1er mai, journée internationale de luttes des travailleurs et travailleuses
Georges Abdallah, le plus ancien prisonnier politique en Europe, détenu depuis 37 ans en France et libérable depuis 1999, était bien présent, cette année encore, dans les cortèges de manifestants du 1er Mai à Paris, Marseille, Tarbes, Toulouse, Lille, Annecy, Grenoble, Bordeaux, Lyon… et ailleurs de par le monde ( Bruxelles, Charleroi, Berlin, Madrid, Amsterdam, Sao Paulo, Göteborg, Stockholm).
« Avec l’approfondissement de la crise, camarades, la criminalisation des diverses expressions de lutte est appelée à se généraliser. Et cela est aussi vrai au niveau national qu’au niveau mondial : répression des prolétaires en lutte contre la régression sociale, le terrorisme managérial du patronat, et le chômage dans les centres du système et guerres de pillage et domination dans les périphéries proches et lointaines… Bien entendu, le tout est accompagné de campagnes de propagande d’intoxication et de désinformation. Ainsi la régression sociale se présente sous les noms « réforme » et « modernisation » ; les guerres des agresseurs impérialistes et les agressions de leurs affidés régionaux se trouvent qualifiées d’ « interventions pour la liberté et la démocratie »… tout naturellement ceux qui collaborent au service du capital se trouvent gratifiés du nom des « forces vives et modernes » et surtout « modérées ». Ici comme ailleurs, camarades, les prolétaires n’ont d’autre choix sur ce terrain aussi que d’étendre et renforcer la résistance en donnant à la guerre idéologique la dimension qu’elle occupe réellement… »
Georges Abdallah – octobre 2009
« La crise du capitalisme moribond dans sa phase de putréfaction avancée est déjà là devant nos yeux au niveau planétaire… Crise sanitaire, crise écologique, crise économique et sociale se conjuguent et s’amplifient toujours plus. Pas de sortie de crise dans le cadre du capitalisme. Le capitalisme mondialisé est le capitalisme réellement existant aujourd’hui. L’agonie de son monde ne s’achèvera que dans le dépassement du capitalisme, non pas à travers des compromis historiques et d’autres illusoires tentatives de sauvegarder les acquis d’un soi-disant capitalisme démocratique à visage humain, mais plutôt à travers la lutte implacable de «classe contre classe». »
Georges Abdallah – octobre 2021
« Camarades, la convergence des luttes est une nécessité indispensable pour faire face à ce système qui n’est plus que destruction et gaspillage ; destruction de l’Humain et gaspillage des ressources. »
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Publié le 2 mai 2022 sur Libérez Georges Abdallah