Le Canada salue en « héros » un vétéran nazi de la SS
Volodymyr Zelensky, était reçu comme un héros à Ottawa au Canada, où il a adressé un discours au parlement. Le président de la Chambre canadienne des Communes, a rendu hommage à un autre homme originaire d’Ukraine : Yaroslav Hunka, un vétéran de la 14e Division de Grenadiers de la Waffen-SS.
Ali Abunimah, 24 septembre 2023
Un peu plus tôt, ce mois-ci, Israël a connu une tempête d’indignation du côté de son lobby et de ses sponsors en Occident, à propos de commentaires du chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans lesquels ce dernier blâmait les juifs de leurs assassinats mêmes par le gouvernement allemand dirigé par Adolf Hitler dans les années 1940.
L’une des dénonciations les plus virulentes est venue du Canada, dont les représentants à Ramallah ont affirmé que
« les remarques d’Abbas déformaient la vérité historique de l’Holocauste et promouvaient les tropes classiques et contemporains de la haine à l’égard des juifs ».
We strongly condemn the inflammatory and antisemitic comments made by President Abbas. These remarks distort the historical truth of the Holocaust and promote classic and contemporary tropes of Jew-hatred.
— Canada in Ramallah (@CanadaRepPA) September 7, 2023
On pourrait penser que les membres de ce chœur se soucient réellement de préserver la mémoire des victimes des nazis et qu’ils prennent même au sérieux leur invocation régulière de slogan du genre « Jamais plus ».
Ce serait une erreur.
Bienvenue au héros
Vendredi, le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, était reçu comme un héros à Ottawa, où il a adressé un discours au parlement canadien.
Suite à la prise de parole de Zelensky, Anthony Rota, le président de la Chambre canadienne des Communes, a rendu hommage à un autre homme originaire d’Ukraine.
« Nous avons ici, aujourd’hui, à la Chambre (…) un vétéran de guerre ukraino-canadien de la Seconde Guerre mondiale qui a combattu pour l’indépendance ukrainienne vis-à-vis des Russes et qui continue aujourd’hui de soutenir les troupes, même à l’âge de 98 ans »,
a expliqué Rota face à un enthousiasme délirant et à une standing ovation.
Rota d’ajouter qu’il était « très fier » que l’homme, Yaroslav Hunka, vivait dans son propre district électoral de l’Ontario.
« C’est un héros ukrainien, un héros canadien et nous le remercions de tous ses services »,
a ajouté l’orateur au milieu d’applaudissements encore plus frénétiques.
I feel like there might be another way to say someone fought “against the Russians in the Second World War.” pic.twitter.com/5bVlSAF4Uo
— Jeremy Appel (@JeremyAppel1025) September 23, 2023
AP News confirming that the 98-year old veteran given standing ovation by Canadian parliament, is Yaroslav Hunka, who fought for the 14th division of the Waffen SS.
Canadian parliament gave a standing ovation to an outright Nazi collaborator.
First noticed by @lingerence. pic.twitter.com/Vm8VAHq7yy
— The Canada Files (@TheCanadaFiles) September 23, 2023
En fait, Hunka est un vétéran de la 14e Division de Grenadiers de la Waffen-SS – qui faisait partie de la tristement célèbre Schutzstaffel d’Hilter, les troupes d’élite qui ont perpétré nombre des pires crimes génocidaires de la Seconde Guerre mondiale.
Comme le fait remarquer un article publié dans The Forward,
« c’est la même unité que celle qui a été honorée par des monuments controversés au Canada, en Australie et, comme le révélait récemment The Forward aussi, dans des faubourgs de Philadelphie et de Detroit. Des organisations juives ont demandé qu’on les fasse disparaître ».
Constituée en 1943 de recrues de l’Ukraine occidentale, l’unité Galicie de la Waffen-SS, explique The Forward,
« était armée et entraînée par les nazis et commandée par des officiers allemands. En 1944, la division avait reçu la visite du chef de la SS, Heinrich Himmler, qui avait parlé de la volonté de ses soldats de massacrer les Polonais ».
Le Musée des États-Unis à la mémoire de l’Holocauste détient un certain nombre d’artéfacts sur la division, dont un film d’actualités montrant une somptueuse cérémonie nazie adressant un adieu attendri à la division Galicie de la Waffen-SS au moment où ses soldats allaient quitter la ville de Lviv afin de recevoir un entraînement et une formation avant de se joindre à l’effort de guerre d’Hitler.
Après la guerre, des milliers de vétérans de l’unité Galicie de la Waffen-SS furent autorisés à se réinstaller en Occident, et ils furent plusieurs milliers à gagner le Canada, fait remarquer The Forward.
These are photos of SS Galicia Division veteran who was given standing ovation by Canadian parliament, prime-minister of Canada and president of Ukraine. He published these photos of himself in this division during training in Germany. He is standing in the middle in 1st photo,… pic.twitter.com/YkfKZbJ1i7
— Ivan Katchanovski (@I_Katchanovski) September 24, 2023
Le blanchiment des nazis
D’une certaine façon, l’horrible spectacle de vendredi au Parlement canadien constitue le point culminant de décennies de blanchiment de l’unité ukrainienne de la Waffen-SS par les membres de la diaspora ukraino-canadienne et d’autres apologistes du nazisme.
Ivan Katchanovski – un spécialiste politique ukraino-canadien de l’Université d’Ottawa qui refuse catégoriquement de blanchir l’ultranationalisme ukrainien et son rôle dans l’exposition de sa patrie au désastre actuel – s’est posé la question :
« Y a-t-il une seule personne au Parlement, ou Zelensky lui-même, qui se rend compte qu’il [Hunka] a servi dans la division de la Waffen-SS ? »
Actual Nazi collaborator gets standing ovation in Canada's parliament. Chrystia Freeland's grandfather smiling in his grave.https://t.co/qRmFz9gR3F
— Mark Ames (@MarkAmesExiled) September 23, 2023
Il est vraisemblable que de nombreuses personnes qui ont applaudi n’en avaient pas la moindre idée ou ne s’en souciaient absolument pas, mais il y a peu de raison de croire que les dirigeants canadiens, dont le Premier ministre Justin Trudeau, n’en savaient rien. Et il n’y a pas de raison de croire qu’ils s’en seraient d’ailleurs soucié.
Il est bien connu qu’une des principales alliées de Trudeau, la vice-Première ministre Chrystia Freeland, est la fière petite-fille de l’un des principaux propagandistes ukrainiens d’Hitler, Michael Chomiak.
Au lieu de se conformer à la vérité historique sur le rôle de son grand-père dans le recrutement des SS et la diffusion de la propagande antisémite au nom du régime hitlérien, Freeland a tenté de blanchir ce rôle.
En 2018, quand il y avait eu un tollé public à propos de monuments au Canada honorant les nazis ukrainiens, le cabinet de Trudeau s’était attelé à détourner l’attention de la question.
Recourant à des requêtes qui s’appuyaient sur la liberté d’information, un journaliste canadien allait découvrir que « des responsables du gouvernement subissaient de lourdes pressions » du cabinet du Premier ministre « en vue de contrer les informations en l’honneur de collaborateurs nazis », avait rapporté The Ottawa Citizen.
Alors que de nombreux nationalistes ukrainiens avaient toujours gardé vivace une flamme en l’honneur de l’unité Galicie de la Waffen-SS, sa réhabilitation avait réellement décollé suite au coup d’État de 2014 soutenu par les EU, qui avait amené au pouvoir l’actuelle clique d’ultranationalistes.
Récemment, en 2021, les Ukrainiens ont organisé la première parade honorant la division Galicie de la Waffen-SS dans la capitale Kiev, ce qui déclencha des protestations de la part d’Israël et même du président Zelensky.
Mais les choses changent rapidement.
Aujourd’hui, une grande partie des médias et de l’establishment occidentaux, dont Israël et ses organisations de lobbying telle la Ligue anti-diffamation, ont la ferme intention de blanchir les nationalistes ukrainiens qui ont aidé Hitler à exterminer les juifs et les Polonais, puisque cela s’adapte bien à la politique de la guerre par procuration de l’Occident – qui se sert des Ukrainiens comme de chair à canon – contre la Russie.
My peer-reviewed journal article concerning involvement of SS Galicia division members in mass murder of Poles, Jews and Ukrainians in Ukraine and Poland, including mass executions of about 100 Jews, Poles & Ukrainians in my high school in Pidhaitsi near Lutsk.… pic.twitter.com/QlUwH8g0QG
— Ivan Katchanovski (@I_Katchanovski) September 24, 2023
Il est courant d’entendre les apologistes des volontaires ukrainiens d’Hitler prétendre que l’on se souvient de façon positive, aujourd’hui, des hommes de la division Galicie de la Waffen-SS, malgré leur association avec les nazis, parce que leur motivation véritable consistait à combattre pour l’indépendance ukrainienne contre l’Union soviétique.
L’an dernier, toutefois, Ellen Germain, l’envoyée spéciale américaine sur les questions concernant l’Holocauste, a dit de ce genre de « réhabilitation » des collaborateurs nazis était une forme de « distorsion de l’Holocauste ». Elle avait raison.
Way back in 2016, it was still cool to call Ukrainian Hitlerite Nazis Nazis. Now they are the “West’s” war heroes. https://t.co/Tv3dwBbQY2 https://t.co/hMzsIjJQIz pic.twitter.com/4dbs9ebJ3t
— Ali Abunimah (@AliAbunimah) September 24, 2023
https://twitter.com/TamaraLorincz/status/1705767342355980692?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1705767342355980692%7Ctwgr%5E9baa8270409fbbf097076f35ed56bd159937e077%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Felectronicintifada.net%2Fblogs%2Fali-abunimah%2Fcanada-hails-nazi-ss-veteran-ukraine-hero
Cynisme et hypocrisie
Tout cela montre à quel point ont été cyniques toutes les condamnations pieuses prononcées contre Mahmoud Abbas.
Au moment où nous écrivons ces lignes, l’ambassadeur d’Allemagne à Tel-Aviv, l’envoyée des EU sur l’antisémitisme, Deborah Lipstadt, et son homologue à l’UE, Katarina von Schnurbein, ainsi que Jonathan Greenblatt, le responsable de la Ligue anti-diffamation – parmi les innombrables personnes qui ont condamné Abbas – n’ont rien dit de la célébration des nazis par la totalité des membres de l’establishment politique du Canada.
Honnêtement, il serait surprenant que l’un ou l’autre d’entre eux le fasse.
Parmi les gouvernements et élites de l’Occident, l’Holocauste n’est plus traité – en admettant qu’il l’ait jamais été – comme un crime historique avec des victimes réelles dont le souvenir mérité d’être vraiment honoré.
C’est tout simplement un club politique qui doit être hypocritement utilisé au nom d’Israël et contre les ennemis officiels chaque fois que la chose est utile et pratique.
Dans le contexte d’une mauvaise fois aussi outrancière, les universitaires et activistes palestiniens qui ont consciencieusement signé une lettre ouverte condamnant les commentaires d’Abbas devraient réfléchir sur la futilité – au mieux – de leur geste.
United States government has taken approving note of the “open letter” by some Palestinians criticizing Abbas’ recent statements about the Holocaust. Background: https://t.co/pM093xhO3k https://t.co/rifR2AfFZP
— Ali Abunimah (@AliAbunimah) September 21, 2023
Pendant ce temps, les étudiants et les enseignants, les écrivains et les artistes – tous ceux qui défendent la Palestine – sont régulièrement accusés à tort d’antisémitisme alors que des nazis bien en vie reçoivent des standing ovations des amis les plus proches d’Israël.
C’est tout bonnement dégoûtant.
Mise à jour du 25 septembre
Dimanche soir, Anthony Rota, le président de la Chambre canadienne des Communes, a sorti une déclaration dans laquelle il s’excusait de ses chaleureuses louanges à l’égard du vétéran nazi de la SS, Yaroslav Hunka, qu’il avait invité à assister à la séance de vendredi durant laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky devait prendre la parole.
On September 22, in the House of Commons, I recognized an individual in the gallery. I regret my decision to do so, and accept full responsibility for my actions. Read my statement here: https://t.co/Hd9chtHFNJ
— Speaker of the HoC (@HoCSpeaker) September 24, 2023
« Par après, j’ai été mis au courant d’informations complémentaires qui m’ont poussé à regretter ma décision », a
écrit Rota.
Le président de la Chambre a assumé l’entière responsabilité de la chose, affirmant que
« personne, pas même ses collègues parlementaires et la délégation ukrainienne, n’était conscient de mon intention ou de mes remarques avant que je ne les délivre ».
Voilà qui, décidément, arrange bien les choses pour la classe politique du Canada qui, désormais, peut prétendre dans son intégralité qu’elle ne se rendait aucunement compte à quel point était profondément enracinée la vénération envers la division Galicie de la Waffen-SS parmi la diaspora ukrainienne du Canada, très influente sur le plan politique.
La déclaration du président de la Chambre est venue après que les Amis du Centre Simon Wiesenthal pour les études sur l’Holocauste, une institution farouchement pro-israélienne, avaient exigé une explication et des excuses pour la standing ovation accordée au vétéran nazi.
Michael Mostyn, le chef de B’nai Brith Canada, une autre organisation pro-israélienne très influente, a lui aussi condamné l’accueil, avec statut de héros, réservé à l’ancien soldat nazi de 98 ans.
FSWC is appalled that Canada’s Parliament gave a standing ovation to a Ukrainian veteran who served in a Nazi military unit during the Second World War implicated in the mass murder of Jews and others.
An apology and explanation is owed.https://t.co/ZkzIkOCvBe
— Friends of Simon Wiesenthal Center (@CanadianFSWC) September 24, 2023
It is beyond outrageous that Parliament has honored a veteran of a criminal Nazi unit in this way. Canadian soldiers fought and died to free the world from the evils of Nazi brutality.
— Michael Mostyn (@MichaelMostyn) September 24, 2023
De là, l’affaire s’est muée en un furieux scandale politique et elle a fait les gros titres au Canada et dans le monde entier.
Le Premier ministre Justin Trudeau qui, comme on l’a fait remarquer plus haut, doit bien être conscient des profondes connexions nazies au sein de certaines parties de la diaspora ukrainienne au Canada, essaie astucieusement lui aussi de se distancier de cette débâche plus qu’embarrassante.
« Le président indépendant de la Chambre des Communes a présenté ses excuses et accepté l’entière responsabilité de l’invitation et de se reconnaissance au Parlement. C’était exactement la chose qu’il fallait faire »,
a déclaré le cabinet du Premier ministre.
Une représentante du gouvernement, Karin Gould, a également nié que Trudeau ait rencontré personnellement Hunka, bien que des images postées dans les médias sociaux, apparemment par l’un des proches de Hunka, permettent de suggérer – que cette rencontre avec Hunka ait eu lieu ou pas – qu’on aurait très bien pu la planifier et s’y attendre.
Only the post of Theresa Hunka assume a close relative as stated in her Tweet , regardless of the absence of a photo of Trudeau, the damage was done, but not before Karina Gould deleted her photo attached also with Hunka and Rota ! pic.twitter.com/6jMTQzmSG5
— Friedrich (@0o0hcirdeirF) September 25, 2023
https://twitter.com/DanPizzaGuy/status/1706196560785064361?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1706196560785064361%7Ctwgr%5E9ce3e0b01c5cc7163a233396ea522419982c7b0c%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Felectronicintifada.net%2Fblogs%2Fali-abunimah%2Fcanada-hails-nazi-ss-veteran-ukraine-hero
Une autre photo, apparemment postée et ensuite détruite par Gould sur Instagram, la montre en train de poser avec Hunka et le président de la Chambre, Rota.
Ces images ont circulé largement dans les médias sociaux, bien que The Electronic Intifada n’ait pas été en mesure de localiser leurs sources d’origine – vraisemblablement, elles ont été supprimées.
Liberal House Leader Karina Gould and Canada’s Speaker of the House Anthony Rota holdings hands with Waffen-SS Nazi soldier, Yaroslav Hunka. pic.twitter.com/ZMzeqZu6gN
— Harrison Faulkner (@Harry__Faulkner) September 24, 2023
Aucune photo de Trudeau avec Hunka n’est apparue jusqu’à présent.
Jagmeet Singh, chef du Nouveau Parti démocratique du Canada, de centre gauche, a lui aussi présenté ses excuses pour sa participation à ces scandaleux applaudissements en faveur d’un nazi.
I share the concerns raised about Friday’s event in the House of Commons.
We must all stand against anti-Semitism. This must never happen again.
Please read my full statement. pic.twitter.com/kuQ5irLR3l
— Jagmeet Singh (@theJagmeetSingh) September 24, 2023
Toutes ces excuses ne serviront pas à grand-chose pour alléger les inquiétudes à propos du très long soutien accordé par le Canada aux nazis en Ukraine, un soutien qui ne s’est pas exprimé uniquement par des louanges et des applaudissements, mais aussi à l’aide de formations, d’entraînements et d’armes, et ce, depuis de longues années déjà.
L’historien Tarik Cyril Amar, un spécialiste des ultranationalistes ukrainiens, a expliqué que le président de la Chambre canadienne des Communes s’était engagé dans un « kamikaze visant à contrôler les dégâts » et qu’il avait essayé de protéger la classe politique du Canada en assumant seul l’entière responsabilité de l’affaire.
How noble! A damage control kamikaze from Waffen-SS-celebrating Oh-Canada.
But the thing is that this too is deeply dishonest. What Canada has is a deep, pervasive problem with it's pols sucking up to the organized far-right of the Ukrainian "diaspora" and masking this despicable… https://t.co/s6O6hRijw0— Tarik Cyril Amar (@TarikCyrilAmar) September 25, 2023
« Mais le fait est que cela aussi est profondément déshonnête. Ce dont le Canada souffre, c’est d’un profond problème omniprésent, avec ses hommes politiques qui lèchent les bottes de l’extrême droite organisée de la ‘diaspora’ ukrainienne et qui font passer cette normalisation méprisable pour du ‘multiculturalisme’ et de la ‘tolérance’ »,
a ajouté Amar.
« Le pays a besoin d’un débat national douloureux et d’une sérieuse correction de cap. Et non pas d’un bouc émissaire, pas même d’un bouc émissaire volontaire. »
From applauding a Nazi SS veteran right into offering greetings for Yom Kippur —yet no hint of reflection or repentance from @JustinTrudeau. We live in a sinister comedy https://t.co/4Kcy1gUzLc https://t.co/WqJGBYAWlF
— Ali Abunimah (@AliAbunimah) September 25, 2023
*****
Ali Abunimah, cofondateur et directeur exécutif de The Electronic Intifada, est l’auteur de The Battle for Justice in Palestine, paru chez Haymarket Books.
Il a aussi écrit : One Country : A Bold Proposal to end the Israeli-Palestinian Impasse
*****
Publié le 24 septembre 2023 sur The Electronic Intifada
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
*****
NDLR : Afin de pouvoir lire les “tweets” et vidéos repris dans l’article, ouvrez un compte Twitter (X).