Soutien au Collectif Palestine Vaincra !
Ce lundi 27 janvier 2025, a eu lieu l’audience qui amènera le Conseil d’État à se prononcer sur la dissolution du Collectif Palestine Vaincra, annoncée en février 2022 par le ministre de l’Intérieur, puis promulguée par décret le 9 mars 2022, avant que le CPV ne dépose un recours contre cette décision.
Plateforme Charleroi-Palestine, 26 janvier 2025
Cette menace de dissolution constitue une attaque directe contre la liberté d’expression, la liberté de s’organiser, la liberté de militer, la liberté de soutenir une Palestine libre. Elle vise directement le Collectif Palestine Vaincra et ses militant·es, et au-delà, elle illustre le climat de dénigrement et de répression qui s’abat sur le mouvement de solidarité avec la Palestine, partout en Europe.
En Allemagne, Samidoun, le réseau de soutien aux prisonnier·es palestinien·nes, est interdit, et les militant·es palestinien·nes en solidarité avec la Palestine font l’objet d’une répression accrue (interdiction de s’exprimer en public, de manifester, surveillance, perquisitions).
En Espagne, deux militantes sont poursuivies pour avoir exprimé leur soutien à la résistance.
En Suisse, la police a arrêté ce 25 janvier 2025, en vue d’une expulsion, Ali Abunimah, journaliste et directeur du site d’information Electronic Intifada, qui se rendait à Zurich pour une conférence.
Quelques mois plus tôt, toujours en Suisse, les autorités annonçaient qu’une interdiction d’entrée sur le territoire de 10 ans frappait Mohammed Khatib, coordinateur européen de Samidoun, réseau de soutien aux prisonniers et aux prisonnières palestinien·nes.
Mohammed Khatib fait également l’objet d’une interdiction d’entrée au Pays-Bas , et subit dénigrement et répression dans le pays où il réside, la Belgique, après que la Secrétaire d’état à l’asile et à la migration a annoncé, en avril 2024, l’ouverture d’une procédure de retrait du statut de réfugié à l’encontre de Mohammed Khatib, au motif qu’il serait « un prêcheur de haine ».
En Belgique toujours, les partis de droite qui négocient actuellement une nouvelle majorité gouvernementale annoncent leur intention de faire interdire Samidoun, tandis que plus d’une centaine de personnes ont fait l’objet d’une convocation judiciaire, soupçonné·es d’avoir participé au mouvement de solidarité avec la Palestine sur le campus de l’ULB au printemps dernier.
Les exemples (non exhaustifs !) de la répression contre les organisations, les collectifs et les individus accusés de soutenir la Palestine s’accumulent partout en Europe, en violation des libertés fondamentales.
Si l’objectif de cette répression est de faire peur et de décourager les voix solidaires, la Plateforme Charleroi Palestine l’affirme haut et fort :
Nous ne céderons pas.
Nous ne cesserons pas.
Soutien au Collectif Palestine Vaincra.
Soutien à une Palestine libre.
Que pouvez-vous faire ? Signer et relayer la pétition contre la dissolution du Collectif Palestine Vaincra ; prendre des photos de soutiens ; rejoindre un collectif près de chez vous et organiser des actions de solidarité.
Palestine vaincra !