Et plus particulièrement avec les Palestiniens de Gaza, qui ont connu, il y a 8 ans, le début de l’attaque meurtrière « Plomb Durci » de l’armée israélienne (suivie d’autres guerres d’agression meurtrières, en 2012 et en 2014). Mais également, évidemment, avec les jeunes qui se lèvent contre l’armée et les colons, en Cisjordanie et à Jérusalem, au prix de leur vie.
Nous déployons un calicot, diffusons des centaines de flyers « Gaza, on n’oublie pas » et appelons au boycott des produits israéliens. Sympa : notre avocat, Frédéric Ureel, vient aussi nous dire bonjour … et constater que notre liberté d’expression est bien respectée.
Et voilà que s’amène un responsable de la police, flanqué de quatre autres policiers et de trois soldats, fusil au poing, qui se positionnent derrière notre calicot.
Tentative d’intimidation et de criminalisation de la Plate-forme Charleroi-Palestine ? Déjà au moment des événements de juillet, on nous a taxé de mouvement antidémocratique …
Le responsable téléphone à ses supérieurs : « Que devons-nous faire ? ». On lui répond : « On va les laisser pour l’instant, tant qu’il n’y a pas de problème». La bande s’en va, laissant devant nous six policiers en civil.
Nous poursuivons notre action, avec le soutien de nombreuses personnes présentes sur le marché, jusqu’à ce que tous nos tracts, non soumis à la censure communale, soient distribués. La Plate-forme Charleroi-Palestine compte bien défendre la liberté d’action pour la Palestine et se prépare pour de futures actions. MDL.
Photos : Raymond Saublains.