Dès sa libération, Khalida Jarrar se rend sur la tombe de sa fille

Khalida Jarrar, dirigeante politique, militante féministe et parlementaire palestinienne, s’est rendue sur la tombe de sa fille dès sa libération d’une prison israélienne ce dimanche, rapporte The Middle East Monitor (MEMO).

Dès sa libération, Khalida Jarrar se rend sur la tombe de sa fille

Photo : via les réseaux sociaux

Le 11 juillet 2021, la fille bien-aimée de Khalida, Suha Ghassan Jarrar, est décédée subitement d’une crise cardiaque à l’âge de 30 ans. Elle était une défenseuse palestinienne des droits de l’homme engagée qui travaillait avec Al-Haq et s’exprimait dans le monde entier pour défendre et faire respecter les droits et la libération des Palestiniens. Alors que des centaines de Palestiniens ont rejoint son cortège funèbre à Ramallah, la mère de Suha s’est vu refuser une libération anticipée pour ses funérailles ou même la possibilité de voir le corps de sa fille avant son enterrement.

 

 

Plus de 4 500 Palestiniens sont actuellement détenus dans des prisons israéliennes ; 40 sont des femmes et 200 environ des enfants, rapporte l’association des droits de l’homme et de soutien aux prisonniers Addameer.


Publié le 27 septembre 2021 sur The Palestine Chronicle
Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

Lisez également dans l’article de Samidoun Khalida Jarrar est libre : Il est temps de s’organiser pour la libération de la Palestine :

Khalida Jarrar a été arrêtée par les forces d’occupation israéliennes le 1er novembre 2019, huit mois seulement après sa libération de 20 mois de détention administrative israélienne – emprisonnement sans inculpation ni procès – après sa dernière arrestation par les forces d’occupation en 2017. Pendant sa détention de 2017 à 2019, plus de 275 organisations ont signé un appel international pour sa libération. L’attaque de 2019 par les forces d’occupation israéliennes est également survenue alors qu’elle se préparait à enseigner à l’université de Bir Zeit sur le droit international et le mouvement palestinien. L’annulation forcée de son cours accompagnant le ciblage des étudiants pour leur propre activité politique et étudiante sur le campus.

En 2014, elle a résisté – et a vaincu – une tentative israélienne de la déplacer de force de sa maison familiale d’el-Bireh à Jéricho. Seulement neuf mois plus tard, en avril 2015, elle a été arrêtée par les forces d’occupation israéliennes et condamnée à la détention administrative, un emprisonnement sans charge ni procès. Après un tollé mondial, elle a été traduite devant des tribunaux militaires israéliens et a dû répondre de 12 chefs d’accusation fondés sur son activité politique, qu’il s’agisse de prononcer des discours ou de participer à des événements en faveur des prisonniers palestiniens. Elle a passé 15 mois dans une prison israélienne – et n’a été libre que pendant 13 mois avant son arrestation en 2017.

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