Samidoun se joint à la mission d’enquête internationale en vue de dénoncer les sanctions américaines à l’encontre du Venezuela

Samidoun, le Réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens, participe à la mission d’enquête internationale au Venezuela sur l’impérialisme américain, lancée par le Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain, l’Association internationale des avocats démocratiques et la Guilde nationale des avocats (EU) à propos de l’impact des sanctions, blocus et mesures économiques des EU à l’encontre de la nation vénézuélienne et de son peuple. 

 

Samidoun se joint à la mission d’enquête internationale en vue de dénoncer les sanctions américaines à l’encontre du Venezuela

 

La mission d’enquête est constituée de délégués représentant toute une série d’organisations internationales, dont d’éminents avocats, juristes, universitaires et activistes. La mission présentera ses conclusions le vendredi 28 juillet lors d’une séance publique, étalée sur toute la journée, à propos de l’impact des sanctions sur un ample éventail de facteurs sociaux, économiques, politiques et culturels.

La coordinatrice internationale de Samidoun, Charlotte Kates, qui fait également partie du comité de direction du Tribunal, participe à cette mission. Samidoun co-sponsorise le travail en cours du Tribunal contre l’impérialisme américain et ses agressions économiques contre les peuples et nations du monde, dont le peuple palestinien, entre autres via l’actuel siège de Gaza.

Deuxième à droite sur la photo : Charlotte Kates, coordinatrice internationale de Samidoun

Deuxième à droite sur la photo : Charlotte Kates, coordinatrice internationale de Samidoun

La mission d’enquête organisera une série de réunions, de visites de sites et de forums en compagnie de responsables du gouvernement vénézuélien, d’activistes hostiles aux sanctions, d’organisations féminines, sanitaires et agricoles, de communautés et de tout un échantillonnage de personnes qui ont été impactées par la politique impérialiste américaine de sanctions et de mesures économiques coercitives. Elle se déroule dans le cadre de Tribunal populaire internationale en cours, qui a déjà mis sur pied des audiences sur les sanctions impérialistes américaines au Zimbabwe, en Syrie, en Iran, en Irak, au Liban, à Gaza, en Palestine, en Érythrée, au Nicaragua, à Cuba, en République populaire démocratique de Corée et en Libye, et en organisera de prochaines autour de Hawaii et de Puerto Rico également.

 

Parmi les participant.e.s à la mission d’enquête figurent :

  • Helyeh Doutaghi, coprésidente, Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Suzanne Adely, présidente, Guilde nationale des avocats, comité de direction du Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Max Ajl, chercheur principal au département des études sur les conflits et le développement à l’Université de Gand, comité de direction du Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Corinna Mullin, universitaire anti-impérialiste et anticoloniale opérant à New York, comité de direction du Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Charlotte Kates, coordinatrice internationale du Réseau Samidoun de solidarité avec les prisonniers palestiniens, comité de direction du Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Edre Olalia, président transitoire, Association internationale des avocats démocratiques, juriste, membre du Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Mohammed Tay, professeur émérite en droit constitutionnel, en droit du travail et en droit administratif privé à l’Université libanaise, juriste, membre du Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Jaribu Hill, avocat en droit civil et en droits humains, directeur exécutif du Mississippi Workers’ Center for Human Rights, juriste, membre du Tribunal populaire international sur l’impérialisme américain ;
  • Booker Omole, vice-président national et membre du comité central du Parti communiste du Kenya ;
  • Brahim Rouabah, enseignant en sciences politiques au Brooklyn College ;
  • Margaret Kimberly, Alliance noire pour la paix, rédactrice en chef exécutive du Black Agenda Report ;
  • Mohammed Zidan, activiste de très longue date au sein du mouvement estudiantin canadien ;
  • David Paul, membre de la Campagne « les sanctions tuent » et du Collectif de protection de l’ambassade du Venezuela ;
  • Adrienne Pine, anthropologue active au sein du Conseil américain pour la paix et de la Campagne « les sanctions tuent ».

La mission d’enquête a entamé ses réunions le mardi 25 juillet, au moment où ses membres ont rencontré le vice-ministre des mesures anti-blocus, William Castillo, et le vice-ministre pour l’Amérique du Nord, Carlos Ron, à l’Observatoire vénézuélien contre le blocus, qui fournit des statistiques détaillées et des ressources sur l’impact des mesures économiques coercitives, non seulement au Venezuela, mais dans le monde entier. A eu lieu ensuite une visite à la Comuna Socialiste El Panal 2021, où les membres de la mission d’enquête ont pris connaissance des effets des mesures de sanctions sur les initiatives populaires ainsi que sur l’organisation des actions de résistance et du développement en vue d’affronter la « guerre économique » qui cible le Venezuela.

La mission d’enquête tiendra des réunions entre le 24 et le 28 juillet 2023, au cours desquelles seront présentes toute une série d’ONG, de mouvements populaires, de responsables et de travailleurs sanitaires.

Suivez @sanctionstrib sur Twitter et sur Instagram pour de plus amples mises à jour émanant de la mission.

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Publié sur Samidoun le 26 juillet 2023
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

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