La féministe palestinienne Khitam Saafin est enfin libre !

Après 19 mois dans les geôles israéliennes, la dirigeante de l’UPWC et féministe palestinienne Khitam Saafin est enfin libre ! Bon retour parmi les siens, la mobilisation se poursuit pour la libération de tous les prisonniers palestiniens ! (via le compte du Collectif Palestine Vaincra, de retour sur Twitter après la suspension par le Conseil d’État du décret de dissolution contre  l’organisation.)

Khitam Saafin

Khitam Saafin est née en 1964. Khitam est mariée à M. Ali Fares, qui a été arrêté à diverses reprises par les forces d’occupation. Elle est mère de trois enfants : Amal, Dina (elle-même mariée et qui a une fille, Jana, la première petite-fille de Khitam), et Omar, le dernier, qui fait actuellement des études à l’étranger. Khitam est connue pour son engagement en faveur de l’égalité des femmes et pour ses activités de travailleuse sociale. Elle est présidente de l’Union des comités des femmes palestiniennes (*) depuis 2010, elle est membre du secrétariat général de l’Union générale des femmes palestiniennes et membre de la Coalition régionale des défenseurs des droits humains des femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Elle est une partisane déclarée des droits civils et politiques des femmes, en mettant bien l’accent sur leurs droits élémentaires. En tant que telle, Khitam est une voix des femmes palestiniennes défavorisées sur le plan des questions sociales au niveau national. Khitam croit que la liberté des femmes est parallèle à la liberté du peuple palestinien.

Elle avait déjà été arrêtée par les forces d’occupation israélienne en 2017 et condamnée à 3 mois de détention administrative.

L’harcèlement contre l’activiste palestinienne des droits des femmes est décrit dans le livre SUMUD – Paroles de résistance des prisonnières palestiniennes.

Pour commander le livre, merci de verser 13 euros (prix d’envoi compris), avec mention «Sumud II »  ET votre adresse postale, 

sur le compte d’Antidote : IBAN : BE20 0004 2359 4956   BIC: BPOTBEB1XXX

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L’UPWC, l’Union des comités des femmes palestiniennes, ainsi que cinq autres organisations palestiniennes, a été cataloguée comme « organisation terroriste » et interdite par Israël en octobre dernier. L’annonce de la chose par le ministre israélien de la Défense avait été accueillie par un tollé universel ainsi que par l’inquiétude de la part des organisations juridiques locales et internationales, qui disaient qu’il s’agissait d’une attaque directe contre les droits humains palestiniens et contre le mouvement international des droits humains. La communauté internationale a lancé des appels répétés à l’adresse d’Israël pour qu’il revienne sur l’interdiction et qu’il mette un terme au harcèlement des organisations de défense des droits palestiniens.