Vidéo : « Les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale »
Christophe Oberlin, interviewé en direct par Thierry Delcourt, sur Radio Courtoisie, à l’occasion de la parution de son dernier livre, publié aux Éditions Érick Bonnier : « Les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale. L’enquête. »
Pour écrire son livre, Christophe Oberlin a dû se plonger dans les arcanes et méandres du droit international, notamment dans sa dimension pénale.
Pour ce faire, il dit avoir appliqué « la même méticulosité » qu’il met dans son métier de chirurgien.
« En médecine, chaque affirmation doit être référencée. Les évènements politiques et actes juridiques que je décris sont accessibles à chacun. Ainsi les décisions et débats de la CPI sont disponibles sur son site : mémoires, échanges, décisions »
explique-t-il à MEMO.
Pour être certain de la rigueur de son exposé, Christophe Oberlin a aussi beaucoup échangé avec maître Gilles Devers, avocat accrédité auprès de la CPI. Gilles Devers a été l’un des porte-parole d’un groupe de 350 ONG représenté par 40 avocats chargé du traitement d’une requête en justice auprès la Cour pénale internationale pour crimes de guerre lors de la guerre de Gaza de 2008-2009.
Autre source, les milliers de documents qui ont fuité sur Wikileaks sur la Palestine, les Palestine papers. Ces documents comportent les verbatim de réunions entre la cellule de négociation palestinienne et la partie israélienne.
« Il a été saisissant de se plonger dans ces documents »
détaille Oberlin.
« Ce qui m’a frappé est à la fois la méconnaissance des politiques palestiniens concernant le droit pénal international mais également la politique tout à fait politicienne que l’on observe quand il s’est agi d’aller devant la CPI ou de négocier avec Israël. L’opposition entre l’AP et le Hamas ressort particulièrement. L’AP semblait n’avoir qu’un but : ne rien faire qui puisse être considéré comme une victoire du Hamas ».
Le livre détaille effectivement les atermoiements du président Abbas à saisir la CPI.
Lire plus ici : Christophe Oberlin : « L’avenir est à la judiciarisation de la question palestinienne »