Quatre soldats syriens tués lors des dernières attaques israéliennes contre Damas
À de multiples reprises, Damas a condamné les raids en disant qu’il s’agissait de violations de la souveraineté syrienne et des lois internationales.
Une boule de feu survole Damas après la dernière série de bombardements israéliens sur la Syrie. (Photo : médias sociaux)
Israël a de nouveau attaqué la Syrie, tuant et blessant plusieurs soldats. Ces attaques sont les plus récentes d’une longue série de bombardements israéliens contre le pays déchiré par la guerre.
Dans la nuit du 6 au 7 août, les défenses aériennes syriennes ont été mises à contribution afin d’intercepter toute une série de projectiles « hostiles » dans le voisinage de la capitale du pays, Damas, rapportait l’agence de presse syrienne, SANA, lundi dès l’aube.
De multiples explosions ont été entendues dans la capitale syrienne peu après 2 h 20 du matin et au moins un éclair brillant a illuminé le ciel au même moment, expliquent des médias sociaux.
« L’ennemi israélien a effectué une attaque aérienne depuis la direction des hauteurs du Golan occupées, visant certains points dans le voisinage de la ville de Damas, «
a expliqué une source militaire syrienne à SANA.
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Des agressions « préemptives »
Les défenses aériennes syriennes, dit-on, ont abattu la plupart des projectiles, mais l’attaque s’est malgré tout « traduite par la mort de quatre soldats, alors que quatre autres ont été blessés », en sus de « pertes matérielles limitées ».
Damas, ainsi que d’autres villes du pays, ont l’habitude de subir des frappes de missiles. Les plus récentes avaient eu lieu à la mi-juillet et avaient blessé deux soldats syriens.
Le gouvernement syrien et les forces militaires russes dans le pays attribuent souvent ce genre d’attaques à Israël.
L’armée israélienne ne fait généralement pas de commentaire autour de ces attaques et la chose est en ligne avec sa très vieille politique consistant à ne pas discuter des opérations qui ont lieu à l’extérieur du pays.
Dans les rares occasions où Israël reconnaît ses frappes, il prétend frapper les cibles iraniennes et du Hezbollah au cours d’opérations « préemptives » et d’« autodéfense » contre l’influence croissante de Téhéran en Syrie.
À de multiples reprises, Damas a condamné les raids en disant qu’il s’agissait de violations de la souveraineté syrienne et des lois internationales.
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Publié le 7 août 2023 sur The Palestine Chronicle
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
