Répression de l’Université populaire de Bruxelles – Non, soutenir la Palestine n’est pas un crime
Depuis plusieurs semaines, plus d’une centaine de personnes sont visées par une répression judiciaire (Stop à la répression du mouvement étudiant de soutien à la Palestine de l’ULB).
Elles ont été convoquées par le parquet de Bruxelles, qui les accuse d’appartenance à « un groupe prônant la ségrégation et/ou la discrimination raciale ». Ces convocations s’apparentent à une mise sous pression des personnes qui s’élèvent contre le génocide et la colonisation. Être entendu·e par la police coûte du temps, de l’argent, engendre inquiétude et stress.
Les personnes convoquées sont pour certaines déjà en situation précaire, et la solidarité est importante pour aider à couvrir les frais d’avocat·es et ne pas abandonner certain·es à leur sort.
Pour les soutenir, vous pouvez participer à la cagnotte anti-répression de la fondation Marius Jacob, qui soutient l’Université populaire de Bruxelles contre la répression. Chaque don compte !
Vous pouvez scanner le QR code ci-dessous avec votre application bancaire, ou faire un virement sur le compte BE65 5230 8110 3896, avec en communication FONDS SOLIDAIRE.
Pour rappel, l’Université populaire de Bruxelles est un mouvement né en mai 2024, lorsque plusieurs dizaines de militant·es, étudiant·es et travailleur·euses, ont occupé le bâtiment B de l’ULB, rebaptisé « Université populaire Walid Daqqah », pour exiger de l’Université qu’elle rompe ses liens avec les institutions universitaires israéliennes et les compagnies impliquées dans la colonisation. Depuis lors, l’UPB constitue l’une des forces vives du mouvement belge pour la Palestine. Voir ici notre article sur l’UPB : L’ULB fait expulser les occupant.e.s du bâtiment Walid Daqqah : Répression et violence au service de la complicité avec le génocide en Palestine !