La grève générale du 18 mai : un tournant notable

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Mardi 18 mai, les Palestiniens organisaient une grève générale qui rassemblait les Palestiniens de la bande de Gaza, de la Cisjordanie et de l’intérieur même d’Israël, en un front unifié

Ali Abunimah, 19 mai 2021

L’arrêt de travail largement observé – et qui est peut-être sans précédent depuis la révolte palestinienne de 1936, durant le pouvoir colonial britannique – est perçu comme un tournant notable, puisqu’il rassemble les Palestiniens de la bande de Gaza, de la Cisjordanie et de l’intérieur même d’Israël, en un front unifié.  

Si une telle intensité se maintient, cela constituera un important défi à la capacité d’Israël de réprimer les droits palestiniens.

Depuis des décennies, la stratégie d’Israël s’appuie sur la fragmentation des Palestiniens en zones géographiques isolées, c’est-à-dire la tactique classique du « diviser pour régner » si chère aux régimes coloniaux.

 

Ce soulèvement prouve que la conscience nationale palestinienne reste intacte.

Au moment où, à travers toute la Palestine historique, les Palestiniens organisaient une grève générale, Israël imposait une escalade dans sa répression violente en Cisjordanie occupée.

Parmi d’autres, un jeune adolescent a été tué d’une balle dans la poitrine.
Lors qu’il avait 15 ans, Obaïda Akram Abdurahman Jawabra avait joué dans un film sur les enfants emprisonnées. Il avait été arrêté trois fois et comme la plupart des centaines d’enfants palestiniens arrêtés par Israël chaque année, il avait été accusé de jets de pierres.

Extrait de l’article publié le 19 mai 2021 sur The Electronic Intifada

Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

Lisez également : Charleroi : Soutien à la grève générale des travailleurs palestiniens

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