Masar Badil à propos des mandats d’arrêt de la CPI

Masar Badil : Les mandats d’arrêt de la CPI sont le fruit des sacrifices de notre peuple; le monde se rend désormais compte de la nature réelle du régime sioniste.

 

Masar Badil à propos des mandats d'arrêt de la CPI. Photo : Calicot porté dans une manifestation : Arrêtez Netanyahou, criminel de guerre et tueur d'enfants.

Calicot porté dans une manifestation : Arrêtez Netanyahou, criminel de guerre et tueur

 

En réponse à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant, Jaldia Abubakra, membre du Comité exécutif de Masar Badil, le Mouvement palestinien de la voie alternative révolutionnaire, a déclaré :

« Le monde entier a fini par comprendre la nature du régime de peuplement sioniste, criminel et raciste créé par l’impérialisme occidental en Palestine occupée, et dont les lois et les règles sont établies par des milices assassines, des bouchers et des criminels de guerre. »

« La décision de la CPI survient comme un résultat naturel des sacrifices de notre peuple et de son juste et incessant combat face à l’occupation et au génocide qu’elle perpètre depuis 1948, ainsi qu’en raison de la pression populaire mondiale qui ne peut plus tolérer les crimes de l’ennemi sioniste et de ses alliés en Palestine et au Liban, et plus particulièrement dans la bande de Gaza »,

a poursuivi Jaldia Abubakra, en faisant remarquer que

« bien des institutions et des pays ont été forcés d’en arriver à cette option du fait que le ‘droit international’ s’est retrouvé exposé et au bord de la mort, à la suite de la glorieuse opération du 7 octobre ».

Jaldia Abubakra a encore fait remarquer :

« Si les dirigeants de l’entité sioniste sont des assassins et des criminels de guerre – ce qu’ils sont effectivement – le monde doit cesser de faire miroiter des illusions et de parler d’établir la ‘paix’ avec cette entité assassine. On ne peut conclure un accord de paix avec une entité criminelle qui n’est, en fait, qu’une colonie occidentale implantée dans le cœur de la nation arabe, et le monde ne peut nous demander d’accepter la prétendue ‘solution à deux États’ qui garantira l’existence de cette entité assassine dans notre patrie. Ce qu’il faut, au lieu de cela, c’est isoler et boycotter l’entité sioniste, l’expulser des Nations unies et de toutes les institutions internationales et régionales, et soutenir la lutte du peuple palestinien pour la libération de sa patrie. »

Jaldia Abubakra a salué l’héroïque résistance libanaise

« qui a agi pour faire appliquer le juste verdict révolutionnaire au criminel de guerre Benjamin Netanyahou en ciblant sa maison et sa chambre ».

Elle a mis l’accent sur le fait que

« Netanyahou et son gouvernement représentent le projet colonial sioniste et ce projet doit être éliminé dans sa totalité. Le problème ne réside pas uniquement dans les dirigeants de l’entité à titre individuel, mais dans l’entité elle-même ».

Jaldia Abubakra a dénoncé la mise sur un pied d’égalité par la CPI du dirigeant révolutionnaire Mohammed Deif et les assassins sionistes en disant que

« Mohammed Deif, autrement dit Abu Khaled, est un dirigeant national et un révolutionnaire qui combat pour libérer son peuple, et non un criminel comme tous ces dirigeants mercenaires de l’ennemi qui travaillent au service de l’impérialisme, du sionisme et du fascisme ». »

« C’est le moment de multiplier par deux les efforts populaires en vue d’affronter la normalisation avec l’entité sioniste et mettre un terme aux accords signés avec elle, y compris ces accords signés par les Palestiniens, les Arabes ou autres »,

a déclaré Jaldia Abubakra. Elle a insisté pour que cette action soit traduite

« en action populaire et en décision politique afin d’intensifier une campagne nationale et internationale visant à exiger le procès et la condamnation de tous les officiers et dirigeants de l’ennemi sioniste, et ce, sur la voie menant à sa défaite et à son démantèlement ».

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Publié le 22 novembre 2024 sur Masar Badil
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

 

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