Plateforme Charleroi-Palestine : l’année 2023 en photos d’action

En 2023, la Plateforme Charleroi-Palestine, membre du réseau international de solidarité avec les prisonniers palestiniens, Samidoun, n’est pas restée inactive. Des campagnes pour les prisonniers palestiniens, des actions pour le boycott d’Israël, des mobilisations contre le génocide du peuple palestinien, des débats, animations et activités culturelles ont marqué son engagement.

Vous trouverez dans cet article quelques-unes de nos actions les plus importantes. Les priorités dans nos mobilisations sont le fruit de plusieurs années de débats internes et de mobilisations. Elles orienteront nos futures actions et mobilisations.

Nous vous invitons à devenir membre de la Plate-forme afin de nous soutenir financièrement et de nous permettre d’organiser des activités. Car plus que jamais, nos mobilisations sont nécessaires : pour stopper le génocide et pour continuer la lutte pour la libération de tous les prisonniers, le retour des réfugiés et la libération de la Palestine, de toute la Palestine.

Vous trouverez les modalités pratiques en bas de l’article.


Pour la Plateforme Charleroi- Palestine : Abdellah, Marie-Christine, Mohamed, Myriam

 

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Actions pour les prisonniers palestiniens

La Plate-forme Charleroi-Palestine soutient depuis de longues années les campagnes de Samidoun et est officiellement devenu membre du réseau le 15 janvier 2022. Les actions pour la libération des prisonniers palestiniens et pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le plus ancien prisonnier politique en Europe, ont été une constante dans nos mobilisations.

 

8 mars 2021. Mobilisation à Vie Féminine Charleroi-Thuin en soutien aux militantes féministes Khitam Saafin, Khalida Jarrar et à toutes les prisonnières incarcérées par le régime israélien.

 

Du 14 au 24 janvier : Mobilisation carolo durant la semaine internationale pour la libération d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers palestiniens

La Plate-forme Charleroi-Palestine a signé l’appel lancé par Samidoun. Un flyer, des visuels et un grand calicot ont été réalisés. Plusieurs actions ont été organisées, en particulier en milieu ouvrier (dans une entreprise et lors d’une soirée en soutien des ouvriers de Clabecq), devant un grand magasin à Marchienne-au-Pont, avec l’équipe Entraide et Fraternité / Vivre Ensemble du Hainaut et lors du Festival Ramdam à Tournai.

 

Tout au long de la semaine, des affiches sont apparues sur les murs de la ville de Charleroi, mais aussi dans les quartiers ouvriers à Marchienne-au-Pont, à Monceau, à Dampremy et à Fosses-la-Ville.

 

 

 

 

 

7 et 8 mars : Soutien aux prisonnières palestiniennes à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Le 7 mars, Vie Féminine avait organisé un atelier d’écriture dans le QG des “Femmes de mars” au Passage de la Bourse à Charleroi et avait invité deux membres de la Plate-forme Charleroi-Palestine pour l’animation.

 

Les participantes à l’atelier ont écrit des lettres décorées à Israa Jaabis, originaire de Jérusalem, qui est confrontée à l’un des états de santé les plus graves à l’intérieur des prisons de l’occupation. Israa Jaabis a été libérée fin novembre grâce à l’action de la résistance palestinienne.

 Photo : Vie Féminine

 

En collaboration avec la section Samidoun Paris Banlieue,  d’autres ateliers ont été organisés par la suite. Lors de la a Semaine d’étude de Vie Féminine à Godinne, les participantes ont également pu écrire des cartes et des lettres à notre stand le 12 juillet.

Lors de son intervention à la manifestation du 16 décembre, (voir plus bas dans l’article) Fatima Ben Moulay, la responsable régionale de Vie Féminine Charleroi-Thuin a souligné combien ces lettres sont importantes pour les femmes palestiniennes en prison. Une prisonnière, libérée en novembre, a effectivement fait part à Samidoun que ces courriers leur ont donné de la force. Elles ont affiché les lettres sur les murs de leur cellule.


Le 8 mars
même, nous avons rencontré des syndicalistes de la FGTB et de la CSC qui ont affirmé leur soutien aux prisonnières palestiniennes aux stands de la Place Verte.

Sabrina Boufarka, secrétaire interprofessionnelle de la CSC

 

Louise Billion, animatrice à l’asbl Vie-Esem de la FGTB

 

Laurence Blesin, ancienne secrétaire interprofessionnelle de la CSC

 

1er avril : tonnelle Place Verte pour Georges Abdallah et Walid Daqqah

Walid Daqqah, écrivain et combattant de la liberté, est emprisonné depuis 1986 par l’occupation israélienne. Aujourd’hui, il souffre d’une myélofibrose et a besoin d’un traitement médical approprié qu’il ne peut obtenir qu’en dehors de la prison, en particulier une greffe de moelle osseuse. Sa santé s’est considérablement détériorée à plusieurs reprises, il a souffert d’un accident vasculaire cérébral, d’une pneumonie et il a subi une intervention chirurgicale afin de lui retirer une grande partie d’un de ses poumons.

Sachant que la vie du prisonnier politique Walid Daqqah est en danger, nous avons interpellé les personnes qui ont rejoint notre stand à son sujet. Beaucoup d’entre elles, ont souligné la cruauté de l’occupation et de la colonisation palestinienne et ont désiré rejoindre nos futures actions.

 

Le 2 avril prochain marque le 72e anniversaire de Georges Abdallah, communiste arabe et combattant de la résistance palestinienne emprisonné en France depuis 1984. A cette occasion, la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah avait initié une semaine internationale d’actions du 25 mars au 2 avril.

De nombreux passants ont répondu à notre invitation d’écrire à Georges et d’envoyer des cartes à Macron, pour qu’il signe l’arrêt d’expulsion de Georges vers le Liban. Libérable depuis 1999, c’est en fait le seul obstacle pour que Georges puisse enfin retrouver les siens au Liban.

 

10 juin : Une nouvelle mobilisation pour Georges Abdallah et Walid Daqqah

Mercredi 31 mai, le « Comité de libération anticipée » du système pénitentiaire israélien a refusé de statuer sur sa libération. Sa famille a qualifié cette décision « d’autorisation pour son exécution ».

 

Jeudi 8 juin 2023, l’avocat de Georges Abdallah a déposé une nouvelle demande de libération devant le juge d’Application des Peines de Paris. Cette démarche est un appel à intensifier la mobilisation pour qu’enfin celui qui est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe puisse être libéré et retourner dans son pays, le Liban.

 

 

2 septembre : Soutien aux prisonniers grévistes de la faim contre leur détention administrative

 

Au moment de l’action, quatre prisonniers palestiniens étaient en grève de la faim contre leur détention administrative : Kayed Fasfous, Sultan Khallouf, Abdel-Rahman Baraqa et Maher Al Akhras

Les ordres de détention administrative sont émis par l’armée et approuvés par les tribunaux militaires sur la base de “preuves secrètes”, refusées aux prisonnier.e.s palestinien.ne.s et à leurs avocat.e.s. Délivrés pour une durée maximale de six mois, ils sont indéfiniment renouvelables et les Palestiniens – y compris des femmes et des enfants mineurs – peuvent passer des années emprisonnés sans inculpation ni jugement.

 

 

Nous avons également évoqué l’arrestation au Pays-Bas d’Amin Abu Rashed, un dirigeant communautaire et un organisateur palestinien éminent et respecté. Le réseau de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens Samidoun demande la libération immédiate d’Amin Abu Rashed et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui.

 

15 avril : Un rassemblement combatif pour les prisonniers palestiniens à Bruxelles

Plusieurs organisations avaient lancé un appel pour un rassemblement ce samedi à Bruxelles, dans le cadre de la Journée internationale des Prisonniers palestiniens, qui a lieu chaque année le 17 avril. Plusieurs manifestants portaient les affiches pour la libération de Walid Daqqah et la libération des femmes palestiniennes, que nous avions distribuées.

Photo : Samidoun Bruxelles

Photo : Samidoun Bruxelles

Une douzaine de membres et sympathisants de notre Plate-forme s’étaient rassemblés autour de nos calicots, dont celui pour la libération d’Ahmad Sa’adat  et pour la libération de tous les prisonniers palestiniens.

En avant-plan : Mohammed Khatib avec le mégaphone, Nordine Saïdi de Bruxelles Panthères avec le drapeau. Photo : Samidoun Bruxelles

En avant-plan : Mohammed Khatib de Samidoun avec le mégaphone, Nordine Saïdi de Bruxelles Panthères avec le drapeau. Photo : Samidoun Bruxelles

 


Le 9 septembre, lors du Festival ManiFiesta, de nombreuses personnes affirment leur soutien à Georges Abdallah et à tous les prisonniers palestiniens

Une équipe de la Plateforme Charleroi-Palestine et de Samidoun Bruxelles était présente au Festival le 9 septembre et a popularisé le soutien aux 5100 hommes, femmes et enfants injustement détenus par l’occupation israélienne.

A droite sur la photo, Thierry Bodson, le président de la FGTB – Fédération Générale du Travail de Belgique

A droite sur la photo, Thierry Bodson, le président de la FGTB – Fédération Générale du Travail de Belgique

En particulier, nous avons fait la promotion des campagnes de soutien au combattant de la liberté et écrivain gravement malade Walid Daqqah, aux trois grévistes de la faim dont Maher Al Akhras ainsi que pour la libération des 32 prisonnières palestiniennes.

Des membres de la coordination namuroise belgo-palestinienne

 

Le soutien aux familles des martyrs palestiniens

La Plate-forme Charleroi-Palestine était présente le samedi 19 mars au marché de Chatelineau pour informer les passants de cet autre crime israélien : retenir les corps des martyrs dans des morgues et dans les “cimetières des nombres”. Ce crime touche en particulier les prisonniers et les résistants palestiniens.

 

La campagne internationale en vue de libérer les corps des martyrs palestiniens toujours détenus par l’occupation sioniste, a été lancée par Samidoun, et est soutenue par plus de 120 organisations. Des actions ont eu lieu dans huit pays au moins : Allemagne, Canada, Pays-Bas, France, Etats-Unis, Angleterre, Suède et Belgique.

Lors de son exposition à Mons, à la Maison Losseau (voir plus loin dans l’article), Iyad Sabbah, artiste palestinien, avait créé un espace symbolisant les tristement connus “cimetières des numéros” où sont retenus les corps des martyrs en Israël.

 

Le boycott d’Israël

Carrefour

18 février : Action d’info à Carrefour, entreprise coloniale en Palestine

Samedi 18 février, la Plate-forme a organisé une action devant et dans le magasin Carrefour de Gosselies pour informer la clientèle de la collaboration du groupe Carrefour avec Israël.

Sur nos flyers, nous avons écrit que Carrefour a signé un accord avec les entreprises israéliennes Electra Consumer Products et Yenot Bitan. Que les produits Carrefour sont déjà disponibles sur le site internet de Yenot Bitan et dans ses 150 magasins et que l’accord se traduira également par la conversion progressive des supermarchés Yenot Bitan en magasins Carrefour.

Action de la Plate-forme Charleroi-Palestine à Carrefour Gosselies

 

Des actions de boycott Carrefour ont également eu lieu lorsque Israël a lancé sa guerre génocidaire contre Gaza. D’autant plus qu’en Israël, Carrefour a distribué des colis alimentaires aux soldats partant combattre à Gaza.

 

24 novembre : nous avons refait un tour au Carrefour de Gosselies

 

Munis de panneaux, d’autocollants et de flyers, nous avons expliqué aux clients qu’il faut boycotter le magasin, sponsor de la guerre à Gaza.

 

2 décembre : action devant Carrefour Bomerée

Samedi 2 décembre, nous avons répété l’opération « Carrefour, entreprise coloniale en Palestine » à l’hypermarché de Bomerée. Nous nous sommes postés devant l’entrée avec le calicot, réalisé par nos amis palestiniens de Frames Art : « Stop au génocide » : les noms de 3.400 enfants palestiniens martyrs, liste arrêtée au 2 novembre. Nous avons distribué des flyers et autocollants et discuté avec la responsable du magasin sur le motif de notre action, pour qu’elle transmette le message à ses supérieurs hiérarchiques.

 

 

Lors de diverses manifestations contre le génocide du peuple palestinien, à Bruxelles et Charleroi, nous amenions nos pancartes : “Carrefour, entreprise coloniale en Palestine”.

Photo : Isabelle Sabbe

 

Photo : Isabelle Sabbe

 

Boycott de l’équipe cycliste de propagande israélienne “Israel Premier Tech”

26 mars : Gand-Wevelgem : stop à la normalisation avec Israël

Israel Premier Tech est la représentante d’Israël dans le cyclisme professionnel et doit être traitée comme telle. Cette équipe a été fondée et est financée par le milliardaire Sylvan Adams. Les objectifs de cette équipe israélienne sont avant tout politiques, comme il le dit lui-même dans une interview dans le journal Le Monde :

« Les membres de l’équipe sont des ambassadeurs du pays d’Israël, qui est la base de l’équipe. On utilise le sport pour créer des liens et porter l’image du pays. »

Dimanche 26 mars, lors de la course cycliste Gand-Wevelgem, une semi-classique de l’Union Cycliste Internationale (UCI Worldtour), des membres de la Plate-forme Charleroi-Palestine et du Collectif Käthe Kollwitz étaient présents pour dénoncer la participation à la course de l’équipe de propagande Israel Premier Tech.

En guise de finale, nous avons déployé nos drapeaux et calicots à la course féminine à Voormzele où Israël était également présent. Une cycliste cubaine, Arlenis Sierra Cañadilla, participait à cette course, ce qui explique la présence du drapeau cubain.

 

Un article en anglais sur le site de Samidoun et une photo sur le site palestinien Kuffya ont fait connaître cette action contre la normalisation avec Israël au niveau international.

 

Ce n’est pas la première fois que nous organisons de telles actions. Nous étions également présent.e.s au Tour de France à Cerfontaine et au Tour de Wallonie à Courcelles en juillet 2022.

 

18 mai : Israël pollue le sport : boycott !

Une douzaine de membres et sympathisant.e.s de la Plate-forme se sont à nouveau mobilisé.e.s le 18 mai au « Circuit de Wallonie » contre la présence de cette équipe de propagande de l’apartheid et du colonialisme israélien.

Muni.e.s de grands calicots et de drapeaux palestiniens, nous avons fait savoir que nous ne pouvions pas accepter qu’Israël utilise le sport pour blanchir ses crimes de guerre.

 

 

Dans de nombreux autres pays, des actions sont organisées contre l’équipe Israel Premier Tech. En France, de nombreux collectifs et comités se mobilisent sur tout le parcours du Tour. Des actions ont aussi lieu aux Pays-bas, en Italie, au Danemark, en Suisse et au Canada.

23 juillet : Nous remettons cela au “Tour de Wallonie

Le dimanche 23 juillet, nous avons installé nos pancartes et calicots dans la région d’Ham-sur-Heure-Nalinnes, où devait passer la course cycliste « Ethias – Tour de Wallonie ».

 

 

3.Mobilisations contre la guerre génocidaire contre Gaza

Les guerres d’agression contre Gaza n’ont pas commencé le 7 octobre. Comme l’explique le Dr Salman Abu Sitta
dans l’article “J’aurais pu être l’un de ceux qui ont brisé le siège de Gaza le 7 octobre”, les camps de réfugiés de Gaza ont été attaqués en 1953, 1956, 1967, 1971 et 1987, et, avec une régularité féroce, depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui.

La Plate-forme Charleroi-Palestine a vu le jour en 2009, lors de la première guerre d’agression contre Gaza. Nous avons organisé des mobilisations dans la rue. Nous avons fait pareil lors des offensives israéliennes en 2012, 2014, 2021. Cette année même, Israël a bombardé Gaza pendant plusieurs jours. Nous étions sur le marché de Charleroi le 14 mai pour dénoncer cette nouvelle agression contre les Palestiniens de Gaza.

 

 

7 octobre : soutien à Georges Abdallah et à la résistance palestinienne

Le hasard a voulu que nous nous soyons trouvés, le 7 octobre, avec un stand sur la Place-Verte à Charleroi pour la libération de Georges Abdallah. Sur place, nous avons réalisé un calicot affirmant notre soutien à la résistance.

 

 

 

 

La résistance de Gaza est sortie du ghetto et a arraché une victoire militaire importante contre le Bataillon de Gaza, l’une des divisions les mieux équipées de l’armée israélienne.

Une masse croissante de preuves publiées dans les médias israéliens, démontre maintenant que les forces israéliennes elles-mêmes ont été responsables de la mort d’un nombre non négligeable d’Israéliens. Vous trouverez plusieurs articles à ce sujet sur notre site.

La résistance a dit dès le départ qu’elle réclamait la libération des prisonniers palestiniens en échange des otages mais Israël a choisi de lancer une guerre totale contre le peuple palestinien de Gaza, une agression militaire barbare qui montre la véritable nature, violente et criminelle, du régime sioniste.

 

Les participants au stand ont également dénoncé la répression anti-palestinienne en Allemagne, qui vise en particulier les responsables de Samidoun, Zaid Abdulnasser et Musaab Abu Atta.

Les participants au stand ont également dénoncé la répression anti-palestinienne en Allemagne, qui vise en particulier les responsables de Samidoun, Zaid Abdulnasser et Musaab Abu Atta.

 

En octobre, les membres de la Plateforme Charleroi-Palestine ont été présents à chaque mobilisation importante à Bruxelles,  au premier rassemblement le 11 octobre devant le Ministère des Affaires étrangères, au rassemblement à la place Bethléem à St Gilles, organisé par Samidoun, ainsi qu’au trois manifestations nationales.

 

Le 11 octobre devant le ministère des Affaires étrangères. Photo : Plateforme Charleroi-Palestine

 

Le 11 octobre devant le ministère des Affaires étrangères : Des représentants d’ARLAC, de Samidoun et d’ILPS (Photo : Plateforme Charleroi-Palestine)

 

Rassemblement place Bethléem

A Charleroi, une première action contre la guerre génocidaire a été organisée sur le marché de dimanche le 29 octobre.

 

 

 

 

Par la suite un rassemblement important et des manifestations, rassemblant des centaines de personnes ont eu lieu à Charleroi les 4 novembre, le 18 novembre, le 16 décembre.

4 novembre : Rassemblement à Charleroi, place de la Digue

 

Photo : Véronique Vercheval

Lors de ce premier rassemblement “Stop au génocide du peuple palestinien”, la Plateforme Charleroi-Palestine a laissé la parole aux Palestinien.ne.s : Nabila, Jaïda, Dounia, Iman et Rami. Vous pouvez lire leurs interventions dans l’article.

 

Jaïda. Photo : Véronique Vercheval

 

Dounia. Photo : Véronique Vercheval

 

Iman. Photo : Véronique Vercheval

 

A gauche : Nabila, au micro : Rami. Photo : Isabelle Sabbe

 

 

11 novembre : 150 Carolos partent ensemble à la Marche européenne à Bruxelles

153 Carolos se sont déplacés dans des cars (financés par la FGTB et la CSC) pour la Marche européenne du 11 novembre à Bruxelles, et ce, grâce à la mobilisation de la Plate-forme Charleroi-Palestine. Parmi nos sympathisants : un grand groupe de femmes maghrébines. De nombreuses autres familles de Charleroi ont rejoint le cortège en voiture et en train.

 

 


« Stop au génocide » 
: les noms de 3.400 enfants palestiniens assassinés, liste arrêtée au 2 novembre, pour rendre hommage aux enfants palestiniens tués par la barbarie sioniste. Un hommage réalisé par nos amis palestiniens.

 

Photos : Isabelle Sabbe, vidéo : Freddy Visconti

18 novembre : marche combattive à Charleroi

Plus de 500 personnes ont bravé le froid et la pluie, pour affirmer leur soutien au peuple palestinien et à sa résistance et pour dire “Stop au génocide”.

 

 

Photo : Véronique Vercheval

 

Photo : Véronique Vercheval

 

 

 

 

 

Le 16 décembre, nous étions à nouveau dans la rue pour dire : STOP au génocide du peuple palestinien

Trouvez ici un reportage vidéo du rassemblement et de la manifestation réalisé par nos amis de l’association ARLAC. Avec les interventions de Mohamed Khatib, coordinateur européen du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, de Fatima Ben Moulay, responsable régionale de Vie Féminine Charleroi-Thuin, de Ringo, animateur de l’asbl ARLAC (Association des Refugiés Latino-Americains et des Caraibes), ainsi que de Rami, Séphora, Mohamed et Myriam de la Plateforme Charleroi-Palestine.

 

Photo : Jean-Philippe Wéry

Photo : Jean-Philippe Wéry

Photo : Rami al Banna

Photo : Jean-Philippe Wéry

 

Trouvez ici le reportage de TéléSambre

 

Débats

21 janvier : Le droit au retour et la libération de la Palestine, du fleuve jusqu’à la mer

-Samedi 21 janvier, des ami.e.s de la Plate-forme se sont rencontré.e.s pour un débat sur ce que signifie : “Le droit au retour et la libération de la Palestine du fleuve jusqu’à la mer”. Nous avons d’abord écouté le témoignage d’une Palestinienne : son parcours, ainsi que celui de ses parents, et sa volonté de “rentrer chez nous”. Par la suite, nous avons regardé une vidéo avec l’intervention de Khaled Barakat, écrivain palestinien et cofondateur du mouvement Masar Badil.

 

Nous sommes également intervenus le 11 février dans la conférence “De la mer au Jourdain : visions de la libération de la Palestine” à Bruxelles

 

Parmi les intervenants figuraient également Mohammed Khatib, coordinateur de Samidoun en Europe et membre du comité exécutif de Masar Badil (Mouvement palestinien de la voie alternative révolutionnaire), Nermin Hwaihi du Mouvement des réfugiés palestiniens pour les droits et la justice, Eitan Bronstein de De-Colonizer et également membre de l’Union des Juifs progressistes de Belgique, ainsi que des représentants de Classe Contre Classe et Bruxelles Panthères

 

17 juin : séance d’info sur les entreprises Elbit en Belgique

A cette occasion, nous avons invité le journaliste d’investigation David Cronin, qui nous a donné de plus amples informations sur le sujet.

 

Photo : Raymond Saublains

Dans nos actions et publications, nous attirons l’attention sur le fait qu’en Belgique, Elbit, le plus gros exportateur d’armes israélien (“testés à Gaza”) est propriétaire de deux entreprises OIP, situées à Tournai et Audenaerde. Que l’entreprise Scioteq de Courtrai vend à Elbit des écrans pour les stations de contrôle des drones Hermes. Que l’entreprise Solvay fournit à Elbit des fibres destinées à ces mêmes drones. Que certaines de ces entreprises ont des facilités des régions flamandes et wallonnes. Il est grand temps d’entreprendre des actions à ce sujet.

Depuis, nous avons réalisé une banderole que nous avons portée dans chacune des manifestations contre la guerre génocidaire qu’Israël a lancée contre le peuple palestinien.

 

Le 21 octobre, nous sommes intervenus dans le débat : Soutien à la Palestine, face à la répression en Europe, organisé par Samidoun et Masar Badil à Bruxelles. Le soutien à Georges Abdallah y était présent.

 

Ukraine / Palestine

26 février : Non à la guerre ! Non à l’OTAN !

Plusieurs membres de la Plate-forme Charleroi-Palestine ont participé ce dimanche 26 février à la manifestation à Bruxelles, organisée par le CNAPD, contre la guerre en Ukraine. Avec nos drapeaux palestiniens, nous avons rejoint le bloc internationaliste formé à l’initiative des mouvements ILPS, ILP et ARLAC, et qui pointait la responsabilité de l’OTAN dans cette guerre.

 

Photo : ILPS

C’était un bloc combatif qui portait la voix des peuples du Sud, de l’Amérique latine, de l’Asie et de l’Afrique. Avec des slogans et chansons dans toutes les langues, animés par les représentants d’ARLAC et d’ILPS, nous nous sommes fait entendre :

US imperialist, terrorist number one !
Non à l’OTAN, non à la guerre !
Ang tao ang bayan ngayon ay lumalaban !
El pueblo unido, jamas sera vencido !
Pas d’argent pour la guerre, non à l’OTAN !

 

Photo : Nadine Rosa-Rosso

 

23 mai : Débat Ukraine/Palestine.

66 personnes étaient présentes hier à la conférence débat, organisée en collaboration avec Investig’Action Palestine/Ukraine, pourquoi les valeurs européennes sont-elles à géométrie variable.

Malheureusement un des orateurs, Saïd Bouamama, n’a pas pu venir,  mais les personnes présentes ont pu entendre un exposé clair de Michel Collon sur la désinformation permanente à propos de l’Ukraine.

Des membres de la Plateforme Charleroi-Palestine se sont rendus à deux reprises au conseil communal de Charleroi, où des motions concernant la Palestine ont était débattues (condamnant d’ailleurs la résistance palestinienne). Nous n’avons vu aucun geste concret de soutien au peuple palestinien, alors que le drapeau ukrainien flotte à l’Hôtel de Ville.
 

Autres rencontres et animations

Le 21 mars : festival antiracisme

La Plateforme était présente avec un stand

 

Jeudi 22 novembre : rencontre au café – libraire « Livre ou Verre » à Charleroi.

Nos amis palestiniens Iyad Sabbah, peintre et sculpteur et Rami Al Banna, acteur de théâtre, tous deux de Gaza sont intervenus sur la situation à Gaza.

L’auteure et poétesse namuroise, Michèle Hicorne a lu des poèmes de son recueil « Des mots pour la Palestine ». Nous avons présenté le livre « Sumud – La portée internationale de la résistance palestinienne “  (voir plus bas dans l’article) et, en particulier le chapitre qui nous a été envoyé par Georges Ibrahim Abdallah.

Iyad Sabbah avait apporté quelques-unes de ses peintures de la série : “Les Anges en temps de guerre”

 

 
 

Samedi 24 novembre, la Plate-forme Charleroi-Palestine a organisé une réunion publique concernant le boycott d’Israël. Après une présentation des campagnes par Séphora, jeune membre de la Plate-forme Charleroi-Palestine, nous avons discuté de l’importance d’attirer l’attention sur les produits israéliens et ceux des entreprises collaborant avec l’occupation les plus fréquemment vendus dans nos magasins : Sodastream, HP, PUMA, les dattes, les fruits et légumes, les pommes de terre primeurs au printemps, etc., sur l’importance de bien vérifier les produits, pas seulement dans les grands magasins, mais aussi chez les petits commerçants, sur les marchés ; sur l’importance de discuter avec les médecins et les pharmaciens du boycott des médicaments génériques TEVA (commercialisés en Belgique par Arrega et vendus souvent également sous ce nom).

 

Des membres de la Plate-forme ont assisté à un brunch au profit de Gaza organisé par l’association “Les sœurs de cœur” le 26 novembre où nous avons pu intervenir sur le boycott d’Israël.

 

Le 30 novembre, la Plate-forme Charleroi-Palestine a également eu l’occasion d’intervenir lors d’une journée de formation au CRIC, le Centre régional d’Intégration de Charleroi. Lors de cette journée, l’ancien journaliste et photographe de la VRT Johan Depoortere est intervenu dans un atelier examinant la façon dont les médias traditionnels traitent la question palestinienne. Deux avocats ont également animé un atelier. Ils font partie d’un groupe de 300 avocats et de plus de 140 associations qui se sont joints au dépôt d’une plainte, le 9 novembre dernier, à la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye contre l’État d’Israël pour crime de génocide et déplacement de population.

 

Le 8 décembre nous étions également présents à un rassemblement et une marche d’Amnesty dans le cadre de la journée des droits humains et nous invitions les présents à notre manifestation du 16 décembre.

Avec Jean-Marie Léonard, ancien permanent Setca-FGTB

Le 9 décembre, nous avons distribué des flyers au marché de Chatelineau


Le 20 décembre, nous avons organisé une action symbolique devant le siège de BNP Paribas
à Charleroi qui soutient financièrement l’entreprise d’armement israélien Elbit et le génocide du peuple palestinien.

Un rapport récent de « Don’t buy into occupation », qui  expose l’implication de nos entreprises et banques dans la colonisation et le nettoyage ethnique de la Palestine, nous apprend que la banque BNP Paribas a prêté 91 millions de dollars à Elbit Systems.

 

Le 23 décembre, nous étions présents avec un stand au brunch “SOS GAZA”, organisé par les  “Les bénévoles de Charleroi” et avons également pu prendre la parole. Ce sont des moment privilégiés où nous pouvons discuter avec des femmes rencontrées dans les actions.

 

 

 

 

 

Culture et communication

27 mai : le Festival Résistance organisé par Samidoun-Bruxelles

A ce festival en soutien à la résistance palestinienne, les concerts de Lowkey, rappeur britannique engagé, OslooB & Issa Mourad, des Palestiniens originaires du camp de Chatila au Liban, d’Achille, jeune rappeur bruxellois et la debke palestinienne ont alterné avec les interventions de Samidoun, Masar Badil et le Collectif Palestine Vaincra et ont créé une super-ambiance.

Photo : Johan Depoortere

Une activité était prévue pour les enfants, de très nombreux stands proposaient de la lecture et des pistes pour continuer les mobilisations, une magnifique expo de Johan Depoortere, photographe et ancien journaliste de la VRT, présentait sur les grilles entourant la place plusieurs photos des villages détruits lors de la Nakba.

 

Le Festival était soutenu par le Collectif Palestine Vaincra, Zin-TV, Europalestine, Revolutionaire eenheid, Masar Badil, Classe contre Classe, le DK, Bruxelles Panthères, la Plateforme Charleroi-Palestine, la Fronde, De-Colonizer, Front d’Action révolutionnaire, Secours Rouge et ILPS. Parmi les nombreux stands figurait celui de notre Plateforme.

 

Exposition “Regards croisés sur la Palestine”

En 2022, la Plateforme Charleroi-Palestine a mis l’artiste Iyad Sabbah en contact avec la Province du Hainaut. Suite à ce contact une exposition a été organisé dans la Maison Losseau à Mons.

 

 

Une équipe de notre Plate-forme était présente au vernissage le 23 juin, ainsi que le 26 août, lorsqu’une fanfare de jeunes Palestiniens Al Fanfardjâti a été accueilli sur le site. De nombreux membres sont allés voir l’expo à titre individuel ou en groupe.

Notre ami Iyad Sabbah a vécu trois guerres d’agression à Gaza. Avec son exposition “Les anges en temps de guerre”, il a exprimé son vécu et celui des victimes des guerres qu’a connues le peuple palestinien de Gaza…. à peine quelques mois avant le lancement de la guerre génocidaire actuelle. Il a réalisé une œuvre importante, toujours visible sur le domaine de la Maison Losseau, l’ange en temps de guerre, portant dans ses bras un enfant martyr.

 

 

 

Iyad Sabbah avec Nabila, son épouse, Naseem, son fils et Serge Hustache, président du collège provincial de Hainaut

L’exposition de Véronique Vercheval avait comme thème : Palestine, le choix de la vie. 10 000 enfants palestiniens à Gaza n’ont pas pu choisir la vie : ils sont morts sous les bombardements ou disparus sous les décombres.  L’état colonial ne leur a pas laissé le choix. En écrivant ces lignes, nous pensons au poème de Mahmoud Darwich :

“Et nous, nous aimons la vie autant que possible.
Nous dansons entre deux martyrs
Entre eux, nous érigeons pour les violettes un minaret ou des palmiers…”

 

Les jeunes artistes d’Al Fanfardjâti devant une toile exposant les photographies de la fanfare, réalisées par Véronique Vercheval. Photo : Véronique Vercheval

 

Al Fanfardjâti, le 26 août 2023. Photo : Johan Depoortere

 

Une expo concernant les villages disparus en Palestine

Nous avons fait tous les préparatifs pour une expo concernant les villages disparus en Palestine pendant la Nakba. Elle se compose de photos et panneaux explicatifs de dix villages palestiniens disparus et aussi de Jaffa, l’ancienne capitale économique et culturelle de la Palestine, aujourd’hui réduite à l’état de quartier délabré de Tel-Aviv. Les photos ont été prises en octobre 2018 par Johan Depoortere, journaliste et photographe, en collaboration avec Eitan Bronstein Aparicio, animateur avec Eléonore Merza de De-Colonizer et fondateur de Zochrot et Jonathan Cook, journaliste britannique vivant à l’époque à Nazareth.

Malheureusement, elle a été postposée. Nous espérons pouvoir la programmer dans un futur proche.


Le site “Charleroi pour la Palestine”

536 articles ont été publiés sur notre site cette année et 54 newsletters ont été envoyés.
Il y a eu 235.794 visites sur le site en 2023.

La grande majorité des articles parus sur notre site sont traduits de l’anglais par Jean-Marie Flémal, membre de la Plateforme. Nous nous réjouissons de la bonne collaboration  avec nos amis français qui gèrent les sites de Chronique de Palestine, ISM France et du Collectif Palestine Vaincra.

Et nous tenons à remercier l’ami qui assure les aspects techniques et mises à jour nécessaires.

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Un nouveau livre SUMUD est sortie de presse

La Plateforme Charleroi-Palestine a collaboré à la réalisation de la triologie SUMUD, éditée par la maison d’éditions Antidote.
Le nouveau livre SUMUD La portée internationale de la portée internationale de la résistance palestinienne,  contient une contribution de Georges Abdallah, qui est entré dans sa 40e année d’emprisonnement en France et qui nous a envoyé sa contribution de la prison de Lannemezan.

 

Les autres contributions sont de : June Jordan, May Shigenobu, Setsu Shigematsu, Asad Abu Sharkh, Danny Morrisson, Ciarán O’Rourke, Ahmad Sa’adat, Jose Maria Sison, Louis Brehony, Lucas Catherine, Yvonne Sterk, Huda Ammori

 

 

Devenir membre de la Plate-forme

Le montant de la cotisation est de 10 € pour des personnes individuellement, 30 € pour les associations.

Si vous souhaitez acheter le livre SUMUD 3 (voir ci-dessus), à l’occasion du virement de cotisation, vous pouvez le faire en versant 10 € en sus du montant de votre cotisation.
Nous assumons les frais d’envoi pour les membres. Uniquement pour la Belgique.

Merci donc de verser la somme choisie sur notre compte : BE10 5230 8104 6104 de la Plateforme Charleroi-Palestine

soit 10 €  (30 € pour les associations) avec la mention : nom + cotisation 2023.
soit 20 € (40 € pour les associations) avec la mention : nom + cotisation 2023 + livre SUMUD + adresse postale (Belgique !)

Si vous désirez participer aux réunions mensuelles des membres, veuillez nous envoyer un courriel à charleroi.palestine@gmail.com.

 

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