Israël tue d’une balle dans la tête les enfants qui cherchent de l’aide

Un chirurgien britannique travaillant à Gaza, a expliqué à la BBC que, d’après les blessures qu’il traite, on peut penser que les soldats israéliens à Gaza ont transformé le ciblage des enfants palestiniens en un « jeu de chasse à l’homme » systématique.

 

Photo : Un enfant en bas âge en train de mourir de faim à Gaza, ce 24 juillet.

Un enfant en bas âge en train de mourir de faim à Gaza, ce 24 juillet. (Photo : Omar Ashtawy / APA images)

 

Nora Barrows-Friedman, 25 juillet 2025

 

Le texte qui suit est un condensé des informations communiquées lors du livestream du 24 juillet. Vous pouvez voir l’émission au complet ici.  

 

Entre le 16 et le 23 juillet, Israël a bombardé plusieurs zones de Gaza, tuant 646 Palestiniens et en blessant plus de 3 400, disent des rapports émanant du ministère de la Santé à Gaza.

Le 22 juillet, 15 Palestiniens ont été tués et 50 autres blessés quand Israël a ciblé des tentes de familles déplacées au camp de réfugiés de Beach Camp, à l’ouest de la ville de Gaza.

Le même jour, 15 autres Palestiniens ont été tués, dont six enfants, lors d’une frappe aérienne sur un immeuble résidentiel à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza. Les Nations unies disent que des paramédicaux ont également été blessés lors de cette attaque et qu’une ambulance au moins a été endommagée, du fait que cet immeuble résidentiel est situé à proximité d’une station d’ambulances.

Le 21 juillet, Israël a bombardé une crèche au camp de réfugiés d’al-Bureij, dans la partie centrale de Gaza, au cours de deux frappes successives. Des images montrent des enfants en bas âge qui se précipitent hors des classes, leur petit sac sur le dos, terrifiés et les visages en sang et ils se sont réfugiés pour trouver un peu de réconfort auprès de leurs parents, des enseignants et du personnel soignant.

Quelques jours plus tôt à peine, Israël avait bombardé l’école refuge Abu Helou au même camp de réfugiés d’al-Bureij. Ces attaques se sont produites lors d’une invasion terrestre de la partie centrale de Gaza la semaine dernière.

Le 20 juillet, d’après une déclaration du Programme alimentaire mondial (PAM), son convoi de 25 camions transportant de l’aide alimentaire vitale, a franchi le passage de Zikim, dans le nord de Gaza, et a croisé ensuite d’importantes foules de civils attendant avec anxiété de pouvoir accéder à des fournitures de vivres si désespérément nécessaires.

« Au moment où le convoi approchait, la foule qui l’entourait s’est retrouvée sous les tirs, entre autres, des chars et des snipers israéliens »,

ce qui s’est traduit par de nombreuses victimes, a déclaré le PAM.

La ministère palestinien de la Santé à Gaza a rapporté que 73 personnes avaient été tuées et plus de 150 blessées, au cours de l’attaque, dont certaines dans un état critique. Le Dr Mohammad Abu Salmiya, directeur de l’hôpital Al-Shifa, a déclaré que la plupart des blessures étaient à la tête ou au thorax et que l’hôpital était saturé du fait de l’afflux des victimes.

Si on examine les rapports disponibles, il s’avère que c’est, en un seul endroit et en un seul jour depuis le 27 mai, le nombre de victimes le plus élevé parmi les Palestiniens en quête désespérée de nourriture.

Les déplacements forcés se poursuivent un peu partout à Gaza et l’armée israélienne confine les Palestiniens dans des zones de plus en plus exiguës.

Un ordre de déplacement du 20 juillet couvrait quatre quartiers et près de 6 kilomètres carrés de la ville de Deir al-Balah. L’ONU a déclaré que ses estimations initiales indiquaient qu’entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient dans la zone au moment où l’ordre a été émis, y compris quelque 30 000 personnes réfugiées dans 57 sites de déplacement.

Un millier de familles au moins avaient fui la zone.

La zone de déplacement nouvellement désignée

« comprend plusieurs entrepôts humanitaires, quatre cliniques de soins de santé primaires, quatre antennes médicales et d’importantes infrastructures hydrauliques : l’usine de désalinisation du sud de Gaza, trois puits d’eau, un réservoir d’eau, une décharge pour déchets solides et une station de pompage des eaux usées. Tout dommage causé à ces infrastructures aura des conséquences néfastes pour la vie »,

avait ajouté l’ONU.

Avec cette dernière mesure, la zone de Gaza sous ordonnance de déplacement ou située dans les zones militarisées par Israël est passée à 88 pour 100,

« laissant 2,1 millions de civils confinés sur 12 pour 100 de la bande, en plusieurs fragments, et où les services essentiels ont été détruits ».

La nouvelle ordonnance de déplacement

« coupe à travers Deir al-Balah directement jusqu’à la Méditerranée, fragmentant encore plus la bande. Elle va limiter la capacité de l’ONU et de nos partenaires à se déplacer en toute sécurité et efficacement à Gaza, et elle va étouffer l’accès humanitaire là où l’on en a le plus besoin »,

a déclaré l’ONU.

En sus des incessantes attaques contre les écoles refuges, les habitations et les immeubles, les services ont cessé dans six installations de soins de santé de la bande de Gaza en raison d’une pénurie de carburant causée par la fermeture permanente par Israël des divers passages depuis le mois de mars.

Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a dit de l’obstruction actuelle du carburant et des fournitures médicales qu’il s’agit d’

« une tentative délibérée de détruire ce qui reste du système de santé ».

Les Nations unies disent que les hôpitaux de Gaza

«sont débordés et ne peuvent faire face à l’afflux de patients en raison du manque de fournitures et de carburant. Les autorités sanitaires locales ont déclaré que, ces derniers jours, plusieurs de leurs sites de soins avaient fermé leurs portes par manque de carburant. D’autres hôpitaux, dont Al-Shifa, courent le risque imminent de devoir fermer leurs portes dans les tout prochains jours ».

Le blocage en cours imposé par Israël à l’entrée de carburant à Gaza a forcé la principale usine de désalinisation de Gaza à cesser ses activités. La municipalité de Gaza a fait savoir que la ville était entrée dans une phase de « soif extrême » en raison du manque de carburant pour faire fonctionner l’usine.

Dans un communiqué, la municipalité a expliqué que l’aggravation de la crise du carburant avait encore accentué la pénurie d’eau.

De larges zones ne reçoivent plus d’eau et la plupart des puits sont hors service. Environ 1,2 million de personnes déplacées et d’habitants sont confrontés désormais à une soif tenace du fait que les sources d’eau cessent de fonctionner et que l’intervention humanitaire nécessaire de toute urgence reste absente, a déclaré la municipalité.

Le Sameer Project, une organisation d’entraide à Gaza, a prévenu que les chauffeurs des camions de distribution d’eau qu’il emploie ont dit qu’ils étaient à court d’essence et que,

« d’ici une semaine ou deux, les organisations d’entraide ne seraient plus en mesure de livrer des camions d’eau aux gens ».

 

Un affamement catastrophique

L’affamement de Gaza par Israël a atteint des niveaux catastrophiques.

Les Palestiniens disent qu’il n’y a tout simplement plus rien à manger, les marchés étant vides et les stocks tout autant

Vendredi 18 juillet, le journaliste Nahed Hajjaj a posté ceci :

« Ne soyez pas surpris si nous, les journalistes, cessons de couvrir les informations ici. Je jure sur Dieu qu’aujourd’hui, je n’ai pas pu me lever tellement j’avais faim. Il n’y a pas de nourriture. Même si quelqu’un avait de l’argent, il n’y a de toute façon rien à acheter sur le marché. Nous mourons tous de faim. Nous sommes tous en train de mourir. 

Dimanche 20 juillet, le ministère palestinien de la Santé a organisé une séance de protestation avec des sirènes en disant qu’il s’agissait d’une mise en garde d’urgence et d’une alarme contre l’aggravation de la famine et de la situation sanitaire dans la bande de Gaza en état de siège.

« Nos sirènes aujourd’hui sont la voix des affamés et des endeuillés qu’on laisse mourir sans les moyens minimaux de survie »,

a déclaré le ministère.

Ce même jour, le ministère de la Santé a dit qu’il avait répertorié 86 décès dus à la faim : 76 enfants et 10 adultes – ce qu’il a appelé un

« massacre silencieux ».

Le nombre a fortement augmenté depuis.

Le journaliste d’Al Jazeera Anas al-Sharif a éclaté en larmes en décrivant la scène à l’extérieur d’un hôpital ce dimanche, où des gens s’écroulaient de faim et d’autres étaient amenés à l’hôpital couverts de blessures dues aux attaques israéliennes.

Mercredi, il a appelé toutes les organisations internationales de défense de la liberté de la presse et des droits de l’homme à propos des menaces sans cesse renouvelées que lui adresse l’armée israélienne.

Un groupe de journalistes a annoncé qu’ils allaient entamer une grève de la faim et qu’ils se contenteraient de consommer de l’eau salée, afin de protester contre la politique d’affamement massif d’Israël et de l’aggravation de la situation dans tout Gaza.

Le groupe de journalistes a déclaré :

« Nous sommes en grève de la faim ouverte tant que le plus petit enfant de Gaza n’aura pas eu à manger. »

Les journalistes ont appelé

« les gens libres du monde à se lever et à participer au mouvement des Estomacs vides, en faveur des opprimés, des affamés et des assoiffés de la bande de Gaza ».

Les membres de la défense civile de Gaza se sont joints eux aussi à la grève de la faim.

Le Complexe médical Nasser à Khan Younis a déclaré que 15 autres Palestiniens étaient morts de faim le 22 juillet, portant le nombre total à 101, dont 80 enfants.

« Le tribut en martyrs dû à la faim et à la malnutrition s’alourdit rapidement »,

a déclaré l’hôpital.

La Dre Ambereen Salimi, une doctoresse américaine travaillant à l’intérieur de l’hôpital, a qualifié la situation à Gaza de « catastrophique ».

« Tout ici est extrêmement cruel »,

a-t-elle dit.

« Pas de nourriture, pas de médicaments, pas d’abri, pas de sécurité. Tout a été perdu sous ce siège et dans cette guerre génocidaire. »

Yahya al-Najjar, âgé de trois mois, est mort de faim cette semaine. C’est le troisième enfant en bas âge à être tué en 24 heures par l’affamement orchestré par Israël, estime le journaliste Ahmed al-Najjar.

Israël continue délibérément et systématiquement d’empêcher l’entrée de lait maternisé pour bébés et de suppléments nutritifs additionnels pour enfants en bas âge.

La Dre Fidaa al-Nadi, du Complexe médical Nasser, s’est adressée aux journalistes à propos des décès de bébés en raison de la famine.

L’institut Lemkin pour la prévention de génocide a déclaré lundi qu’il appelait chaque dirigeant du monde entier

« à intervenir immédiatement avec des mesures qui garantiront l’entrée à Gaza de vivres et d’eau nourriture dès maintenant. Terminé, les discussions, les réunions, les rapports, les sessions, les sommets »,

a poursuivi l’institut.

« Faites entrer dès maintenant des vivres et de l’eau à Gaza. 

Le 19 juillet, le journaliste Wadea Abu el-Saud a couvert une manifestation d’enfants dans les rues. Les enfants défilaient l’estomac vide et ils scandaient

« Non à la faim, non à la mort ».

« Ils sont descendus dans la rue non pas pour jouer… mais plutôt pour hurler leur faim »,

a ajouté Abu el-Saud.

« Ils ont le ventre vide et les yeux cherchent la moindre bouchée, un peu de compassion, une patrie où les enfants ne meurent pas de faim. »

 

Le massacre sur les « sites d’aide » se poursuit

Entre-temps, les forces israéliennes et américaines stationnées sur les fameux site de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) continuent quotidiennement de tuer des Palestiniens affamés, tout en empêchant les Nations unies et ses organisations partenaires de distribuer une aide alimentaire vitale dans la dignité et la sécurité – et alors que des milliers de tonnes de vivres restent bloquées de l’autre côté des passages contrôlés par Israël.

Dimanche 20 juillet, les forces israéliennes ont tué au moins 92 Palestiniens qui tentaient d’obtenir de maigres colis de farine et d’aide alimentaire, au cours de ce qu’Euro-Med Human Rights Monitor a décrit comme

 «  l’un des massacres les plus odieux de civils affamés ».

« L’armée d’occupation a ordonné aux civils de s’approcher des camions humanitaires les mais en l’air – un signe manifeste de reddition – et a ensuite ouvert le feu sur eux sans qu’il y ait eu la moindre provocation »,

a déclaré Euro-Med.

« Quand les premiers groupes sont arrivés, les chars israéliens étaient déjà en position sur le site. Les soldats se sont alors servis de haut-parleurs pour ordonner : « Levez les mains et marchez en face des chars – ceux qui veulent de la farine, avancez. » Quelque 200 civils ont obéi. Comme ils s’approchaient des camions humanitaires, les forces israéliennes ont brusquement ouvert le feu, les visant directement à la tête. En un instant, il y a eu des dizaines de morts. D’autres ont été laissés sur place qui rampaient, blessés et tout ensanglantés. »

Parlant d’un incident séparé qui a eu lieu le 20 juillet également, Euro-Med a dit :

« Les forces israéliennes ont abattu et tué six autres civils affamés à proximité d’un point de distribution de vivres géré par la GHF à Rafah, et ce, au moment où les gens tentaient d’accéder à l’aide. »

Le 23 juillet, le ministère palestinien de la Santé a déclaré que 34 Palestiniens avaient été tués et plus de 640 blessés en 24 heures sur ces prétendus sites de distribution d’aide, pourtant le nombre de morts à 1 060, avec plus de 7 200 blessés, depuis que la GHF a commencé à opérer voici huit semaines, c’est-à-dire fin mai.

Le Dr Nick Maynard, un chirurgien britannique travaillant à Gaza, a expliqué à la BBC que, d’après les blessures qu’il traite, on peut penser que les soldats israéliens à Gaza ont transformé le ciblage des enfants palestiniens en un « jeu de chasse à l’homme » systématique.

Entre-temps, un mercenaire américain qui avait travaillé pour la GHF a admis dans une interview réalisée cette semaine par Channel 12 (Israël) que « les centres d’aide traitaient la population très mal et la mettaient en danger ».

Le système GHF « ne peut être amendé, il faut qu’on y mette fin », a-t-il dit, ajoutant que

« si l’ONU avait les ressources et la coordination dont ce mécanisme dispose, cela fonctionnerait beaucoup mieux. »

Le mercenaire resté anonyme, qui a démissionné récemment, a déclaré qu’

« alors que les Palestiniens finissaient de collecter l’aide sur le site, les gardes américains avaient ouvert le feu – leur tirant dessus, dans leurs jambes, sur les monticules de terre – pour les faire partir ».

Il a également parlé d’un incident au cours duquel un membre de l’équipe GHF avait jeté une grenade incapacitante directement sur une femme palestinienne, qui s’était écroulée sur le sol.

« C’est à ce moment que j’ai compris que je ne pouvais pas continuer »,

a-t-il dit.

En réponse à cette confession, le bureau gouvernemental des médias de Gaza a expliqué le 23 juillet que ces déclarations

« constituent un témoignage accablant sur la nature criminelle et inhumaine de cette organisation, qui se dissimule sous le prétexte d’un travail humanitaire tout en jouant un rôle sécuritaire et militaire dans les zones de déplacement forcé, rôle qui dépend d’un agenda clair des renseignements et de la sécurité ».

Et, si les gens parviennent à survivre aux champs de massacre de la GHF, les colis de vivres de l’entreprise mercenaire américano-israélienne continuent d’être totalement insuffisants au vu des besoins critiques des gens.

Le Dr Ahmad Alfarra, directeur de la section de pédiatrie du Complexe médical Nasser à Khan Younis, a déclaré que des familles palestiniennes étaient venues à l’hôpital alors qu’elles souffraient de graves problèmes de santé liés au fait d’avoir consommé de la nourriture avariée.

Alfarra a ajouté qu’il n’enverrait pas son fils sur les sites GHF. Il a dit à Al Jazeera :

« Je crains qu’il ne s’y rende et qu’il n’en revienne à l’état de cadavre. La GHF est un piège de mort, pas un site de distribution de vivres ».

 

Israël tue trois enfants en Cisjordanie

En Cisjordanie occupée, les forces israéliennes ont tué trois enfants palestiniens, durant la semaine écoulée.

Le 18 juillet, Amr Ali Ahmad Qabha, 13 ans, a été touché au moins sept fois dans le dos par des soldats israéliens à Yabad, près de Jénine, dans le nord.

Defense for Children International – Palestine (DCI-P) rapporte que deux véhicules militaires israéliens

« sont venus de la colonie et base militaire de Mevo Dotan, ont pénétré dans le village et ont pris position dans sa partie nord, où plusieurs soldats sont sortis de leurs véhicules ».

Amr marchait

« le long d’une route toute proche et, sans le savoir, il s’est approché du groupe de soldats israéliens stationnés sur le site. En raison d’un virage circulaire de la route, les soldats ne l’ont pas vu tout de suite, pas plus que lui n’était conscient de leur présence. Quand Amr a fait demi-tour pour tenter de se mettre à couvert, les soldats, alors distants d’une dizaine de mètres, ont ouvert le feu sur lui à balles réelles et Amr a été frappé de sept balles : trois dans le dos, une dans la nuque, une dans le ventre, une dans le haut de la cuisse droite et la dernière à l’aine ».

Il est tombé et les soldats israéliens ont empêché qui que ce soit de l’approcher, y compris le personnel médical et les équipes d’ambulanciers, a rapporté DCI-P.

« Comme la nouvelle des blessures d’Amr s’était propagée rapidement dans le village, son père s’est précipité directement vers les lieux. Malgré les cris et les tirs de semonce des soldats, il est parvenu à atteindre son fils et à le prendre dans ses bras. »

DCI-P a dit que, selon le père,

« Amr était toujours vivant, à ce moment-là, et qu’il faisait des gestes des mains afin de demander de l’aide médicale, vu qu’il n’était plus capable de parler. Les soldats israéliens ont menotté le père dans le dos, l’ont vilainement roué de coups et forcé de s’asseoir à côté de son fils qui perdait son sang en abondance. »

Les soldats ont continué de retenir les deux,

« empêchant l’accès de l’ambulance pendant quelque 40 minutes. Ce n’est que lorsque les soldats ont été sûrs du décès d’Amr qu’ils ont autorisé la venue de l’ambulance et son transport » vers l’hôpital, où son décès a été constaté.

DCI-P a rapporté le mardi 22 juillet qu’un autre garçon, Ibrahim Majed Ali Nasr, 15 ans, avait été abattu et tué par les forces israéliennes dans la ville palestinienne de Qabatiya, au sud de Jénine.

L’enfant était soupçonné d’avoir jeté des pierres contre les soldats israéliens au cours d’une incursion militaire dans Qabatiya lorsqu’il avait été abattu à une distance de 10 ou 15 mètres et touché par une balle dans son flanc droit, laquelle était ressortie par son épaule droite.

Et, le 23 juillet, les forces israéliennes ont abattu et tué sur-le-champ Ibrahim Imad Ahmed Mahmoud Hamran Arraba, 14 ans, au sud de Jénine.

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Publié le 25 juillet 2025 sur The Electronic Intifada
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

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