L’assassinat de Saleh al-Arouri : La résistance ne meurt jamais !

Vice-président du Bureau politique du Hamas et fondateur des Brigades du Martyr Ezzedine al-Qassam, Saleh al-Arouri a accédé au martyre lors de son assassinat par les sionistes à Beyrouth le 2 janvier 2024.

 

Affiche : Gloire aux martyrs - Saleh al-Arouri

Gloire aux martyrs – Saleh al-Arouri

 

Samidoun, 2 janvier 2024

Le Réseau Samidoun de solidarité avec les prisonniers palestiniens s’unit au deuil des prisonniers palestiniens, de leurs organisations et institutions, de ceux qui sont emprisonnés et de ceux qui ont été libérés, pour célébrer le martyre et saluer la vie de lutte du dirigeant national palestinien Sheikh Saleh al-Arouri et de ses camarades, dont les dirigeants Samir Afandi (Abu ‘Amer) et Azzam al-Aqra’, et les martyrs Zaki Shahin, Mohammed al-Reis, Mohammed Bshasha et Ahmed Hamoud, assassinés par le régime sioniste en ce jour du 2 janvier 2024, à Beyrouth, au Liban.


Les prisonniers palestiniens ont diffusé la déclaration que voici :

« Les institutions de prisonniers, au nom de tous les prisonniers des prisons de l’occupation et de ceux qui ont été relâchés, pleurent le dirigeant national et martyr Sheikh Saleh Al-Arouri et ses compagnons qui sont devenus martyrs en sa compagnie.

« Les institutions des prisonniers (La Commission des affaires des prisonniers et des anciens prisonniers, la Société des prisonniers palestiniens et le Comité national supérieur des affaires et prisonniers et des anciens prisonniers), le mouvement national des prisonniers des prisons de l’occupation et les prisonniers libérés dans la patrie et dans la diaspora pleurent devant notre grand peuple, le combattant, le dirigeant national, le prisonnier libéré et exilé Sheikh Saleh Al-Arouri (Chef adjoint du Bureau politique du mouvement de la résistance islamique, le Hamas), qui s’est élevé aujourd’hui au rang de martyr en même temps qu’un groupe de ses compagnons, après une opération d’assassinat organisée contre eux par l’occupation sioniste à Beyrouth, la capitale du Liban.

« Aujourd’hui, nous pleurons un dirigeant, un combattant national et un prisonnier libéré, qui a consacré sa vie à la liberté de sa terre et de son peuple jusqu’aux derniers moments de son existence. Il a passé en tout quelque 18 années dans les prisons de l’occupation sioniste. Sa dernière arrestation avait eu lieu en 2007 et il avait été relâché en 2010, quand le tribunal de l’occupation avait décidé de le libérer et de l’expulser de la Palestine, le déportant vers la Syrie.

« Miséricorde pour les martyrs de Palestine et liberté pour les prisonniers. »

 

L’assassinat de Sheikh Saleh al-Arouri, vice-président du Hamas, le mouvement palestinien de la résistance islamique, anciennement emprisonné par le régime sioniste pendant 18 ans, et dirigeant national, arabe et international de la lutte palestinienne, reflète la banqueroute de la même politique d’assassinat sur laquelle le sionisme et l’impérialisme se sont basés pour anéantir la cause de la libération palestinienne et arabe depuis l’apparition du projet colonial dans la région.

Alors que l’armée d’occupation se livre à un déchaînement génocidaire à Gaza, elle n’a pas été en mesure de concrétiser ses objectifs militaires ni d’imposer la défaite à la résistance palestinienne ; au contraire, elle a massacré plus de 22 000 civils palestiniens, dont près d’une moitié d’enfants, par le biais de bombardements aériens et d’une livraison illimitée de munitions par les États-Unis et leurs partenaires impérialistes au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et au Canada. Au lieu de cela, la résistance palestinienne a imposé des conséquences graves à l’armée d’occupation, la forçant à retirer des troupes terrestres, y compris la fameuse Brigade Golani, et elle continue de lancer des missiles depuis tous les secteurs de Gaza.

Dans The Palestine Chronicle, le journaliste palestinien Ramzy Baroud a fait remarquer que l’assassinat est également une tentative du régime israélien de

« racheter l’image en piteux état de sa communauté des renseignements, à savoir le Shin Bet et le Mossad, qui n’ont pas été à même d’anticiper les attaques du 7 octobre. L’image de marque israélienne a elle aussi été considérablement ternie par la guerre. L’assassinat d’Arouri était une réponse directe à tout cela. »

De Saleh al-Arouri à Fathi Shiqaqi, Abu Ali Mustafa, Abdel-Aziz Rantisi, Sheikh Ahmed Yassin, Abu Jihad, Kamal ‘Udwan, Mohammed al-Najjar, Basil al-Kubaisi, Kamal Nasser, Wadie Haddad, Ghassan Kanafani, Mohammed Boudia, Basil al-Araj, Tariq Izzedine ou Samir Kuntar, le régime sioniste compte sur l’arme de l’assassinat contre le mouvement de libération. En Palestine occupée, au Liban, en France, en Belgique, en Grèce, cette politique révèle la présence du peuple et du mouvement palestiniens partout en exil et dans la diaspora. Elle marque la tentative avortée de réprimer la volonté inflexible du peuple palestinien et arabe en ciblant ses dirigeants, ses intellectuels, ses résistants et ses stratèges.

Cette politique de l’assassinat comprend les attaques contre le mouvement des prisonniers palestiniens, depuis Ibrahim al-Rai, tué sous la torture, jusqu’au refus systématique de soins médicaux à Sheikh Khader Adnan, devenu martyr après 86 jours de grève de la faim, jusqu’à l’assassinat depuis le 7 octobre d’au moins sept prisonniers détenus derrière les barreaux, parmi lesquels Abdul Rahman al-Bahsh, tué précisément hier par les gardiens de prison de l’occupation. Arouri était directement impliqué dans la gestion des négociations en vue d’un échange de prisonniers entre la résistance et l’occupation, du même genre que son rôle dans l’échange de Wafa al-Ahrar, en 2011, et cet assassinat avait pour but de l’empêcher de voir et d’accueillir directement les prisonniers libérés par la résistance. Suite à l’assassinat, ces négociations ont été suspendues.

En août 2023, en réponse aux menaces d’assassinat du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou, Arouri avait déclaré :

« L’occupation s’attend-elle, après ses menaces d’assassinat, à ce que nous annoncions notre reddition ? Non, ces menaces ne nous effraient pas. Nous, du Hamas, sommes martyrisés à l’instar des gens de notre peuple, nous sommes arrêtés comme eux sont arrêtés, on démolit nos maisons et nous sommes chassés et poursuivis. C’est la situation normale, sous l’occupation. Nous combattons parce que nous le devons. »

 

Saleh Arouri : Une vie de lutte

Arouri, 57 ans, était né le 19 août 1966 à ‘Aroura, près de Ramallah. Étudiant à l’Université d’Hébron, il était devenu très tôt membre du mouvement Hamas, passant du bloc islamique des étudiants au développement militaire et politique de l’organisation de la résistance. Il était connu comme fondateur des Brigades du Martyr Ezzedine al-Qassam, l’aile armée du Hamas, en Cisjordanie occupée, ainsi que comme dirigeant politique et, dernièrement, comme vice-président du Hamas.

Arrêté en 1990 par les forces d’occupation israéliennes, il avait été initialement condamné à six mois de détention administrative. Après sa libération, il avait été arrêté de nouveau en 1992, et s’était vu imposer une fois de plus une détention administrative avant d’être condamné dans les tribunaux militaires à des peines diverses et d’être finalement relâché le 11 mars 2007.

Il fut une nouvelle fois arrêté à peine trois mois plus tard, le 22 juin 2007 – en même temps que l’intensification du siège de Gaza – du fait que le régime d’occupation ciblait le mouvement du Hamas pour avoir déjoué le coup d’État contre le gouvernement qu’il dirigeait à Gaza et pour avoir, au cours d’une action décisive visant à consolider la direction de la résistance à Gaza, repoussé les forces de l’Autorité palestinienne, engagée dans la « coordination sécuritaire » avec les forces d’occupation israéliennes.

Arouri fut alors emprisonné sans accusation ni procès, sous détention administrative, jusqu’en 2010, lorsqu’il fut libéré des prisons de l’occupation mais déporté de force vers la Syrie. Au total, il aura été soumis à 20 ordonnances d’arrestation administrative ainsi qu’à de multiples sentences des tribunaux militaires ; durant tout ce temps, il était devenu un dirigeant du mouvement des prisonniers palestiniens ainsi qu’un dirigeant national.

En dehors de la Palestine, il joua un rôle significatif dans la réalisation, alors qu’il était en exil, de l’échange de prisonniers de Wafa’ al-Ahrar, au cours duquel la résistance palestinienne fit libérer 1 027 prisonniers détenus par l’occupation, dont Yahya Sinwar, Nael Barghouthi et Hussam Badran, parmi tant d’autres.

 

L’unité de tous les fronts

Depuis 2010, Arouri a vécu en Syrie, en Turquie, au Qatar et au Liban et il a fait maintes fois l’objet de menaces d’assassinat par les responsables israéliens. Il a joué un rôle significatif non seulement en reconstruisant et intensifiant la résistance palestinienne en Cisjordanie, mais aussi en construisant l’unité au sein des forces de résistance, aussi bien en Palestine que dans la région considérée au sens élargi. Ce fut sous la direction d’Arouri que les Brigades Al-Qassam évoluèrent vers une plus grande implication dans des actions unifiées et des brigades de résistance dans plusieurs villes, villages et camps de réfugiés en Cisjordanie, et il resta fortement engagé dans l’unité nationale palestinienne contre l’occupation.

En même temps, il fut aussi un avocat incontournable de l’unité des forces de la résistance dans la région et il joua un rôle important dans la réconciliation du mouvement du Hamas avec l’Iran, le Hezbollah et la résistance libanaise, ainsi qu’avec la Syrie, particulièrement après son élection à la vice-présidence du Hamas en 2017.

Il œuvra à appliquer la stratégie de l’unité sur tous les fronts, rassemblant des forces de la résistance partout dans la région pour affronter le sionisme et l’impérialisme, et restant concentré sur la libération de la Palestine et du peuple palestinien, y compris en assurant la libération des prisonniers palestiniens.

L’importance de cette stratégie est évidente aujourd’hui dans la résistance au génocide perpétré par le régime israélien à Gaza ; la résistance qui affronte ce génocide n’est pas seulement palestinienne, mais libanaise, puisque la résistance libanaise continue d’asséner des coups puissants à la frontière du nord ; yéménite : le peuple yéménite, ses forces armées et son mouvement Ansar Allah ont bloqué l’acheminement de marchandises vers le port sioniste d’Eilat malgré les menaces des EU et de leurs partenaires ; irakienne : les forces de la résistance irakienne ont frappé au moins quatre installations militaires américaines, aujourd’hui même ; et cette résistance existe dans toute la région, en Syrie, en Iran et au-delà.

C’est pour toutes ces raisons que Saleh Arouri, à l’instar de tant de grands dirigeants et stratèges palestiniens et arabes, a été ciblé en vue d’être emprisonné, puis assassiné par le régime sioniste, et c’est pour toutes ces raisons qu’il est honoré et qu’on se souvient de lui comme d’un vrai dirigeant dans tout le spectre politique palestinien.

 

Un crime impérialiste américain et sioniste

L’assassinat de Saleh al-Arouri n’était pas qu’un crime sioniste. Arouri fut au moins ciblé en partie pour son rôle et son engagement dans l’unité et l’action de la résistance régionale, ce que les puissances impérialistes percevaient comme une menace majeure à leur hégémonie et contrôle actuels dans toute la région. En fait, cet assassinat se produit précisément au moment où les EU et le régime sioniste se sont mis d’accord pour

« passer des opérations de haute intensité à une phase différente de ‘maximalisation de la concentration sur les cibles à valeur élevée du Hamas’,

comme l’a déclaré un responsable américain suite à la visite à Washington, la semaine dernière, de Ron Dermer, le ministre israélien des affaires stratégiques.

Cette déclaration indique à la fois la défaite des forces sionistes sur le terrain à Gaza, malgré leur campagne aérienne génocidaire, et la volonté manifeste des EU à participer aux assassinats et à cibler les dirigeants de la résistance palestinienne.

Les EU ont fait marche arrière, à propos de leur rôle dans l’assassinat d’Arouri, puisque les hauts responsables américains ont déclaré qu’ils n’étaient pas au courant de l’assassinat et qu’un haut responsable israélien a pourtant dit qu’il avait informé l’administration Biden que « l’opération était en cours ». Les mêmes responsables américains avaient annoncé au même moment le retrait d’un de leurs porte-avions de la Méditerranée. Toutefois, les EU ont cherché activement, à plusieurs reprises, à obtenir des renseignements sur l’endroit où se trouvait Arouri et sur ses activités, en sus de ce qu’ils le faisaient figurer depuis 2017 sur leur liste des « terroristes mondiaux spécialement désignés ». En 2018, ils promettaient une récompense de 5 millions de USD pour des renseignements sur sa personne, et ils réitéraient cette offre en octobre 2023 via un appel en ligne, proposant « une récompense et une relocalisation potentielle » à toute personne fournissant des informations sur le dirigeant de la résistance qu’ils ciblaient.

 

Naturellement, cet assassinat vient également lors du quatrième anniversaire des assassinats par les EU du général Qassem Soleimani et d’Abu Mahdi al-Muhandis, le 2 janvier 2020 en Irak, qui reflétaient également la même intention de cibler les dirigeants de la résistance régionale, et spécialement de ceux qui se concentraient sur la mise en place d’une très large coordination et coopération dans le combat contre l’impérialisme. Il rappelle aussi l’assassinat perpétré conjointement par la CIA et le Mossad sur la personne d’Imad Mughniyyeh le 12 février 2008 en Syrie ; le dirigeant du Hezbollah avait fait précédemment partie du mouvement palestinien du Fatah et il avait joué un rôle clé dans l’expulsion de l’armée américaine du Liban.

La famille de Georges Ibrahim Abdallah, le communiste libanais arabe emprisonné en France depuis 39 ans, a publié une déclaration disant :

« La famille du prisonnier Georges Ibrahim Abdallah condamne l’attaque perfide perpétrée par les renseignements sionistes soutenus par les États-Unis, attaque qui s’est traduite par la mort à Beyrouth du chef adjoint du Bureau politique du Hamas, le dirigeant palestinien Saleh Al-Arouri, et de quelques-uns de ses compagnons. (…) Nous adressons nos condoléances les plus profondes à la famille du dirigeant martyr, aux familles de ses camarades du Hamas, au peuple palestinien, aux familles de ses martyrs à Gaza et en Cisjordanie, à toutes les organisations de la résistance palestinienne et à tous les partis unis autour de l’axe de la résistance. Ce martyre ne sera jamais une victoire pour le gang des dirigeants sionistes et leurs maîtres à la Maison-Blanche, ni pour l’Occident agressif dans son ensemble. »

 

« Cela ne brisera pas notre volonté et notre détermination »

Les organisations palestiniennes de tout le spectre politique, de nombreuses forces politiques et organisations de résistance de toute la région et du monde entier ont publié des déclarations énergiques à propos de l’assassinat d’Arouri et de ses camarades.

Dans une déclaration, le Hezbollah a dit :

« Nous considérons l’assassinat de Sheikh Saleh Al-Arouri et de ses camarades martyrisés au cœur des faubourgs sud de Beyrouth comme une grave attaque contre le Liban, son peuple, sa souveraineté, sa résistance et les messages hautement symboliques qu’elle véhicule. Nous, du Hezbollah, affirmons que ce crime ne restera jamais sans réponse ni châtiment. Notre résistance est déterminée, fière, engagée vis-à-vis de ses principes et liée par les obligations qu’elle a contractées. »

Ismail Haniyeh, le président du Bureau politique du Hamas, a déclaré :

« Ceci est l’histoire de la résistance et du mouvement : suite à l’assassinat de ses dirigeants, il gagne même en force et en détermination. »

Izzat al-Rishq, un membre du Bureau politique, l’a répété :

« Les lâches assassinats perpétrés par l’occupation sioniste contre les dirigeants et les symboles de notre peuple palestinien, à l’intérieur de la Palestine comme en dehors, ne parviendront pas à briser la volonté et la détermination de notre peuple, ni à saper la poursuite de sa vaillante résistance, et notre peuple prouve une fois de plus l’incapacité de ce terrible ennemi à concrétiser le moindre de ses buts agressifs dans la bande de Gaza. »

Dans le même temps, les responsables sionistes se sont vantés de l’assassinat, et le tristement célèbre ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Gilad Erdan – qui fut naguère infâme en raison de son rôle quand, « ministre de la sécurité publique », il supervisait les tortures et la violence contre les prisonniers palestiniens et lorsqu’il dirigeait des campagnes internationales de diffamation et de criminalisation contre les organisations palestiniennes et de solidarité du monde entier – a déclaré :

« Je félicite l’armée, le Shin Bet, le Mossad et les forces de sécurité d’Israël pour l’assassinat du dirigeant terroriste du Hamas, Saleh al-Arouri ».

Alors qu’Erdan siège aux Nations unies, une institution prétendument vouée à la paix internationale, il y fait du lobbying, au nom d’un régime génocidaire, en faveur non seulement d’autres assassinats encore, mais il se vante aussi de l’assassinat de ceux qui résistent.

L’assassinat aujourd’hui à Beyrouth de Saleh al-Arouri et des dirigeants et combattants qui étaient ses compagnons ne fait que souligner la défaite et le désespoir des forces de l’occupation pour n’avoir pu déclarer « un succès » sur les forces de la résistance qui, partout à Gaza, ont porté plusieurs coups sévères aux forces d’invasion, ce qui s’est traduit par le retrait de plusieurs brigades.

Les forces d’occupation sont engagées dans une campagne génocidaire de bombardement aérien et de siège contre la population palestinienne – et elles veulent l’expulsion du peuple palestinien – à Gaza, mais elles se sont montrées absolument incapables de déraciner, et encore moins de détruire la résistance qui défend le territoire et le peuple.

Par conséquent, nous assistons à des assassinats par drone à Beyrouth, à des tabassages meurtriers dans les prisons sionistes, à des actes de torture et de violence contre des civils palestiniens à Gaza et tout cela souligne bien la nature raciste et coloniale du régime sioniste ainsi que son rôle en tant que base militaire au service des puissances impérialistes et en premier lieu des États-Unis.

Comme ce fut le cas pour tant d’assassinats criminels, ceux-ci n’atteindront pas leur but de tuer la résistance, ni la révolution palestinienne et arabe contre le sionisme et l’impérialisme.

Ils ne remporteront pas une victoire illusoire via un autre assassinat d’un dirigeant et combattant largement respecté et aimé, mais ne feront qu’inspirer une plus grande résistance et lutte vers la défaite du régime sioniste, la libération de la Palestine du fleuve à la mer, et la libération du peuple arabe et de la région de l’impérialisme et de ses agents et collaborateurs.

Le message pour lequel Saleh al-Arouri était ciblé, le symbolisme qu’il renferme et les buts pour lesquels il a donné sa vie, restent, continuent à vivre et se rapprochent : l’engagement envers l’unité, envers la libération des prisonniers, de la terre et du peuple, l’intensification et le développement de la résistance jusqu’à la victoire, jusqu’au retour, jusqu’à la libération.

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Publié le 2 janvier 2024 sur Samidoun, réseau international pour la libération des prisonniers palestiniens
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine.

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