et après avoir fait pas mal de chemin, je me suis mis à louer Dieu à pleins poumons.

Plus tard dans notre périple, Zakaria et moi sommes arrivés à un secteur dont nous avons découvert plus tard que c’était un camp de l’armée d’occupation. Des vaches paissaient tout autour. Nous avons décidé de nous cacher à l’ombre d’un arbre, où nous sommes tombés par hasard sur une peau de serpent que Zakaria m’a offerte en cadeau.

Nous nous sommes dirigés vers un village dont nous avons découvert plus tard qu’il s’agissait de Tamra. Nous avons choisi de continuer à escalader la montagne, où nous avons trouvé un olivier et décidé de faire profil bas à côté de lui jusqu’à ce que nous puissions nous déplacer librement. À notre grande surprise, il y avait des oignons et deux « manakish » [galettes] séchés, nous les avons trempés dans un peu d’eau et les avons mangés.

Nous avons également trouvé du café arabe et une bouilloire abandonnée, que nous avons utilisée pour nous faire du café sur du bois de chauffage. Le plaisir était sans pareil. Nous étions tous les deux là à souffler sur le feu de chaque côté pour faire démarrer le feu.

 

Quant aux lettres de Ayham Kamamji, elles se concentrent sur ce qui lui est arrivé, à lui et à Munadel Nafi’at, après que les héros se soient séparés en groupes

Nous n’avions plus d’eau. Nous avions tellement soif que notre vision s’est troublée. J’ai repéré plusieurs gallons d’eau à côté de petits oliviers, alors j’ai dit à un Munadel de demander la miséricorde de Dieu. Cependant, après avoir constaté que les gallons étaient vides, Munadel a dit en plaisantant : « Mieux vaut plutôt envisager la colère de Dieu. C’est sûrement à cause des mauvaises actions de Mahmoud », et nous avons ri.

Nous nous sommes dirigés vers l’ouest, et je me fiais aux étoiles pour déterminer le chemin. Nous nous sommes dirigés vers la plaine de Marj Ibn Amer, mais le chemin était très difficile, alors je m’encourageais en me rappelant que j’allais voir Jénine, respirer son air frais et boire son eau. En marchant dans la région, nous sommes tombés sur un champ de pastèques derrière une usine et nous avons décidé d’en manger, et après avoir terminé, nous avons enterré les restes pour cacher nos traces.

Nous voulions nous diriger vers la route Afula-Tabariya. Chaque fois que je regardais la lumière émanant de Jénine, je me disais : dépêche-toi, Ayham. Tu vas bientôt te rendre sur la tombe de ta mère, serrer ton père et tes frères dans tes bras, boire l’eau de ta ville et sentir ses arômes.

Alors que nous nous promenions dans la plaine de Marj Ibn Amer, nous sommes entrés dans un immense champ de menthe et de basilic, et par Dieu, je me disais : « Est-ce que je viens de mourir en martyr et d’entrer dans un paradis de basilic ? ».

Le temps passait, et nous avons atteint une route à trois voies, nous avons attendu le moment opportun pour traverser. Immédiatement après avoir traversé la route, je me suis éloigné un peu de la route, je me suis baissé et j’ai fait signe à Munadel de faire immédiatement de même, car j’ai vu une patrouille de police venir vers nous. La voiture de police s’est garée et un officier en est sorti avec une lampe de poche à la main, l’allumant et l’éteignant (en faisant des signaux), alors nous nous sommes rapidement enfuis.

Tandis que Munadel se dirigeait vers les plaines, je suis allé vers la gauche et j’ai réussi à arriver à l’ouest de Jénine, où j’ai demandé de l’aide à des gens pour m’amener au village de Kafr Dan.

Je ne peux pas décrire ce que j’ai ressenti lorsque j’ai pris la première gorgée de l’eau de ma ville natale bien-aimée après 15 ans de captivité. J’ai pu atteindre le camp de Jénine et entrer dans ses maisons qui m’ont accueilli, abrité et protégé, et je ne peux mentionner ici qu’une seule de ces personnes.

Je pleure en parlant de lui, parce qu’il a rencontré son créateur maintenant. Il s’agit du martyr bien-aimé, Daoud Al-Zubaidi (frère de Zakaria Al-Zubaidi), qui s’est sacrifié pour cette religion et pour la Palestine, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il vient d’une famille qui a sacrifié un père, une mère et un fils. Je suis certain que Munadel ressent la même chose à l’égard du martyr bien-aimé, le frère Abdullah Al-Husri, qui n’a pas ménagé ses efforts pour l’aider.

Le troisième jour, j’ai retrouvé Munadel. Cette rencontre fut l’une des plus belles : deux prisonniers libérés se félicitant mutuellement de ce grand honneur, et restant ensemble jusqu’à leur arrestation.

Personnellement, j’étais confronté à deux options, soit retourner à une mort lente en prison, soit devenir martyr. Cependant, la deuxième option porterait préjudice aux personnes qui nous ont hébergés, en particulier mon ami, Ihab Salmah, qui a sacrifié sa vie de liberté et a choisi de venir nous chercher dans sa voiture et de nous aider à trouver un abri.

J’ai décidé de me rendre et j’ai demandé à Munadel de ne prendre aucune mesure. Devions-nous récompenser les gens de cette maison qui nous avaient abrités en faisant en sorte que leur maison soit démolie au-dessus de leurs têtes ? Deuxièmement, nos frères de Gaza ont menacé d’entrer en guerre si nous étions tués. Est-ce ainsi que nous allions récompenser ceux qui voulaient préserver nos vies en étant la cause de la mort de cent autres personnes ?

J’ai ensuite appelé mon père pour l’informer de ma décision de me rendre afin de ne pas causer de problèmes, puis nous sommes descendus et avons été arrêtés.

Ayham et Munadel auraient pu rester dans le camp, sous la protection de Jénine et de son grand peuple, et sous la protection des fusils de la révolution palestinienne et des Brigades de Jénine. Ayham et Munadel auraient pu tomber en martyr et finir, comme il l’a dit, avec les martyrs et les bonnes personnes, mais la cause palestinienne n’est pas une question de fin personnelle. Elle concerne le grand public et la société de Jénine dans son ensemble.

Ayham et Munadel savaient qu’ils se dirigeaient à nouveau vers la captivité, ou peut-être vers le martyre, après avoir quitté le camp de Jénine, mais ils ont choisi de partir afin de préserver le sang des gens et de protéger le camp. Il n’y avait pas d’égoïsme ici ; ils étaient désintéressés, donnaient la priorité aux autres et les plaçaient au-dessus d’eux-mêmes.

Al-Qadri se souvient de l’opération de libération depuis sa cellule d’isolement de la prison d’Askalan

À minuit et demi, nous avons fait nos bagages, et Munadel, Mohammad et moi avons traversé le tunnel et sommes sortis par son ouverture. Quel grand moment ce fut lorsque je sortis la tête et que Munadel m’a donné la main pour m’aider à sortir du tunnel ! J’ai ensuite ramassé mon sac et je me suis éloigné d’une vingtaine de mètres. Ce furent des moments déterminants. J’ai même pris un peu de terre rouge foncé et je l’ai mâché dans ma bouche pour dire à l’ennemi que rien ne se dresse entre ceux qui cherchent à se libérer et leur objectif.

Nous nous sommes dirigés vers le nord de la Palestine et avons gravi les hautes montagnes de Na’ura. J’avais une petite radio avec moi, et Mahmoud en avait une aussi, et nous avons entendu les informations sur l’ampleur du choc que nous avons infligé à l’occupation israélienne, et nous étions très heureux. Nous avons dormi cette nuit-là près d’un des camps militaires sionistes, puis en continuant d’avancer, nous sommes tombés sur un grand troupeau de vaches. Mahmoud a dit affectueusement aux gentils animaux que nous ne leur ferions pas de mal, que nous ne faisions que passer là en paix. J’ai ri en lui disant que les vaches étaient palestiniennes et qu’il n’y avait donc pas lieu de s’inquiéter.

Nous avons mangé des fruits délicieux provenant des champs qui longeaient notre chemin, des figues, des citrons, des grenades et des figues de Barbarie.

Sayyed Safieddine : nous étions prêts à recevoir les prisonniers au Liban

Lorsque les Héros ont réussi à sortir, il a été question qu’ils quittent la Palestine occupée par ses frontières nord vers le Liban ou la Jordanie.

« Sur le plan psychologique, nous étions totalement préparés à l’éventualité que les prisonniers ou certains d’entre eux se dirigent vers le Liban. C’étaient nos souhaits, même si nous savions que les difficultés seraient nombreuses et que les surmonter demanderait un effort extraordinaire. Nous avons souhaité que le sud du Liban s’étende jusqu’en Palestine pour prendre la main de ces chers frères et les faire venir parmi nous. C’est, bien sûr, notre souhait »,

a déclaré à Al Mayadeen Sayyed Hachem Saffieddine, président du Conseil exécutif du Hezbollah.

« Comme vous le savez, la question des prisonniers à l’intérieur des prisons israéliennes a toujours été une priorité absolue pour la Résistance, comme en témoigne l’histoire de la Résistance islamique au Liban et du Hezbollah, et nous sommes des gens de principe, et ‘nous ne laissons pas nos prisonniers dans les prisons’ n’est pas un simple slogan »,

a-t-il ajouté.

« Cette opération particulière a porté un coup manifeste et majeur au système de sécurité israélien. En fait, le travail de sécurité exige une expertise, des connaissances, des capacités, une histoire et une expérience. Ce qui s’est passé à Gilboa a prouvé que ces héros sont des maîtres de l’innovation et que leurs capacités spirituelles et intellectuelles ont dépassé tout ce que l’ennemi israélien pouvait imaginer. Ils l’ont pris au dépourvu »,

a souligné Sayyed Safieddine.

Des chefs de la résistance et des combattants internationaux aux héros du tunnel de la liberté

S’accrocher à la terre et au droit, ressentir de la colère et lutter pour la libération : de nombreux points communs unissent les Palestiniens aux combattants internationaux de la liberté. À chaque victoire qu’ils remportent, ils portent un nouveau coup aux forces de domination, d’occupation et du colonialisme. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’opération Tunnel de la Liberté – un coup porté à l’establishment sécuritaire israélien et une victoire pour tous les combattants de la liberté dans tous les domaines à travers le monde.

Certains de ces combattants de la liberté ont envoyé des messages par l’intermédiaire d’Al Mayadeen aux héros de l’opération Tunnel de la Liberté, exprimant leur bonheur et leur fierté à leur égard.

Zeinab Soleimani : nous lutterons toujours pour la liberté de ces prisonniers

« Si le martyr Soleimani avait été présent lui-même, il aurait certainement apprécié ce travail très impressionnant, et il aurait certainement cherché un moyen de renforcer et d’encourager de telles démarches, et de pouvoir mener des opérations similaires avec une telle motivation, avec une telle constance et une telle persévérance, avec un tel courage et une telle intelligence »,

a déclaré à Al Mayadeen Zeinab Soleimani, la fille du martyr Qassem Soleimani.

« L’impact de ce processus a été si profond que nous avons cru au fait qu’au milieu des ténèbres, au milieu des problèmes et des difficultés, une petite démarche forte peut ranimer notre moral et créer une nouvelle équation », a-t-elle noté.

« J’adresse mes salutations à ces chères personnes et leur déclare que vos frères et sœurs de la République islamique d’Iran lutteront toujours pour votre liberté, chers bien-aimés, et nous nous tiendrons à vos côtés avec la même volonté, avec le même espoir et avec tous les encouragements », a-t-elle ajouté.

 

Mohammed Ali Al-Houthi : L’opération des héros est un message à l’ennemi que son destin est de s’effondrer

Pour sa part, Mohammed Ali Al-Houthi, membre du Conseil politique suprême du Yémen, a déclaré que l’opération menée par les héros était

« un message à l’ennemi avant tout le monde ; que tout ce qu’il construit et fait est destiné à s’effondrer, tout comme ces cellules de prison ont été détruites, et ces héros ont pu s’en échapper ».

 

Aleida Che Guevara : Je voudrais être près des prisonniers

La militante internationale et fille du leader révolutionnaire argentin Che Guevara, Aleida Guevara March, a souligné qu’elle a ressenti beaucoup de joie et a été très touchée par l’opération.

« Ce que les prisonniers ont fait confirme que nous pouvons vaincre notre ennemi, et que briser l’image de l’ennemi est possible même si nous sommes en captivité »,

a-t-elle déclaré.

S’adressant aux prisonniers, Guevara a déclaré :

« Je voudrais être près d’eux maintenant. Je suis médecin, et je peux me mettre à leur service avec tout l’amour du monde. Ce que je souhaite le plus, c’est d’être près d’eux maintenant, et de prendre soin d’eux, comme ils le méritent. »

« Je suis absolument convaincu que la torture et la criminalité des sionistes ne peuvent pas entamer l’esprit de sacrifice qui habite chacun d’entre eux…. C’est l’esprit de force, de courage et de rectitude morale qui les distingue », a-t-elle ajouté.

 

Sabahi : L’opération Tunnel de la liberté fut comme une aube inespérée

« Ce qu’ont fait les héros du Tunnel de la Liberté fut comme une aube inespérée qui a brillé dans nos cœurs et rempli nos âmes d’un sentiment de certitude, car cela a prouvé que certains d’entre nous ont pu faire l’expérience de la liberté alors qu’il était presque impossible de le faire »,

a déclaré Hamdeen Sabahi, secrétaire général du Congrès national arabe.

« Il est du devoir de tous ceux qui soutiennent le peuple palestinien, ses droits et sa résistance de soutenir la fermeté de nos prisonniers et d’exiger leur droit à la libération autant qu’il exige le droit de toute la Palestine à être libérée de son fleuve à sa mer »,

a souligné Sabahi.

 

Bouthaina Shaaban : ce qui s’est passé a perturbé les Israéliens

« Le miracle qui s’est produit a sans aucun doute créé des turbulences dans l’esprit des Israéliens et dans les plans qu’ils promeuvent et a prouvé que le titre de ‘l’ennemi invincible’ est un titre infondé fabriqué par l’ennemi israélien et que cet ennemi est en train d’être vaincu, »

a déclaré la conseillère spéciale de la présidence syrienne, Buthaina Shaaban.

« Je salue les mères des résistants et des prisonniers. Je salue leurs pères et leurs familles, et je les remercie. Vous êtes les véritables porteurs de la cause et de la vérité, et c’est vous qui serez victorieux, si Dieu le veut. Et nous serons victorieux avec vous »,

a-t-elle ajouté.

 Zwelivelile Mandela : La liberté de notre vivant arrive, elle est absolue

Le petit-fils de Nelson Mandela, Zwelivelile Mandela, a assuré à ses camarades et frères d’armes que

« la liberté à notre époque est inévitable, et comme l’a dit un jour le président Mandela, ‘Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait’. »

« Par conséquent, aujourd’hui, nous voudrions envoyer un message clair de solidarité à tous les membres des familles des justes prisonniers et des prisonniers politiques : ne perdez pas espoir, et ne désespérez pas. Notre lutte pour une Palestine libre est une lutte juste, et nous gagnerons »,

a-t-il ajouté.

Tushar Gandhi aux prisonniers de guerre : vous êtes des surhommes

« Vous êtes des surhommes, et vous ne devez permettre à aucune circonstance, aussi grande soit-elle, d’écraser votre esprit, de vaincre ce qui vous a permis de créer ce miracle. N’abandonnez jamais cet esprit »,

a déclaré Tushar Gandhi, petit-fils du Mahatma Gandhi.

« Après le miracle qu’ils ont eux-mêmes réalisé l’année dernière, les prisonniers sont devenus des symboles vivants, et le temps n’effacera pas cela. Ils doivent donc en être fiers et s’appuyer sur ce qu’ils ont accompli comme une source où puiser force et détermination pour se préparer à d’autres combats et batailles »,

a-t-il ajouté.

 

René González : Nous sommes convaincus qu’ils obtiendront la victoire

« Nous avons pleinement confiance qu’ils obtiendront la victoire, parce qu’ils croient en cette victoire, et la victoire est le droit de ceux qui résistent. Et ils résistent »,

a déclaré Rene Gonzalez, militant cubain et prisonnier libéré.

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Publié le 5 octobre 2022 sur Al Mayadeen
Traduction : ISM / France

Lisez également :

“Les Héros” sur Al Mayadeen : histoire complète de l’évasion de la prison de Gilboa (intro)
“Les Héros” (1) : Comment l’idée de libération a-t-elle été conçue ?
“Les Héros” (2) : Qu’est-ce que la cellule “Qassem Soleimani” ?
“Les Héros” (3) : Au-delà des murs de Gilboa
“Les Héros” (4) : De la liberté à la captivité
“Les Héros” (5) : L’histoire dans son intégralité, jusque dans les moindres détails

 

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