Une délégation internationale au Caire réclame l’ouverture du passage frontalier de Rafah

Cette semaine, une délégation internationale d’écrivains, d’hommes de loi, de journalistes et d’activistes a débarqué au Caire, en Égypte dans l’intention d’exercer des pressions visant à assurer le passage en toute sécurité de denrées alimentaires, d’eau, de carburant et d’aide médicale destinés aux 2,3 millions de Palestiniens confrontés à la famine et à la mort du fait que les frappes aériennes génocidaires d’Israël pilonnent sans interruption toute une population civile sans défense.

Photo : Motaz Azaiza

Communiqué de presse de la délégation internationale

Nous sommes une délégation internationale d’écrivains, d’hommes de loi, de journalistes, d’activistes, d’étudiants et d’animateurs qui est arrivée au Caire, en Égypte cette semaine dans l’intention d’atteindre le passage de Rafah, qui marque la frontière avec Gaza, afin d’exercer des pressions visant à ouvrir la frontière à l’entrée immédiate et au flux ininterrompu de l’aide humanitaire urgente – denrées alimentaires, eau, carburant, aide médicale – destinée aux 2,3 millions de Palestiniens confrontés à la famine et à la mort du fait que les frappes aériennes génocidaires d’Israël pilonnent sans arrêt toute une population civile sans défense.

En réponse aux appels palestiniens et arabes pour que la société civile brave l’occupation israélienne meurtrière en se rendant immédiatement au passage entre l’Égypte et la Palestine afin d’apporter une aide humanitaire urgente à 2,3 millions de personnes, nous avons tout simplement soumis une requête aux autorités égyptiennes afin qu’elles nous autorisent à nous rendre à Rafah.

Les bombardements délibérés d’Israël ont tué plus de 11 000 personnes, dont un nombre atterrant d’enfants qui ont été bestialement brûlés vifs dans leurs maisons bombardées ou qui ont été enterrés vivants sous les ruines résultant de ces bombardements. Des milliers d’autres personnes sont restées inatteignables sous les décombres, et on déplore en outre plus de 27 000 blessés.

Eau, nourriture, carburant et fournitures médicales ont été coupés, et seul un nombre dérisoire de camions d’aide franchissent le passage de Rafah. Le secteur des soins de santé s’est complètement écroulé, soit directement en raison des bombardements israéliens soit par manque de médicaments et d’électricité pour traiter les patients. Le ciblage par Israël des civils comprend la destruction de plus de 50 pour 100 de l’habitat de Gaza, et de la quasi-totalité des boulangeries, des sites de traitement des eaux, des écoles, des cliniques et des autres infrastructures vitales.

Alors que les Palestiniens de Gaza vacillent à la limite de la vie, sans nourriture ni abri, nous demandons que soit mis immédiatement un terme aux bombardements barbares et à l’invasion de Gaza par Israël. Nous demandons au monde d’intervenir avec toutes ses capacités afin de mettre un terme aux actuelles attaques génocidaires contre une société de civils sans défense, terrorisée sans relâche depuis plus de 35 jours, Nous pressons tous les peuples et gouvernements d’agir de toute urgence afin de faire cesser cette horreur. Actuellement, des centaines de camions d’aide sont à l’arrêt dans le désert, attendant de pouvoir franchir le passage de Rafah. Nous demandons qu’il leur soit permis de rallier les Palestiniens, dont les besoins sont désespérément urgents.

Fin de la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza maintenant !

Ouvrez le passage frontalier de Rafah maintenant !

Pour des questions, un contact : international@nlg.org

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Publié le 11 novembre 2023 sur Samidoun
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine