Succès pour la Journée Palestine à Marchienne ! (Photos)
Comme en témoignent les commentaires ci-dessous et les photos, la journée Palestine à Marchienne-au-Pont, placée sous le signe d’un soutien à la résistance et qui a rassemblé des centaines de personnes, était un véritable succès.

Photo : Kenza Hassaini
« Nous adorons cette journée car nous nous retrouvons mais aussi nous découvrons toujours de nouveaux intervenants experts dans leur domaine, nous échangeons, nous goûtons toujours les merveilleux plats préparés, nous réfléchissons toujours à de nouveaux projets pour construire un monde meilleur ! Nous rêvons ! Bref, c’est un moment convivial où nous nous mobilisons et cette journée est une journée que nous ne voulons plus manquer. Merci Charleroi pour la Palestine ! » Une membre de l’association partenaire.
« C’est tellement beau de voir la communauté se rassembler, les jeunes, les enfants, les familles, les Palestiniens ! Les discussions politiques, la nourriture, tout était très bien organisé ! Très inspirant. » Un ami palestinien.
« Toutes les interviews, toutes les discussions ont encore renforcé notre volonté de ne rien lâcher et encouragé notre résistance contre la complicité, l’indifférence, la non-action de notre gouvernement. » Une animatrice.
« Métissage militant et entraide dans les luttes. Grande journée en soutien au peuple palestinien. » Un militant.
« Samedi nous a fait trop de bien et nous a reboostés, genre vraiment ‘on vous aime trop !’ » Des bénévoles.
Un accueil chaleureux
Dès leur arrivée sur place, les participant.e.s étaient accueilli.e.s par des bénévoles et par les animatrices qui les guidaient de débat en débat.

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini



Le café et le thé étaient prêts, les pâtisseries présentées et l’on pouvait visiter à l’aise le stand attrayant de la Plate-forme Charleroi-Palestine et son expo sur les prisonnier.e.s palestinien.ne.s et la campagne Dismantle Damon et des récits de prisonniers palestiniens libérés récemment, grâce à la résistance.

Photo : Kenza Assaini

Photo : Kenza Assaini

Photo : Kenza Assaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Assaini
Les participant.e.s à la Journée ont également pu écrire des messages à Georges Abdallah dans un livre qui lui sera bientôt offert. (*)

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini
8 heures de témoignages bouleversants, débats puissants et discussions engagées :
Tout au long de la journée, les débats dans la salle de conférence ont réuni chaque fois de 50 à 100 personnes.
La Journée a commencé par des témoignages. Lors de cette rencontre, trois voix engagées ont porté la Palestine avec force et humanité.
Le Dr Ahmed Moghrabi a témoigné de son travail sous les bombes à Gaza et de son exil, montrant une vidéo filmée à l’hôpital Nasser qui révèle l’horreur vécue sous siège. À ses côtés, Delphine Noels a raconté leur rencontre et la naissance de The Wings of Healing, un projet de soins, de reconstruction et de solidarité.

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini
Yamina Bounir du Comité Verviers Palestine est revenue sur la Marche pour Gaza, née du refus du silence, nourrie par la dignité du peuple palestinien, et qui a contribué à encourager les Flottilles pour Gaza et d’autres actions internationales.
Le public a partagé questions, émotions et engagement, créant un moment de force collective et d’espoir.

Photo : Kenza Hassaini
Le débat « Médias et génocide à Gaza » réunissait Johan Depoortere (ancien journaliste à la VRT), Ruaa Khatib (diplômée en communication et militante palestinienne) et Sarah Bahja (ZIN TV).
Les trois intervenant.e.s, ont insisté sur la nécessaire vérification des sources des infos et du vocabulaire utilisé. Par exemple : on parle d’ « otages » en ce qui concerne les Israéliens, même s’il y avait des militaires parmi eux, alors que ce sont des prisonniers de guerre. On utilise le terme » prisonniers » quand il s’agit des Palestiniens, comme si c’était une entité homogène et sans nom ou sans histoire.
Sarah Bahja a expliqué le travail d’éducation permanente concernant l’initiation aux médias qu’elle réalise dans les écoles et les groupes et a partagé un livret : « La couverture médiatique du génocide en Palestine », édité par Zin TV.
Johan Depoortere a souligné que, la plupart du temps, les journalistes des médias traditionnels vivent dans une bulle et sont contraints de tenir compte des attentes de leur employeur, ce qui peut entraver leur liberté d’expression.
Ruaa Khatib, pour sa part, a analysé la couverture partiale par la presse flamande de l’occupation estudiantine de la VUB .

Lors du débat « Répression des solidarités avec la Palestine en Belgique », Mohammed Khatib, représentant européen de Samidoun, réseau de soutien aux prisonnier.e.s palestinien.ne.s, a évoqué la répression à l’égard des jeunes Palestiniens qui manifestent chaque jour devant la Bourse : arrestations, détentions et déportations, ainsi que le meurtre colonial de Mahmoud, un jeune réfugié palestinien de 26 ans s’est donné la mort dans le centre fermé 127bis dans la nuit du 6 au 7 octobre.

Depuis trois mois, Mahmoud Farag Ezzat Allah était détenu aux côtés d’autres réfugiés palestiniens et personnes exilées enfermées. Cela faisait 3 ans qu’il essayait d’obtenir la reconnaissance de son statut de réfugié en Belgique. Cette mort survient dans le cadre de la gestion politique raciste que l’État belge impose aux réfugiés palestiniens, et ce en plein génocide.
Mais cette répression n’a pas brisé leur volonté de lutte, comme en témoignait Anas, le jeune Palestinien déporté en Grèce, en vidéo.

Félix, de la coalition « Defend Dissent », rappelait l’importance de se mobiliser contre l’avant-projet de loi du ministre Quintin qui veut museler des organisations de résistance, comme Samidoun, Code Rouge, ou Stop Arming Israel.

Lors du débat sur les prisonnier.e.s palestinien.ne.s, un live a été réalisé avec l’ex-prisonnière Hadeel Shatara. Adel de Samidoun Paris-Banlieue a éclairé le rôle des prisonnier.e.s dans la lutte pour la libération de la Palestine. Des dattes ont été offertes aux participant.e.s en honneur aux prisonniers qui viennent d’être libérés grâce par la résistance.


Et Georges Ibrahim Abdallah, ancien prisonnier politique pendant 41 ans en France, était également parmi nous.

Trouvez ci-dessous le message puissant en vidéo que Georges Abdallah nous a fait parvenir nous a envoyé :
Georges Abdallah s’adresse aux participant.e.s de la Journée pour la Palestine
Lors de la rencontre concernant les Flottilles pour Gaza, Catríona Graham (activiste irlandaise résidant en Belgique, participante à la Global Sumud Flotilla) et Bénédicte Linard (députée ECOLO, participante à la flottille Thousand Madleens to Gaza ) ont parlé du pourquoi de la Flottille, de la nécessité de telles initiatives quand nos États manquent à leurs devoirs et ont rappelé l’importance de la solidarité et de la mobilisation des citoyens. Salle bondée encore.


Lors du débat « Impérialisme et colonialisme : regards croisés », les intervenant.e.s Amzat Boukary (historien et militant anti-colonial franco-béninois), Leila Mouhib (politologue) et Lisell Quiroz (professeure d’études latino-américaines)ont apporté des éléments d’analyse qui permettent de comprendre la lutte palestinienne dans le contexte de la lutte globale contre l’impérialisme et de voir de l’autre côté comment les apports de la lutte pour la libération de la Palestine sont une source d’inspiration pour les peuples dans le monde qui affrontent l’impérialisme
Livres, stands, animations, expos
Tom Martin a présenté le livre « Rien n’est plus sérieux que la liberté », paru à PMM Editions et qui regroupe des textes de George Habash. grande figure de la résistance palestinienne.
La maison d’édition Antidote était également présente avec un stand. Ainsi que le collectif Justice pour Imad, le collectif Ni Jumet ni ailleurs, Vie Féminine, Thorothna, Ya Baladi, le Comité Verviers Palestine, Frames Art, Comité Surveillance OTAN, PCB-CPB et Samidoun. Et, bien évidemment, la Plateforme Charleroi-Palestine, organisatrice de l’événement.
Les aquarelles remarquables de Delphine Noels, les peintures de Nabila Touman et d‘Iyad Sabbah ainsi que la magnifique expo des enfants du Village du Monde meublaient la salle où se trouvaient les stands.

La Maison d’Edition Antidote était également présent avec un stand



Photo : Kenza Assaini





Photo : Kenza Hassaini


Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini
Les enfants du Village du Monde étaient là avec leur magnifique exposition.

Photo : Manu Scordia

Photo : Manu Scordia
Un moment fort de solidarité, d’émotions et de luttes partagées.
C’était une journée où familles et enfants étaient les bienvenus. Une journée où il faisait bon de revoir des ami.e.s, des camarades, de rencontrer des Palestiniens qui vivent dans notre région, de partager un repas avec eux.

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini

Photo : Kenza Hassaini
C’était également un moment pour mettre en honneur Marie-Rose, l’infatigable accompagnante des luttes palestiniennes, qui avait 95 ans ce jour-même.


Photo : Kenza Hassaini
Cette journée a rappelé une chose essentielle : nous n’abandonnerons pas le combat pour une Palestine libre du fleuve à la mer. Et nous restons uni.e.s pour faire vivre la voix du peuple palestinien et de sa résistance. Ensemble, plus que jamais !
Merci
Merci aux intervenant·e·s, aux bénévoles, aux artistes, et surtout à toutes les personnes présent·e·s qui ont fait de cette journée un espace d’échanges, de réflexion et d’espoir.
Merci à Manu Scordia pour l’animation avec les enfants.
Merci à tou.te.s pour les belles photos (et en particulier à la jeune artiste photographe Kenza Hassaini).


Photo : Kenza Hassaini

La Palestine vaincra ! Les peuples vaincront !

Photo : Kenza Assaini





Photo : Kenza Assaini

Photo : Kenza Assaini
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Mise à jour au 29 octobre 2025

(*) Le 25 octobre, avec la jeune activiste palestinienne, Ruaa, j’ai remis à Georges l’album de messages, complété de nombreuses photos prises lors d’actions pour sa libération. C’était à l’occasion d’un WE organisé à Beyrouth par Georges Abdallah, la résistance libanaise et palestinienne ainsi que par le parti communiste libanais, et qui réunissait les nombreux camarades français et européens qui ont lutté pour la libération de Georges. D’ici peu, sur ce site, plus de retour à propos de cette importante rencontre sur ce site bientôt. (MDL)





