Le gaz lacrymogène israélien tue un travailleur palestinien

Dimanche, très tôt le matin, un travailleur palestinien est mort d’une crise cardiaque provoquée par l’inhalation de gaz lacrymogène toxique envoyé sur lui par les soldats d’occupation israéliens dans le village de Far’oun, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, a rapporté l’agende de presse palestinienne WAFA.

Fo’ad Sebti Joudeh, 48 ans, est mort d’une crise cardiaque résultant de l’inhalation de gaz lacrymogène toxique envoyé sur lui par des soldats israéliens. (Photo : via Médias sociaux)

Fo’ad Sebti Joudeh, 48 ans, se trouvait parmi les dizaines de travailleurs palestiniens en route vers leur lieu de travail en Israël même, quand les soldats d’occupation israéliens ont lancé sur eux des grenades de gaz lacrymogène au moment où ils tentaient de passer par une ouverture dans le mur israélien de l’apartheid.

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L’homme, rapporte-t-on, est décédé d’une crise cardiaque peu après avoir inhalé du gaz toxique. Son corps a été transporté dans un hôpital de la ville de Naplouse toute proche, en attendant ses funérailles qui doivent avoir lieu dans la ville où il résidait, Iraq al-Tayeh.

The worker, identified as Fo’ad Joudeh, died after inhaling a large amount of tear gas, originating from gas grenades thrown by the Israeli occupation forces at the man and the other Palestinian workers.https://t.co/EtiOlTJHr5

— Quds News Network (@Qudsn_en) January 24, 2021

Le frère de Joudeh a déclaré que Fo’as n’avait jamais souffert de la moindre maladie avant cet incident mortel, ce qui prouve que l’usage excessif de gaz lacrymogène par les forces d’occupation était bel et bien la cause de la crise cardiaque soudaine qui a emporté l’homme de 48 ans.

Joudeh était le père de quatre enfants, dont l’aîné a dix ans.

Publié le 24 janvier 2021 sur The Palestine Chronicle
Traduction : Jean-Marie Flémal

Lundi 11 janvier, sept travailleurs palestiniens ont été blessés par des balles tirées par l’armée israélienne au même endroit, tentant également de se rendre sur leur lieu de travail en Israël :

 Cisjordanie occupée : sept travailleurs palestiniens blessés par balles

Chaque jour, des milliers de travailleurs palestiniens entrent en Israël sans permis, puisqu’ils n’ont pas d’autre choix. Pour beaucoup d’entre eux, obtenir un permis requiert de venir à bout d’une série d’obstacles insurmontables qu’Israël a créés en guise de politique, tout en empêchant en même temps le développement d’une politique économique palestinienne indépendante.

Tirer sur les Palestiniens qui tentent de franchir la barrière n’a rien d’une pratique nouvelle et n’est pas l’apanage de la région de Far’on, comme le montrent des rapports de B’Tselem :

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