Dans le sport comme dans la culture, les campagnes de boycott d’Israël se développent !

Alors que l’occupation israélienne poursuit son opération génocidaire sur Gaza depuis près de 4 mois, les campagnes de boycott d’Israël se multiplient dans tous les domaines. Par exemple, de nombreuses entreprises internationales (comme Carrefour ou Mac Donalds) se voient largement impactées en raison de leur soutien explicite et direct aux soldats d’une armée responsable de la mort de plus de 27 000 civils palestiniens.

 

Le boycott d'Israël dans le sport : De nombreux activistes se sont mobilisées le 1er février au Pays-Basque lors du match de basketball entre Baskonia et le Maccabi Tel Aviv.

De nombreux activistes se sont mobilisées le 1er février au Pays-Basque lors du match de basketball entre Baskonia et le Maccabi Tel Aviv.

 

Dans une déclaration publiée le 27 décembre 2023, la Fédération Palestinienne de Football a demandé

« au Comité international olympique, à la Fédération internationale de football association — en sa qualité de parapluie parrainant le football dans le monde entier —, à l’Association asiatique de football, à toutes les fédérations sportives continentales et internationales, ainsi qu’à toutes les parties concernées, de prendre d’urgence une position contre ces violations flagrantes, de soumettre l’État israélien à la responsabilité juridique et d’assurer la protection des installations sportives palestiniennes. »

Une prise de position qui a été soutenue sur le réseau social X par le présentateur et ancien footballeur anglais Gary Lineker. Ces initiatives font écho à la multiplication de prises de position pour exiger l’exclusion d’Israël de la FIFA et de ses compétitions sportives.

De la même manière, les appels se multiplient pour dénoncer la participation d’Israël aux Jeux Olympiques prévus en juillet 2024 à Paris et dans plusieurs villes françaises.

Suite à l’annonce de la présidente du Comité olympique israélien de leur participation à la cérémonie d’ouverture, près de 300 clubs sportifs palestiniens ont vivement dénoncé cette opération de normalisation d’un État qui commet actuellement un génocide à Gaza.

Une prise de position qui a trouvé un écho auprès de la Fédération de football de Jordanie. Celle-ci a publié une déclaration appelant la communauté sportive mondiale

« dispose des outils urgents et décisifs pour défendre les principes et les droits de l’homme sans confusion ni hésitation, en prenant des mesures conformes aux conventions et lois internationales, en imposant des sanctions sportives sévères et dissuasives aux fédérations sportives en Israël, et les isoler complètement. »

De telles prises de positions ont eu une résonance en France à travers les prises de position de plusieurs parlementaires. Dans une tribune parue dans les colonnes de Médiapart, le député Aymeric Caron a rappelé

« qu’en sanctionnant Israël au même titre que la Russie et la Biélorussie, le Comité International Olympique ferait preuve d’équité, de fidélité à ses principes et, surtout, de cohérence. »

Des initiatives similaires se multiplient dans de nombreux sports. Par exemple, le champion de squash Ali Faraj a profité de la tribune d’un tournoi pour condamner fermement les crimes sionistes en cours à Gaza.

 

De la même façon, de nombreux activistes se sont mobilisées le 1er février au Pays-Basque lors du match de basketball entre Baskonia et le Maccabi Tel Aviv. Organisant des actions à l’intérieur et à l’extérieur du stade contre ces ambassadeurs d’un État criminel et en soutien au peuple palestinien, ils ont reçu un large écho médiatique.

 

Ces mobilisations dans le domaine du sport ne sont cependant pas isolées. Alors que la cérémonie de l’édition 2024 de l’Eurovision doit se tenir en mai prochain à Malmö en Suède, de nombreux artistes et organisations appellent à l’exclusion d’Israël de la compétition.

Déjà en 2019, lors de l’édition à Tel Aviv, une large campagne internationale avait dénoncé l’opération d’artwashing menée par les autorités coloniales à travers ce concours de chant qui réunit chaque année plus de 160 millions de téléspectateurs.

En 2022, l’Union européenne de radiodiffusion (UER), qui organise l’Eurovision, avait pris la décision d’exclure la Russie en 2022 en raison de sa guerre menée en Ukraine. En référence à cette décision, des milliers d’artistes finlandais et suédois dénoncent « un double standard qui sape la crédibilité de l’organisation ».

« Il n’est pas conforme à nos valeurs qu’un pays qui commet des crimes de guerre et poursuit une occupation militaire bénéficie d’une scène publique pour redorer son image au nom de la musique »

poursuivent les artistes.

Dans tous les domaines, le boycott est l’une de nos armes pour apporter un soutien significatif à la résistance du peuple palestinien qui fait face au génocide à Gaza et à plus de 75 ans de colonisation de peuplement en Palestine. Plus que jamais, rejoignez l’ensemble des initiatives en cours pour isoler et affaiblir Israël et ses complices !

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Publié le 2 février 2024 sur Collectif Palestine Vaincra

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Boycott sportif dans nos régions… au printemps

Comme l’an passé, la Plateforme Charleroi-Palestine se prépare pour les nombreuses courses cyclistes à participation israélienne qui auront lieu en Belgique dès le printemps. Une d’entre elles, la Flèche wallonne, partira d’ailleurs de Charleroi.

 

Action le 18 mai 2024 contre la présence de l’équipe de propagande de l’apartheid et du colonialisme israélien lors de la course “Circuit de Wallonie”

 

Entretemps, nous continuons le boycott des produits israéliens

Nous avons poursuivi nos actions à Carrefour Bomerée le 6 janvier (action à l’intérieur du magasin), ainsi que le 13 janvier à Carrefour Gosselies (distribution de flyers et décoration des caddies appelant au boycott de Carrefour “Entreprise coloniale en Palestine”. Et nous ne lâcherons pas le morceau tant que Carrefour sera présent en Israël.

Les membres de la Plateforme sensibilisent également les commerçants de la région afin qu’ils ne proposent pas de produits israéliens.

A ce propos, nous avons fait un tour dans les magasins à Marchienne-au-Pont le 20 janvier et à Chatelet le 27 janvier et ce premier WE de février à Gilly et à Charleroi.

Samedi 2 février à Gilly, une équipe de notre Plateforme a eu l’occasion de rencontrer près d’une dizaine de commerçants qui l’ont reçue avec les honneurs. Elle a eu de très bons échanges et de belles promesses de leur part.

Sensibilisation pour le boycott d'Israël dans les commerces de Gilly le samedi 3 février


Dimanche 4 février,
des membres de la Plateforme se sont rendus sur le marché de Charleroi. Globalement les clients et les commerçants étaient réceptifs à la cause palestinienne et au boycott des produits israéliens.

Néanmoins, l’équipe a également rencontré un commerçant qui vendait des dattes israéliennes. Un autre proposait des avocats d’origine israélienne, mais avait inscrit sur son ardoise une origine différente (Brésil).
Vigilance donc dans les achats : il faut vérifier les produits, leur emballage et interpeller les commerçants qui trompent leur clientèle.

Renforcez la Plateforme Charleroi-Palestine qui organisera régulièrement des actions dans différents lieux du grand Charleroi. Écrivez-nous à charleroi.palestine@gmail.com.

 
 
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